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Covid-19 : partage mondial d’informations, pas de liens entre vaccination et décès, solutions prophylactiques et thérapeutiques, pilule molnupiravir.

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COVID-19 : vers un partage mondial d’informations

Alors que de nouveaux foyers d’infection de COVID-19 se succèdent, certains des 400 experts présents au sommet mondial de la santé, qui s’est ouvert dimanche à Berlin et s’achèvera mardi 26 octobre, ont souligné que le chemin serait long avant de tourner cette page sanitaire noire. Mais un premier message a émergé, rapporte le quotidien Les Échos : pour limiter les méfaits de futures pandémies, une coopération internationale musclée s’impose dans le partage d’informations. Une pierre concrète de cette coopération a été posée le 1er septembre à Berlin avec l’inauguration du centre d’information de l’OMS sur les pandémies en présence d’Angela Merkel et du directeur général de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Cette plateforme, financée à hauteur de 30 millions d’euros par an par l’Allemagne, réunira scientifiques, innovateurs, responsables politiques et représentants de la société civile du monde entier.

Les Échos, 26/10

Est-il exact qu’aucun décès n’est imputable à la vaccination contre la Covid-19 en France ?

« Il n’y a pas, à ce stade, de cas de décès avéré imputable à la vaccination » , a déclaré Olivier Véran le 15 octobre face à la commission des lois de l’Assemblée nationale. Auditionné à l’occasion de l’examen du projet de loi visant à prolonger l’état d’urgence sanitaire, le ministre de la Santé s’appuyait sur les rapports publics et transparents de l’ANSM, précise Libération. Cette déclaration a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part des antivax. « Pour les vaccins Pfizer et Moderna, Olivier Véran est dans le vrai. Mais il y a bien eu des décès liés notamment à l’injection du vaccin AstraZeneca » tempère Jean-Daniel Lelièvre, immunologue et expert à la Haute autorité de Santé. Depuis mai, une balance bénéfice-risque est mise jour pour chaque vaccin et disponible en ligne sur le site du gouvernement. Elle a été développée par l’équipe du centre d’épidémiologie clinique de l’hôpital Hôtel-Dieu AP-HP, l’Inserm et l’Université de Paris. L’outil permet notamment de visualiser le risque de décès, d’hospitalisation et de Covid long avec et sans vaccination, reflétant la situation sanitaire à un moment donné.

Libération, 25/10

En bref

Malgré l’efficacité de la stratégie vaccinale, la Covid-19 fait des dégâts considérables sur le système immunitaire des patients durement touchés. « C’est pourquoi, après un temps d’hésitation, les laboratoires se sont décidés à investir significativement pour développer des solutions prophylactiques et thérapeutiques », explique Alexandre Fraichard, fondateur de GenOway. Spécialisée dans la fourniture de souris OGM pour les études précliniques, la société a annoncé lundi la finalisation du premier modèle humanisé qui reproduit fidèlement la complexité de la pathologie observée chez les patients hospitalisés. Une première mondiale, souligne le quotidien Les Échos.

Les Échos, 26/10

Alors que la campagne de rappel vaccinal contre la Covid-19 se déploie progressivement en France, la troisième dose pourrait aussi se présenter sous forme de comprimé. L’Agence européenne des médicaments (EMA) vient en effet d’annoncer le lancement de l’examen accéléré de la pilule molnupiravir développée par la firme américaine Merck. Ce médicament permettrait de diviser par deux les risques d’hospitalisation et de décès liés à la Covid-19, selon les résultats de ses essais cliniques. S’il est approuvé, le molnupiravir deviendrait le premier médicament sous la forme d’un comprimé à être mis sur le marché. Jusqu’ici, les médicaments antiviraux développés par les laboratoires n’ont pas été très convaincants contre la Covid, rappelle La Tribune. Toutefois, les experts ont averti que ce traitement ne constituait pas un remède miracle et qu’il devrait compléter les vaccins, pas les remplacer.

La Tribune, 26/10