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Covid-19 : causes incertaines du « Covid long », santé mentale des étudiants – Bricoler améliore la compréhension du langage – Antibiorésistance.

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Bricoler améliore la compréhension du langage

Dans la revue Science, les chercheurs de l’Inserm, du CNRS, de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et l’Université Lumière Lyon 2, en collaboration avec le Karolinska Institutet en Suède, expliquent qu’il existe une corrélation entre le fait de savoir manier des outils et la capacité à comprendre des phrases à la syntaxe complexe. Dans leur étude, les chercheurs, Claudio Brozzoli et Simon Thibault, sont même allés plus loin : ils ont réussi à démontrer que l’on pouvait améliorer ses performances en syntaxe en faisant des exercices manuels. Ils ont demandé à un groupe d’adultes d’essayer pendant 30 minutes d’insérer, à l’aide d’une pince, différents pions sur une tablette percée de trous avec différentes inclinaisons. Ensuite, les volontaires devaient répondre à un test de compréhension écrite avec des phrases à la structure plus ou moins complexe. Résultat : les performances au test de lecture étaient meilleures chez les participants ayant fait des travaux manuels par rapport à ceux qui n’avaient rien fait ou qui avaient regardé une vidéo. Et l’inverse est aussi vrai. Après un exercice de compréhension grammaticale, les participants étaient plus habiles pour insérer les pions dans les trous de la tablette.

Francetvinfo​.fr, Pourquoidocteur​.fr, 12/11

Lire le communiqué de presse du 11/11/2021 : » Manier des outils améliore nos compétences langagières »

Les causes incertaines du « Covid long »

Une étude épidémiologique, publiée par la revue JAMA Internal Medicine, remet en cause l’éventualité d’un lien de causalité entre les symptômes du « Covid long » et l’infection par le SARS-CoV‑2. « Il faut faire attention : nos résultats ne disent en aucun cas que les troubles rapportés par les patients sont imaginaires ou nécessairement psychosomatiques, prévient Cédric Lemogne (AP-HP, Inserm, Université de Paris), chef du service de psychiatrie de l’adulte à l’Hôtel-Dieu, et coordinateur de l’étude. Notre analyse se borne à suggérer que la présence de symptômes prolongés ne serait pas spécifiquement associée au fait d’avoir été infecté par le nouveau coronavirus, et non que ces symptômes n’existent pas. Puisque ces patients les ressentent, ces symptômes existent par définition. » Les chercheurs ont utilisé les données de Constances, la plus grande cohorte épidémiologique française. Environ 30 000 de ses membres ont répondu à un questionnaire leur demandant en particulier s’ils pensaient avoir contracté le Covid-19, si un diagnostic ferme avait été posé, et s’ils souffraient d’un ou plusieurs symptômes persistants, quelques semaines après le début de la maladie.

Pourquoidocteur​.fr, 12/11, Le Monde, 13/11

En bref

Les Échos rendent compte des résultats d’une nouvelle étude publiée dans Scientific Reports et réalisée par des chercheurs de l’Inserm et de l’université de Bordeaux qui montrent que la santé mentale des étudiants a été gravement endommagée par la crise sanitaire née de la pandémie de Covid-19. « La comparaison entre étudiants et non-étudiants a rarement été étudiée jusqu’ici. Nous démontrons dans notre étude qu’il existe d’importantes inégalités de santé mentale entre ces deux groupes », explique Mélissa Macalli, première auteure. Ainsi, les échelles de référence employées pour l’évaluation de l’anxiété (le GAD‑7) et de la dépression (le PHQ‑9) ont fait apparaître que, sur l’ensemble de la période, 36,6 % des étudiants présentaient des symptômes dépressifs, contre 20,1 % des non-étudiants, et 27,5 % des symptômes d’anxiété (contre 16,9 % des non-étudiants). De plus, 12,7 % des étudiants ont rapporté des pensées suicidaires (contre 7,9 %).

Les Échos, 15/11

Reprise du communiqué de presse du 09/11/2021 : « Covid-19 : Le lourd impact de l’épidémie sur la santé mentale des étudiants, notamment pendant les périodes de confinements »

Avec son projet Phag-One, retenu récemment dans le cadre d’un appel à projets sur l’antibiorésistance piloté par l’Agence nationale de recherche (ANR), les Hospices civils de Lyon veulent produire des phages thérapeutiques, explique La Tribune. Piloté par les Hospices Civils de Lyon, en lien avec l’Université Claude Bernard Lyon 1 et le Centre International de Recherche en Infectiologie, ce projet associe déjà plusieurs institutions, bien au-delà de la métropole lyonnaise : le CEA de Grenoble, des équipes Inserm et CNRS de Montpellier, Paris-Saclay, Versailles-Saint Quentin et Bordeaux.

La Tribune, 13/11