Covid : une 3e dose de vaccin préconisée pour tous les adultes
Face à la hausse « fulgurante » des contaminations au Covid, le gouvernement a décidé d’accélérer sur la vaccination. Jeudi, Olivier Véran a suivi les recommandations de la HAS et précisé qu’en plus des 6 millions de personnes ayant déjà reçu leur rappel, 19 millions de plus sont désormais éligibles. « Nous nous faisons le choix de concilier liberté et responsabilité », a déclaré le ministre, expliquant que la troisième dose serait intégrée au passe sanitaire dès le 15 janvier pour l’ensemble des adultes. Il a également prévenu que, dès la semaine prochaine, les tests PCR ou antigéniques ne seront plus valables que durant 24 heures à partir du prélèvement. En réaction Marie-Paule Kieny, présidente du Comité vaccin, indique : « Personne ne pense plus qu’il est possible d’empêcher ce virus de circuler. Par contre, on peut espérer arriver à une situation où le pouvoir de nuisance de ce virus sera très faible en protégeant les plus vulnérables par la vaccination ». Le Figaro note que le vaccin protéique de Novavax devrait bientôt arriver en Europe. Jean-Daniel Lelièvre, spécialiste de la vaccination, chercheur à l’Inserm, explique à ce propos : « Les vaccins protéiques peuvent être très intéressants comme “boosters”, comme l’ont montré dans le passé d’autres stratégies vaccinales. Ils présentent aussi l’avantage de rassurer les personnes réticentes à la vaccination ».
Lefigaro.fr, 25/11
Les perturbateurs endocriniens altèrent les fonctions reproductrices
Le Quotidien du médecin précise que des chercheurs (Inserm/CHU de Lille/université de Lille) au sein du laboratoire Lille Neuroscience ont découvert comment le bisphénol altère dès la naissance l’intégration des neurones à GnRH dans le circuit neuronal. « Un échec de l’intégration des neurones à GnRH lors de la mini-puberté peut entraîner une prédisposition à développer des troubles de la puberté et/ou de la fertilité mais aussi affecter potentiellement le développement du cerveau et ainsi entraîner des troubles de l’apprentissage ou encore des désordres métaboliques tels qu’un surpoids », explique Vincent Prévôt, directeur de recherche à Inserm et parmi les auteurs de l’étude. « Nos résultats soulèvent l’idée que l’exposition précoce à des produits chimiques en contact avec les aliments, tels que le bisphénol A, peut perturber l’apparition de la puberté et avoir un impact durable sur les fonctions reproductrices, en empêchant les neurones à GnRH de construire, dans l’hypothalamus, un environnement approprié et nécessaire à leur rôle de chef d’orchestre de la fertilité », note pour sa part Ariane Sharif, maître de conférences à l’université de Lille qui a codirigé l’étude. Les scientifiques entendent maintenant décrire plus précisément le mécanisme. Une des hypothèses est que le bisphénol A pourrait agir directement sur les récepteurs des astrocytes pour bloquer la communication entre les deux types de cellules.
Le Quotidien du médecin, 26/11
Lire le communiqué de presse du 18/11/2021 : « Les conséquences d’une exposition précoce aux perturbateurs endocriniens sur les fonctions reproductrices »
En bref
Destinationsante.com précise que l’équipe de Magali Savignac à l’Institut toulousain des maladies infectieuses et inflammatoires offre l’espoir d’un nouveau traitement du psoriasis grâce à la découverte d’un nouveau mécanisme. Les chercheurs ont travaillé sur un moyen d’entraver le mécanisme d’action des cellules immunitaires dans la peau. Leur hypothèse : inhiber des canaux calciques présents à la surface de ces cellules permettrait de réduire les manifestations de la maladie en luttant contre l’inflammation. Dans leurs conclusions, ils précisent que « la production de cytokines par les lymphocytes chute en présence de nicardipine ». Une preuve suffisante pour ouvrir un « nouveau champ thérapeutique fondé sur le développement de médicaments qui ciblent spécifiquement ces canaux calciques pour réduire les symptômes de psoriasis », précise Magali Savignac.
Destinationsante.com, 25/11
Le Figaro magazine indique que des chercheurs de Sorbonne Université et du CNRS ont travaillé sur le problème de la conservation de la mémoire numérique et mis au point une technologie de stockage exploitant l’ADN. Appelé ADN Drive, le procédé permet de coder et de stocker l’information dans la double hélice d’ADN. A noter qu’elle n’utilise aucune énergie et ne réclame pas plus du volume d’une tablette de chocolat pour contenir l’ensemble des données mondiales. Les molécules d’ADN peuvent être conservées séchées sur du papier, dans un tube plastique ou dans une capsule en acier inoxydable.
Le Figaro magazine, 26/11
