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Plan national de développement des soins palliatifs ; Les enzymes, des expertes pour purifier l’organisme ; Consommation de pommes de terre et tension artérielle ; Covid-19 : des vaccins pour les pays les plus démunis, découverte de nouveaux coronavirus

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Plan national de développement des soins palliatifs

Le plan national de développement des soins palliatifs, présenté hier par le ministre de la Santé, Olivier Véran, promet un maillage territorial plus serré des structures de soins et une meilleure diffusion de la culture palliative. Le plan propose notamment d’étoffer les équipes mobiles de soins palliatifs, ces unités chargées de sensibiliser et conseiller les soignants à l’accompagnement de fin de vie. Car « si de vrais efforts de formation ont été faits, ces dernières années », reconnaissent les docteurs Olivier Mermet et Bruno Richard, les deux copilotes du plan, les professionnels et les équipes médicales appelées « de premier recours » (médecins généralistes, infirmiers…) doivent néanmoins continuer à être « sensibilisés au sujet » et « soutenus ». En parallèle, les deux médecins plaident pour la mise en place d’astreintes en soins palliatifs dans les Ehpad, ainsi que le développement de postes d’infirmiers de nuit, pour « maintenir les thérapeutiques, même hors journée ». Quand on lui parle « ressources » et enveloppes budgétaires, Olivier Mermet se montre optimiste : « On ne peut pas donner le budget de chaque action. Mais l’engagement du ministère, c’est qu’il y aura les ressources suffisantes. » Plus précisément, le gouvernement a prévu d’engager 171 millions d’euros pour la période 2021 – 2024. Dont 59 millions dans les mesures nouvelles.

La Croix, 23/09

En bref

Sciences et Avenir, qui publie un Hors-Série intitulé « Quand le corps se répare », explique notamment que les enzymes qui travaillent nuit et jour dans le foie sont des expertes pour purifier l’organisme. Robert Barouki, toxicologue à l’Inserm, indique : « Une vingtaine d’enzymes sont capables de reconnaître des milliers de substances exogènes, de les détoxifier ou de les éliminer ». Si l’on veut les aider, une seule solution, explique la revue : s’exposer à moins de toxines. Par ailleurs, dans un entretien accordé au mensuel, Alain Fischer, immunologue, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, explique que « notre immunité ne dépend pas seulement de notre patrimoine génétique ».

Sciences et Avenir – La Recherche, Hors-Série, 01/10

Selon une étude américaine, publiée dans la revue Nutrient, la consommation de pommes de terre permettrait de faire baisser la pression artérielle des personnes souffrant d’hypertension. Pour mener à bien cette étude, les chercheurs ont analysé l’effet d’une alimentation riche en potassium, provenant d’un aliment entier (la pomme de terre) ou d’un supplément de potassium, sur la pression artérielle. 39 participants souffrant d’hypertension ont participé à l’étude et ont suivi plusieurs régimes sur une période de 17 jours : un régime classique (généralement pauvre en potassium), un régime supplémenté en potassium et un régime comportant des pommes de terre. Résultat, les personnes ayant suivi un régime à base de pommes de terre (au four ou bouillies) avaient une pression sanguine systolique moins élevée (-2,6 mmHg) que celle ayant un régime classique (-6 mmHg).

Pleinevie​.fr, 22/09

Dans un rapport publié hier, Amnesty International invite les géants du secteur pharmaceutique à destiner jusqu’à la fin de l’année les doses de vaccin produites pour combattre la Covid-19 aux pays les plus démunis. « Toutes les entreprises doivent donner la priorité à l’augmentation de la disponibilité des vaccins dans les régions et les pays moins riches », indique le document, intitulé « Une double dose d’inégalité ». Dans les cent jours qui restent jusqu’à la fin de l’année, il faudrait « fournir 50 % de leur production de vaccins » à ces pays « afin que 1,2 milliard de personnes supplémentaires puissent être totalement vaccinées ».

L’Humanité, 23/09

Des scientifiques de l’Institut Pasteur, à Paris et au Laos, ainsi que de l’université du Laos ont découvert des nouveaux coronavirus très proches du Sars-CoV‑2. Ces découvertes sont mises en ligne sur le site Research Square en attendant leur publication, et réalisées grâce à des prélèvements sur plusieurs centaines de chauves-souris dans le nord du Laos, près de la frontière chinoise. « C’est une découverte très importante, qui ne clôt pas toutes les interrogations, mais montre qu’en multipliant les analyses on peut lever les parts d’ombre qui demeurent sur cette question cruciale des origines de l’épidémie de la Covid-19 », commente Étienne Decroly, virologue à l’université d’Aix-Marseille. Ces virus laotiens permettent de disculper définitivement le pangolin d’être le porteur du virus à l’origine de la Covid-19 et ils pointent vers une origine géographique entre le nord de la péninsule indochinoise et le sud de la Chine.

Le Figaro, 23/09