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Covid-19 : Covireivac, variants et tests PCR, vaccination – Effets du glyphosate sur le microbiote intestinal – Traitement des cancers

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Covid-19 : le candidat vaccin de Janssen va être testé par Covireivac

Un essai clinique vaccinal de phase 3 contre la Covid-19 va démarrer via la plateforme Covireivac, mise en place sous l’égide de l’Inserm. Celui-ci concerne le candidat vaccin de Janssen, la division pharmaceutique du groupe Johnson & Johnson, pour évaluer son efficacité et sa sécurité avec deux injections. Les premiers résultats issus d’un autre essai clinique de phase 3 s’annoncent prometteurs. Il s’agit d’un essai de phase 3 mené dans plusieurs pays dont la France, l’Allemagne, l’Espagne et la Belgique qui étudie l’innocuité et l’efficacité d’un schéma à deux doses par rapport à un placebo auprès de 30 000 participants. En France, l’essai clinique sera conduit par l’Inserm dans le cadre de sa plateforme Covireivac et 1175 volontaires seront inclus. Huit centres ont été sélectionnés (deux centres en Île de France, trois en Occitanie, un en Nouvelle Aquitaine, un en Auvergne Rhône Alpes et un dans le Grand Est) soit environ 150 participants par centre.

Santemagazine​.fr, 02/02

Lire le communiqué de presse du 01/02/2020 : « Essais vaccinaux contre la Covid-19 : le candidat vaccin développé par le laboratoire Janssen va être testé par Covireivac »

Perturbation du microbiote par le glyphosate à des doses très faibles

Une équipe de chercheurs français, italiens, britanniques et néerlandais, conduits par Michael Antoniou et Robin Mesnage (King’s College de Londres, Royaume-Uni), a publié, dans la revue Environmental Health Perspectives (EHP), des résultats indiquant que l’exposition alimentaire au glyphosate perturbe le microbiote intestinal d’animaux de laboratoire et ce, à des niveaux d’exposition considérés comme sans effets par les autorités réglementaires. Avec ses additifs présents dans la version commerciale européenne la plus courante (vendue en France sous le nom Roundup Star 360), l’herbicide produit des marqueurs de stress oxydatif aux plus faibles doses d’exposition. Les auteurs observent aussi, chez les animaux exposés, une accumulation de certaines substances dans l’intestin, notamment d’acide shikimique, indiquant que l’enzyme bloquée par le glyphosate chez les végétaux est aussi inhibée dans l’intestin. « C’est, à ma connaissance, la première fois que ce phénomène est démontré chez un vertébré, indique le toxicologue Xavier Coumoul (Inserm, université de Paris), qui n’a pas participé à ces travaux. C’est d’autant plus notable que l’effet est mis en évidence au niveau d’exposition de la dose journalière admissible pour les humains. » Cependant, ajoute M. Coumoul, « il n’est pas certain que la population humaine, en Europe en tout cas, soit effectivement exposée à de tels niveaux par voie alimentaire ».

Le Monde, 03/02

En bref

Dans un article intitulé « Et mon variant à moi, c’est lequel ? », Le Parisien explique que certains laboratoires envoient désormais un compte-rendu du test PCR, mais c’est loin d’être systématique. Depuis dix jours, des kits PCR spécifiques – trois sont pour l’instant homologués – permettent en effet de distinguer les variants en circulation et de suspecter leur présence dans l’échantillon. Cette double analyse concerne plusieurs milliers des 20 000 nouveaux infectés quotidiens en France. « L’essentiel est que l’information remonte dans les bases de données pour un suivi collectif. Il n’y a pas de logique individuelle à avoir », indique Jean-Michel Pawlotsky, chef du pôle de biologie médicale à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne).

Le Parisien, 03/02

« Face au poison des cellules persistantes, la créativité des chercheurs comme antidote », titre Le Monde qui se penche sur le cancer. Bombardés de traitements, de petits bataillons de cellules cancéreuses survivent, tapis dans l’organisme. Ces cellules furtives, souvent, finissent par se réveiller. « Elles peuvent être à l’origine de métastases ou de rechutes précoces ou tardives, relève la professeure Caroline Robert, chef du service de dermatologie à Gustave-Roussy et codirectrice d’une équipe de recherche sur le mélanome (Inserm, Villejuif). Quand un cancer est métastatique, les traitements peuvent offrir des rémissions très durables, voire des guérisons. Mais celles-ci sont très rares. » Les chercheurs tentent de démasquer ces cellules, afin de les neutraliser avant qu’ils ne provoquent des rechutes.

Le Monde, 03/02

Alors que les premières doses du vaccin d’AstraZeneca arrivent, Emmanuel Macron a annoncé hier soir sur TF1 que les Français qui le souhaitent pourront tous être vaccinés « d’ici à la fin de l’été ». Il a aussi estimé que, « début mars », 80 % des pensionnaires des Ehpad qui le veulent auront été immunisés, ce qui correspond à 500 000 personnes. En attendant, les 400 000 premières doses d’AstraZeneca devraient arriver à partir de dimanche. L’avis de la Haute Autorité de santé (HAS), rendu hier, pourrait néanmoins rebattre les cartes de la stratégie. Lors des essais cliniques, nés dans plusieurs pays, le vaccin d’AstraZeneca a été très peu testé chez les plus de 65 ans, ce qui n’a pas permis de mesurer son efficacité dans cette population. La Haute Autorité a donc suivi l’Allemagne mais a choisi d’aller contre l’Agence européenne des médicaments (EMA), qui avait approuvé l’utilisation de ce vaccin dans les 27 pays à toute personne de plus de 18 ans.

Le Parisien, 03/02