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Eco-anxiété chez les plus jeunes ; Covid-19 : le variant AY.4.2, chatbot et hésitation vaccinale ; Journée mondiale dédiée à l’AVC ; Les 100 ans de l’insuline

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Une étude sur l’éco-anxiété chez les plus jeunes

Alors que la COP26 de Glasgow approche, Libération s’intéresse à un phénomène qui prend de l’ampleur chez les jeunes : l’éco-anxiété, sentiment de détresse liée aux crises climatiques et écologiques. Selon une étude internationale, menée par les spécialistes de la santé mentale auprès de 10 000 jeunes de 16 à 25 ans, ils seraient 60% à en souffrir. Cette forme de stress pré-traumatique est « une réaction naturelle et légitime », souligne la docteure Laelia Benoit, pédopsychiatre. Pour elle, « le rôle des psychiatres et psychologues n’est pas ici de soigner des individus mais plutôt de faire de l’éducation ». Chercheuse associée à l’Inserm, elle s’est expatriée pour mener son étude transnationale « Earth Emotions » à l’université américaine de Yale : au centre de ses recherches, la tranche d’âge des 6 – 17 ans, en France, aux Etats-Unis et au Brésil. Son travail, qui a débuté au printemps et va durer deux ans, vise à mieux comprendre les émotions et les actions des jeunes face au changement climatique. Cette fois, la méthode n’est pas quantitative mais qualitative. Chez les moins de 10 ans, la tristesse et l’anxiété concernant des choses concrètes apparaissent en premier. Pour les 12 ans et plus peut s’ajouter la colère, provoquée « par l’indifférence des autres, soit des ados de leur âge, soit des adultes », note la chercheuse. Et à partir de 14 ans, les sentiments se rapprochent de ceux ressentis par les adultes, avec la honte de ne pas faire assez. Autre constat intéressant : moins le changement climatique est abordé tôt en famille, plus la colère sera exacerbée plus tard.

Libération, 29/10

Covid-19 : le variant AY.4.2 commence à faire parler de lui

L’Opinion se penche sur « le petit dernier de la famille Delta », à savoir le variant AY.4.2, qui « commence à faire parler de lui ». Repéré il y a plusieurs mois, il « semble progresser de façon notable depuis septembre », relève Santé publique France. On en retrouve désormais trace dans une trentaine de pays, dont la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Pologne, l’Irlande, l’Italie, le Danemark et, dans une moindre mesure, la France (19 cas). AY.4.2. est une souche virale du variant delta équipée de deux mutations de sa protéine Spike, cette zone du virus qui est l’une des cibles privilégiées des vaccins. Pour Santé publique France, cela peut « avoir un impact sur l’échappement à la réponse immunitaire ». En clair, AY.4.2. pourrait avoir le pouvoir de recontaminer une personne immunisée par une infection à la Covid-19 antérieure ou par le vaccin. A ce jour, il ne s’agit que d’une crainte, pas d’un fait, souligne L’Opinion. Reste une triple inconnue : est-il plus contagieux, plus agressif et plus résistant à la vaccination que le delta ?

L’Opinion, 29/10

En bref

Anne-Laure Dagnet, dans sa chronique consacrée à la science sur Franceinfo, souligne qu’une simple discussion avec un chatbot peut inciter certaines personnes à se faire vacciner contre la Covid-19. L’idée de départ était que la communication de masse avec des publicités à la TV et à la radio ne marche pas. Elle évoque le déroulement de l’échange avec le chatbot, développé par les chercheurs en sciences cognitives du CNRS, de l’Inserm et de l’École nationale supérieure, capable de répondre en quelques minutes à 51 questions sur le vaccin et ses effets secondaires. 37% des personnes ayant testé le chatbot sont ressortis avec un avis positif sur le vaccin, relève Relaxnews.

Relaxnews, Franceinfo, 28/10

Lire le communiqué de presse du 28/10/2021 : Covid-19 : un chatbot pour répondre à l’hésitation vaccinale

Francebleu​.fr évoque la journée mondiale dédiée à l’AVC, qui touche chaque année 155 000 nouvelles personnes en France. Contrairement aux idées reçues, cet accident ne touche pas uniquement les personnes les plus âgées, rappelle la Société française neuro-vasculaire. Chez les patients, 25% ont moins de 65 ans, et 10% ont moins de 45 ans. C’est d’ailleurs dans cette population, plus jeune, que le nombre d’AVC est en nette augmentation, précise l’Inserm.

Francebleu​.fr, 29/10

William Rostène, neuroendocrinologiste, directeur de recherche émérite à l’Inserm au sein de l’Institut de la vision de Paris et ancien président de la Société de biologie, était un des invités jeudi de « La méthode scientifique » sur France Culture. Discussion du jour : « Insuline : 100 ans, ça pique ! ». Il a notamment évoqué les différentes formes génétiques du diabète.

France Culture, 28/10

Lire le dossier du 28/10/2021 : Diagnostiquer, traiter et accompagner les patients atteints de diabète atypique