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Sanofi renonce à son vaccin ARN messager ; Remboursement des consultations de psychologues ; Thérapie génique

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Sanofi renonce à son vaccin à ARN messager

Sanofi a décidé d’arrêter le développement clinique de son vaccin à ARN messager contre la Covid-19. En effet, aller jusqu’au terme du développement de ce vaccin, commencé en mars 2020, pourrait prendre des mois, surtout dans un contexte de ralentissement épidémique dans les pays les plus facilement accessibles. De plus, il n’y aurait pas vraiment de place pour lui dans un marché saturé par les 12 milliards de doses, tous vaccins confondus, qui devraient être produites d’ici à la fin de l’année et les 24 milliards de doses supplémentaires attendues d’ici à l’été 2022, comme l’a reconnu Thomas Triomphe, qui dirige la branche vaccins de Sanofi, à l’occasion d’une conférence de presse hier. En revanche, s’agissant de l’autre vaccin contre la Covid, à base de protéines recombinantes qu’il développe avec le britannique GSK, Sanofi est dans la dernière ligne droite des essais cliniques avec un essai de Phase III en cours dont les résultats sont attendus avant la fin de l’année. Une autre étude clinique de Phase III est également en cours avec un produit qui intègre des protéines de la souche bêta (sud-africaine) et alpha (anglais) pour une utilisation comme dose de rappel. Pour ces vaccins-là, Sanofi espère encore trouver preneur.

Challenges​.fr, 28/09, Les Echos, 29/09

Remboursement des consultations de psychologues

En clôture des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie qui se tenaient lundi et mardi, Emmanuel Macron a annoncé hier la création de 800 postes dans les centres médico-sociaux et le remboursement de consultations chez le psychologue de 30 euros. Reconnaissant « une perte d’attractivité » de la psychiatrie « qu’on appelle fermeture de lits mais qui est en fait une désaffection », il a assuré vouloir mettre « les moyens » pour renverser la vapeur. Cela se traduit, au niveau humain, par plusieurs efforts, le plus symbolique étant la création de 800 postes dans des centres médico-psychologiques, structures locales accessibles gratuitement à tous, où les délais pour obtenir un rendez-vous peuvent atteindre à certains endroits dix-huit mois. Emmanuel Macron a aussi annoncé la création d’une quarantaine d’équipes mobiles pour aller à la rencontre des populations isolées et une augmentation du nombre d”« infirmiers en pratique avancée » (plus autonomes, spécialisés, capables de renouveler des ordonnances par exemple) supérieure à ce que prévoyait le « Ségur de la santé ». Face à la désaffection évidente du personnel soignant pour le secteur, notamment les psychiatres, le président de la République a rappelé que le « Ségur de la santé », avec ses 8,2 milliards d’euros en 2021, allait permettre une revalorisation des carrières. La revalorisation des consultations en libérale avait, elle, déjà été actée avec l’Assurance maladie cet été. Autre mesure attendue, la généralisation à tout le territoire des consultations de psychologue remboursées par la Sécurité sociale sur prescription médicale, à hauteur de 40 euros la première et 30 euros les suivantes.

Le Figaro, Les Echos, 29/09

En bref

Les Echos consacrent un article à Elvire Gouze, experte en thérapie génique à l’Inserm, qui a créé InnoSkel en septembre 2020, à Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes) pour comprendre les origines du nanisme et traiter les maladies rares du squelette. Cette biotech souhaite développer une plateforme de thérapie génique destinée à traiter quelque 250 formes de dysplasies (ou anomalies) du squelette. Cette nouvelle aventure entrepreneuriale est un essaimage de l’institut de biologie Valrose de l’Inserm où Elvire Gouze dirige une équipe de recherche. « Il n’existe actuellement aucune thérapie curative. En nous attaquant aux défauts de gènes, nous ouvrons la voie à la conception de médicaments spécifiques », souligne la présidente de la biotech.

Les Echos, 29/09

Lire le dossier : « Thérapie génique : Une recherche de longue haleine qui porte ses fruits »