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Retour des maladies hivernales ; Expertise collective sur la consommation d’alcool ; Prédire la survenue d’arythmies cardiaques grâce à l’IA ; Passe sanitaire maintenu jusqu’à l’été 2022 ; Nouveau mode d’emploi de la PMA

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Retour des maladies hivernales

Avec le relâchement des gestes barrière, les virus de saison reviennent. La réapparition de la grippe et de la bronchiolite inquiète les médecins. Maux de ventre, nez qui coule, quintes de toux, ce n’est donc pas la Covid-19. « Mais plutôt des gastros et surtout des rhinopharyngites carabinées », s’exclame le Dr Jean-Paul Hamon, médecin de Clamart (Hauts-de-Seine). « On en voyait aussi l’an dernier, mais infiniment moins, rebondit Serge Smadja, secrétaire général de SOS Médecins. C’est bien plus net en ce mois de septembre. Tous les virus de la rentrée sont là. » A peine quinze jours après la fin des vacances, les courbes ont commencé à s’envoler. Selon les dernières données de Santé publique France, les interventions de SOS Médecins pour « pathologies ORL et respiratoires » ont bondi de 58 % chez les enfants et de 25 % chez les 15 – 74 ans. Entre le 13 et le 19 septembre, « le taux d’incidence des cas d’infection respiratoire aiguë vus en consultation (ou en téléconsultation) de médecine générale a été estimé à 65 cas pour 100.000 habitants », indique le Réseau Sentinelles dans son dernier bulletin épidémiologique. Côté gastro, « le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë a été estimé à 82 cas pour 100.000 habitants ». Même ascension du côté des urgences. « Ce qui se passe est assez logique, confirme Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille (Nord). C’est la traduction d’un retour à la vie plus normale. Souvenez-vous, l’automne dernier, la situation était bien différente : nous vivions confinés, sous couvre-feu, avec des cours en distanciel à l’université. »

20Minutes​.fr, 29/09, Aujourd’hui en France, 30/09

Consommation d’alcool : l’Inserm milite pour une véritable politique de santé publique

L’Inserm indique, dans sa dernière expertise, que nous payons « un lourd tribut sanitaire et social lié à la popularité de la consommation de boissons alcoolisées ». La France est parmi les pays les plus gros consommateurs d’alcool au monde. Dans le détail, « en 2015, on estimait que 41 000 décès, soit 11 % des décès chez les hommes et 4 % chez les femmes de 15 ans et plus, étaient attribuables à l’alcool », poursuit l’expertise. « Le coût social était estimé à 118 milliards d’euros en 2010, soit une perte de 6 % du PIB », ajoute l’Inserm. Contrairement à une idée reçue, « les effets délétères de l’alcool concernent tout le monde, et pas seulement les personnes qui ont une dépendance ou un trouble lié à cette substance », souligne Mickael Naassila, directeur du Groupe de recherche sur l’alcool et les pharmacodépendances. « La consommation faible mais quotidienne présente des risques », indique-t-il. C’est pourquoi l’expertise de l’Inserm n’évoque plus de « seuils de risque » mais des « repères de consommation à moindre risque ». Soit 2 verres par jour et 10 verres par semaine maximum, selon les recommandations revues à la baisse en 2017 par Santé publique France. « L’alcool, et surtout sa surconsommation, sont un enjeu de santé publique majeur, paradoxalement méconnu et sous-médiatisé », explique l’Inserm. Et ce tabou « contraste avec une image plutôt valorisée, voire valorisante, de l’alcool notamment chez les jeunes, et en tout cas une perception banalisée de sa consommation ».

Destinationsante​.com, 29/09

Lire le dossier sur l’expertise collective du 28/05/2021 : « Réduction des dommages associés à la consommation d’alcool »

En bref

Des scientifiques ont mis au point un modèle capable, grâce à l’intelligence artificielle, de prédire la survenue d’arythmies cardiaques, rapporte Relaxnews. Ce modèle est actuellement en phase de test par les professionnels de santé de l’AP-HP. Dans leur article, publié dans European Heart Journal, les scientifiques expliquent l’intérêt de leur modèle pour prédire le risque de survenue d’une torsade de pointe, un trouble cardiaque potentiellement mortel. Le modèle effectue ses premiers tests dans les AP-HP avec des scientifiques de l’IRD, de l’Inserm ou encore de la Sorbonne.

Relaxnews, 29/09

D’abord prévu jusqu’au 30 septembre, puis prolongé jusqu’au 15 novembre, le passe sanitaire pourrait finalement être de nouveau étendu, et cette fois-ci de plusieurs mois, au-delà de l’élection présidentielle. Le gouvernement veut en effet « maintenir la possibilité de recourir » au passe sanitaire « jusqu’à l’été » 2022, a déclaré hier son porte-parole Gabriel Attal, confirmant qu’un projet de loi en ce sens serait présenté le 13 octobre en Conseil des ministres, puis débattu au Parlement. « Il faut se donner les moyens pendant encore plusieurs mois d’avoir la possibilité de recourir à des mesures, si c’est nécessaire, pour protéger les Français », a indiqué Gabriel Attal à l’issue du Conseil des ministres. « Notre souhait, notre espoir c’est que ça ne soit pas le cas », a‑t-il insisté.

Les Echos, 30/09

Age limite, congélation des ovocytes, Le Figaro rend compte du nouveau mode d’emploi de la PMA. Les décrets d’application de la nouvelle loi de bioéthique, initialement annoncés dans la foulée de l’adoption du texte cet été, ont été publiés hier au Journal officiel. A partir de ce jeudi, des couples de femmes et des femmes célibataires pourront entamer une assistance médicale à la procréation. L’insémination artificielle ou le transfert d’embryons conçus par FIV peuvent être réalisés jusqu’au 45e anniversaire de la femme, précise le décret. Il s’agit donc d’un « élargissement de l’âge auquel toutes les femmes peuvent réaliser une PMA remboursée », indique Florence Brugnon, présidente de la Fédération des Blefco, qui regroupe tous les professionnels, publics et privés, des laboratoires d’assistance médicale à la procréation.

Le Figaro, 30/09