Naissance d’une nouvelle agence sur les maladies infectieuses
Une nouvelle agence sur les maladies infectieuses a vu le jour le 1er janvier, indique Le Monde. Elle est issue du rapprochement de l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS), avec le consortium Reacting (Research and Action Targeting Emerging Infectious Diseases), créé en 2013 sous l’égide de l’Inserm, et regroupant des équipes et des laboratoires « afin de préparer et coordonner la recherche pour faire face aux crises sanitaires liées aux maladies infectieuses émergentes ». La nouvelle agence aura aussi pour rôle de travailler de manière pluridisciplinaire sur ces maladies infectieuses émergentes comme Ebola, Zika ou la Covid-19. Cette structure « vise à donner un nouvel élan à la recherche sur les maladies infectieuses émergentes tout en gardant ses missions actuelles », indiquait début décembre Gilles Bloch, président de l’Inserm, pour qui « l’idée est d’organiser une réponse rapide aux événements majeurs tels que celui de l’année 2020 ». Son nouveau nom sera « ANRS, maladies infectieuses émergentes ». Elle sera présidée par Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Bichat (AP-HP) et membre du conseil scientifique Covid-19, précise le journal.
Le Monde, 02/12
Promotions de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite
Cette année, les promotions de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite ont largement distingué des citoyens engagés dans la lutte contre la Covid-19, constate La Croix. Avec quatre promotions en une, pour cause d’épidémie, près de 4 000 personnes ont reçu les honneurs de la Légion d’honneur ou de l’ordre national du Mérite le 1er janvier 2021. Les deux tiers ont été décorés au titre de leur investissement contre la Covid-19. Parmi les praticiens hospitaliers, figurent Anne-Claude Crémieux, spécialiste des maladies infectieuses, Marie-Paule Kieny, virologue à l’Inserm, et Karine Lacombe, cheffe de service à l’hôpital Saint-Antoine à Paris. Côté recherche, deux Nobel sont distinguées : Emmanuelle Charpentier, microbiologiste et généticienne, et Esther Duflo, économiste et professeure au Massachusetts Institute of Technology (MIT).
La Croix, 04/01
En bref
Dans un entretien au Figaro, le Pr Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Bichat et membre du Conseil scientifique, fait le point sur la situation épidémique de la Covid-19 en France. Selon lui, « la situation épidémique reste brouillée. Nous sommes toujours sur un haut plateau, avec une situation très différente entre l’est et l’ouest du pays ». « Il semble que les Français aient été assez raisonnables à Noël », indique-t-il. Il ajoute cependant : « En revanche, la rentrée représente un vrai risque avec les effets cumulés des festivités du 31 et de la reprise des cours à l’école ».
Le Figaro, 04/01
Une étude, menée par Santé publique France du 5 au 11 octobre 2020, révèle que 7,9 % de la population française avait été infectée à cette période par la Covid-19. L’agence sanitaire, qui révèle ces données dans son point épidémiologique hebdomadaire publié jeudi 31 décembre, s’appuie sur 3 361 prélèvements sanguins, effectués partout en France, sur des personnes de tous âges. Une prochaine enquête sera réalisée par Santé publique France en ce début d’année 2021 pour établir l’impact du rebond de l’épidémie observé cet automne et des fêtes de fin d’année. Mais, les résultats ne devraient pas être connus avant plusieurs semaines voire quelques mois.
LeParisien.fr, 01/01
Aujourd’hui en France explique que, malgré le froid qui d’habitude provoque à cette période une progression des virus grippaux, cette année, ces derniers ont totalement disparu. Les derniers chiffres montrent qu’il n’y a pas du tout de complications graves liées à la grippe, car elle ne circule quasiment pas. Le respect des gestes barrière avec la Covid-19 y a fortement contribué.
Aujourd’hui en France, 01/01
Le Figaro indique que l’expérimentation du cannabis médical débutera en France « au plus tard à compter du 31 mars » selon le décret publié le 7 octobre dernier au Journal officiel, et durera deux ans à compter de l’inclusion du premier patient. « L’utilisation du cannabis médical dans certaines indications ayant été jugée pertinente, l’objectif est maintenant de tester le circuit de ces médicaments, de leur prescription par le médecin à leur délivrance par le pharmacien en passant par leur approvisionnement », indique Nathalie Richard, responsable de l’expérimentation à l’ANSM. 3000 patients, dont les symptômes ne peuvent être soulagés par les traitements classiques, seront inclus dans cette phase.
Le Figaro, 04/01
