Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : un candidat vaccin français pour rebooster l’immunité, plusieurs médicaments dont deux antiviraux – Attentats du 13 novembre 2015 et stress post-traumatique – Nutri-Score

A+ / A-

13-Novembre : près de six ans après, le traumatisme est toujours prégnant

Près de six ans après les attentats jihadistes, le 13 novembre 2015, les plus meurtriers commis en France – 130 morts – les plaies ne sont pas refermées chez les victimes et leurs proches. Intrusions d’images, de bruits ou d’odeurs, troubles du sommeil, cauchemars, réactions disproportionnées à des situations banales : la liste des traumas est longue, leurs manifestations plurielles et varient énormément d’une personne à une autre. Si le temps a atténué les effets du choc chez certains, il reste encore prégnant et les « états de stress post-traumatique » (ESPT) nombreux chez d’autres, relève le Pr Francis Eustache, neuropsychologue à l’Inserm et codirecteur du programme « 13-Novembre ». Né dans l’urgence, ce travail scientifique tentaculaire s’intéresse à la construction et l’évolution de la mémoire des attentats (« étude 1.000 ») et à l’impact des chocs traumatiques sur la mémoire (étude « Remember ») sur une période de dix ans. Entre la première phase de 2016 et la seconde de 2018 – la troisième est prévue cette année, la dernière en 2026 – les chercheurs ont constaté « une petite amélioration en terme de quantité et de sévérité de symptômes traumatiques mais cette amélioration reste modeste », explique le Pr Eustache. Même constat pour Denis Peschanski, qui pilote « l’étude 1.000 », quatre campagnes d’entretiens filmés. « Le souvenir s’efface mais le traumatisme reste présent », note-t-il, avec certaines personnes qui vont toujours « très mal ».

AFP, Le Journal du Dimanche, France Inter, 05/09

Reprise du communiqué de presse du 13/02/2020 : « Stress post-traumatique : Nouvelles pistes pour comprendre la résilience au trauma »

Covid-19 : un candidat vaccin français pour rebooster l’immunité

Un prototype de vaccin a été mis au point par des chercheurs de l’Institut de recherche vaccinale de l’Inserm, en collaboration avec les universités Paris-Est Créteil et Paris-Saclay, ainsi que le CEA. « Nous avons adapté une plateforme sur laquelle nous travaillions depuis une dizaine d’années dans le cadre de la lutte contre le VIH », explique l’immunologiste Yves Lévy, pilote du projet. Dès février 2020, l’équipe a eu l’intuition que les produits de première génération ne suffiraient pas à stopper l’épidémie et qu’il faudrait un jour proposer des rappels pour booster l’immunité et/ou faire échec aux variants. Son candidat vaccin très innovant, dont l’efficacité sur l’animal est l’objet d’un article paru le 1er septembre dans la revue Nature Communications, vise à contrecarrer ces deux limites. Sa cible est plus étendue que celles des plateformes à ARN ou à adénovirus aujourd’hui sur le marché. « Tous se concentrent sur la protéine Spike, porte d’entrée du virus dans l’organisme mais aussi talon d’Achille des vaccins actuels car elle mute, décrit le Pr Lévy. Grâce à des analyses bio-informatiques et à l’aide de l’intelligence artificielle, nous ajoutons d’autres régions du Sars-CoV‑2 qui mutent moins. » « Grâce à une technologie éprouvée dans le traitement du cancer, à des sortes de missiles de précision, on stimule une deuxième arme, le point de départ de la réponse immunitaire : les cellules dendritiques, qui circulent sous la peau, dans les ganglions ou les poumons, pour stimuler des cellules tueuses et la production d’anticorps », poursuit-il. Chez le singe, le vaccin, adapté pour induire une réponse aux nouveaux variants, marche très bien en rappel. L’objectif est de lancer les essais cliniques chez l’homme en 2022.

UsineNouvelle​.com, 03/09, Le Journal du Dimanche, 05/09

Reprise du communiqué de presse du 01/09/2021 : « COVID-19 : Un candidat vaccin innovant efficace contre la maladie dans des modèles précliniques »

En bref

Dans un récent rapport, des scientifiques du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et de ses partenaires plaident pour l’extension et l’obligation du Nutri-Score au sein de l’Union européenne et au-delà, alors que les données disponibles mettent en avant son intérêt et sa supériorité par rapport aux autres labels existants. « Pour maximiser son impact sur la santé publique et contribuer à réduire efficacement les maladies chroniques, le label Nutri-Score scientifiquement validé devrait être obligatoirement apposé sur tous les aliments en Europe, pour plus de transparence pour les citoyens », estime Mathilde Touvier, directrice de recherche en épidémiologie nutritionnelle à l’Inserm et co-auteure du rapport.

Lequotidiendumedecin​.fr, 03/09

Plusieurs médicaments contre la Covid-19, dont deux antiviraux, pourraient arriver sur le marché d’ici à la fin de l’année. Sans être des pilules miracles, ils devraient réduire le risque de formes graves de la maladie. Le 3 septembre, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a autorisé l’utilisation du Ronapreve pour les malades hospitalisés sous oxygène et sans anticorps naturels contre le Sars-CoV‑2. Développé par la biotech Regeneron et le laboratoire Roche, ce cocktail de deux anticorps monoclonaux était déjà indiqué pour maîtriser les formes précoces chez les personnes à haut risque, ainsi qu’en prévention chez les patients immunodéprimés. Le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, a affirmé le 26 août : « On a maintenant des espoirs, et probablement à plus court terme qu’on ne l’imagine », évoquant des arrivées sur le marché « dès la mi-novembre ».

Le Journal du Dimanche, 05/09