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Covid-19 : 17 millions de décès seraient liés à la Covid-19, le télétravail pour faire face à la cinquième vague – Lutte contre le VIH chez les enfants – Un moniteur capable de mesurer en temps réel la douleur ressentie par un patient – Violences sexuelles dans l’enfance

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La pandémie aurait causé 17 millions de morts

Le nombre de décès liés à la Covid-19, dans le monde, est officiellement estimé à plus de 5 millions. Mais, le bilan pourrait en réalité être trois fois plus élevé. En effet, un gros travail mis à jour par The Economist, mardi 16 novembre, réévalue le tribut humain à la pandémie à 17 millions de morts. « Ce nombre, revu à la hausse, me semble bien plus crédible », estime Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique et directeur du département santé globale de l’Institut Pasteur, à Paris. « Même avant la Covid, très peu de pays étaient capables de fournir des informations correctes sur leur démographie, et notamment leur mortalité », souligne le démographe et épidémiologiste Jean-Marie Robine, directeur de recherches émérite à l’Inserm. Historiquement, plusieurs zones sont connues pour ne pas communiquer ces chiffres de manière fiable, comme l’Afrique, l’Asie ou encore l’Europe centrale. C’est pourquoi les Nations unies ont mis en place un suivi démographique international en produisant des tables types de mortalité. « Tellement de données sont ainsi fournies clé en main que la plupart des pays n’ont pas fait d’efforts d’organisation, de financement et de structuration pour mettre en place un suivi national d’évolution de leur population, relève M. Robine. Résultat, on estime que seulement 60 à 70 pays sur près de 200 fournissent régulièrement les données de mortalité de leur population. » La rédaction de The Economist a travaillé principalement à partir de la base de données mise à disposition par deux chercheurs, Ariel Karlinsky et Dmitry Kobak.

Le Monde, 18/11

Lutte contre le VIH chez les enfants : inquiétude concernant le retard en Afrique de l’Ouest et centrale

A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, le Sidaction a publié, mercredi 17 novembre, un rapport qui rend compte du retard inquiétant dans la lutte contre le VIH chez les enfants. Pour réaliser cette étude, Sidaction a récolté des données sur l’accès aux ARV (Antiretroviral, un médicament pour traiter l’infection due au VIH), aux examens biologiques et aux tests de résistance pour les enfants. Et le constat est clair : « Les traitements sont souvent inadaptés ou insuffisamment diversifiés. A la fois parce qu’il y a des choix restreints de molécules disponibles et en fait, en termes de recherche et d’ARV disponibles, il n’y a pas assez de choses qui sont faites pour les enfants », explique à Hélène Roger, directrice du pôle analyses et plaidoyer à Sidaction. Les enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre accèdent difficilement aux traitements qui leur sont indispensables, notamment car ils ont des besoins spécifiques. Il leur faut des remèdes « qui soient plus facilement buvables ou prenables donc des comprimés adaptés à la taille de leur bouche, de leur gorge, etc. Et en fait, ces formes-là ne sont pas disponibles partout et ne sont pas disponibles de façon continue. Donc c’est aussi inquiétant », estime-t-elle. De plus, 60 % des enfants de moins de neuf ans qui vivent avec le VIH n’ont pas accès au test de la charge virale, qui permet de mesurer l’efficacité de ces traitements.

Rfi​.fr, 17/11

En bref

Fabien Pagniez, le fondateur de Mdoloris, entreprise lilloise qui a développé un moniteur capable de mesurer en temps réel la douleur ressentie par un patient, était l’invité de « La France bouge » hier sur Europe 1. Il a expliqué les multiples applications de ce dispositif unique au monde. L’appareil développé par Mdoloris a bénéficié du fruit de 23 années de recherche menées par le laboratoire Inserm du CHU de Lille.

Europe1​.fr, Yahoo !, 17/11

Selon le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, il serait souhaitable d’accroître le télétravail pour faire face à la cinquième vague. Il a alerté hier sur le regain de l’épidémie de Covid en cours. Vu les courbes, « on va monter à 1.000, 1.200, 1.400 hospitalisations par jour début décembre », a‑t-il évalué. Soit un peu plus que le pic de la quatrième vague, fin juillet. Actuellement, la moyenne hebdomadaire est de 370 admissions par jour, dont 647 mardi. Par ailleurs, Jean-François Delfraissy a redit sa conviction qu’il faudra à un moment élargir à tous le rappel vaccinal, au-delà des plus de 50 ans et des populations fragiles. La réponse immunitaire suite à la troisième dose est « dix fois » supérieure à celle qui se produit après la deuxième dose, a‑t-il souligné.

Les Echos, 18/11

En l’espace de huit semaines, 6 200 témoignages de violences sexuelles dans l’enfance ont été reçus par la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), suite à l’appel à témoignages lancé en septembre, sans qu’il soit possible cependant de déterminer combien de situations différentes ce chiffre global décrit. « Il se peut que des personnes aient à la fois écrit, appelé, et répondu à des questionnaires », reconnaît l’instance, installée officiellement en mars. Toutefois, cet afflux de témoignages reçus en quelques semaines confirme ce que démontrent déjà les enquêtes existantes : le caractère massif de ces violences, qui touchent environ 160 000 mineurs chaque année. « 80 % des répondants ont été victimes de violences sexuelles dans la famille », détaille la Ciivise.

Le Monde, 18/11

Lire le communiqué de presse du 18/11 : « Maltraitance physique infantile : homogénéiser les recommandations pour optimiser le diagnostic »