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Comment la Covid-19 s’attaque au cerveau, santé mentale des plus jeunes – Comprendre la douleur – Traitement optogénétique de la rétinopathie pigmentaire – Ultratrail scientifique – VIH

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Comment la Covid-19 s’attaque au cerveau

Une équipe réunie au sein d’un consortium européen, dont les travaux sont publiés dans Nature Neuroscience, pense avoir mis au jour le mécanisme par lequel la Covid-19 détruirait les parois des vaisseaux sanguins qui irriguent les neurones, ce qui expliquerait certains troubles neurologiques. Une protéine virale, nommée Mpro, serait capable de « découper » une protéine humaine appelée Nemo, entraînant la mort des cellules endothéliales qui tapissent les vaisseaux sanguins. Cette disparition des cellules endothéliales a deux conséquences, explique Vincent Prevot, directeur de recherche Inserm à l’université de Lille et coauteur de ces travaux : « Les vaisseaux du cerveau sont tout à fait particuliers, car ils empêchent le sang d’y accéder directement, seuls les nutriments (oxygène, glucose…) passent. Mais la mort des cellules endothéliales va rompre cette barrière, comme si on enlevait une brique d’un mur, et dans un premier temps le sang va sortir du vaisseau et créer des micro-hémorragies. Puis quand toutes les cellules endothéliales sont mortes, le sang ne passe plus, le vaisseau devient inopérant et cela crée des zones d’hypoperfusion : les neurones qui attendaient des nutriments ne sont plus nourris correctement. » Il se pourrait malgré tout que le cerveau infecté par le Sars-CoV‑2 dispose de capacités d’autoréparation.

Le Figaro, 17/11

Reprise du communiqué de presse du 21/10/2021 : « Covid-19 : quel impact de l’infection au SARS-CoV‑2 sur l’irrigation vasculaire du cerveau ? »

En bref

Claire Hédon, défenseur des droits, met en garde contre « les risques dévastateurs » du manque de prise en charge de la santé mentale des plus jeunes dans son rapport annuel sur les droits de l’enfant. Troubles anxieux, phobies sociales, addictions… « La crise sanitaire a été un révélateur. Elle a aggravé des problèmes déjà existants », s’est-elle alarmée alors que se tient, samedi prochain, la Journée mondiale des droits de l’enfant. Les demandes de consultation ont explosé et les retards de prise en charge se sont accumulés. 25 départements ne sont pas couverts en pédopsychiatrie ou ont des services uniquement ambulatoires. Des enfants en très grande souffrance sont arrivés dans des services de pédiatrie qui n’avaient pas l’habitude de prendre en charge un tel niveau de souffrance et n’avaient pas les infrastructures adaptées ».

Le Figaro, 17/11

Une conférence spéciale intitulée « Comprendre sa douleur » s’est tenue hier à l’Académie des sciences. Pas moins de trois académies savantes (Académie nationale de médecine, Académie nationale de pharmacie et Académie des sciences) ont participé. A la veille du démarrage du 21e congrès de la Société française d’étude de la douleur (SFETD) qui va à partir de ce mercredi 17 novembre accueillir en présentiel près de 1500 spécialistes à Montpellier, les trois académies ont aussi échangé en direct sur la chaîne Youtube de l’Académie des sciences mardi après-midi. Elle sera très prochainement à retrouver en replay. Cette conférence-débat était proposée par trois grands spécialistes : Alain Serrie (AP-HP, service de médecine de la douleur et de médecine palliative, hôpital Lariboisière, membre de l’Académie nationale de médecine), Joël Bockaert (Institut de génomique fonctionnelle, CNRS-Inserm-Université de Montpellier, membre de l’Académie des sciences) et Michel Hamon (Inserm, Sorbonne Université, membre associé de l’Académie nationale de pharmacie).

Sciencesetavenir​.fr, 16/11

GenSight Biologics rapporte le cas d’un second patient atteint de rétinopathie pigmentaire (RP) à un stade avancé, ayant partiellement recouvré sa fonction visuelle après traitement optogénétique avec GS030. Le traitement optogénétique GS030, qui combine thérapie génique avec l’utilisation de lunettes de stimulation lumineuse, a permis à la patiente de percevoir et de compter des objets un an après l’injection de la thérapie génique de GS030. Le cas de cette patiente a été présenté, dans le cadre d’un point sur l’étude Pioneer, par le Dr José-Alain Sahel, co-fondateur de GenSight Biologics et de l’Institut de la Vision (Sorbonne-Université/Inserm/CNRS) à Paris, lors du Retina Sub-Specialty Day du congrès annuel de l’American Academy of Ophthalmology (AAO) qui se tenait à La Nouvelle Orléans (Etats-Unis) du 12 au 15 novembre.

Yahoo !, 17/11

Le Monde rend compte de l’ultratrail scientifique, organisé le 11 novembre par l’université Caen-Normandie et financé, notamment, par la région Normandie. 13 femmes et 43 hommes, de 24 à 66 ans, ont participé à cet ultratrail qui a débuté sur le viaduc de Clécy (Calvados). A chaque boucle de 26 kilomètres à travers les paysages de la Suisse normande, un passage obligé : se soumettre à une batterie de tests. « Grâce à ces mesures et leur évolution avant, pendant et après la course, nous espérons mieux comprendre la cinétique du corps humain soumis à des efforts intenses, et en privation de sommeil », explique Benoît Mauvieux, coordinateur du projet, chercheur au laboratoire Comète (Inserm, université Caen-Normandie).

Le Monde, édition Science et Médecine, 17/11

Après avoir découvert un premier cas de patient ayant guéri spontanément du VIH, l’équipe de Xu Yu, MD du Ragon Institute de MGH, du MIT et de Harvard, a découvert un second cas. La première patiente, baptisée « patiente de San Francisco », a été présentée en 2020. Dans une étude publiée dans les Annals of Internal Medicine les chercheurs américains font état d’une seconde patiente, baptisée « patiente d’Esperanza », qui présente également une absence totale de séquence virale dans son génome.

Destinationsante​.com, Pourquoidocteur​.fr, Yahoo !, 16/11, Slate​.fr, 17/11