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Covid-19 : un vaccin candidat français, chute du nombre de greffes d’organes, changement du profil des patients admis à l’hôpital – Mimabs, de démonstrateur industriel public à entreprise rentable – le projet Lynx – PMA

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Un vaccin français contre la Covid à base d’anticorps monoclonal efficace chez le macaque

Un vaccin innovant contre la Covid-19, mis au point par une équipe française et constitué d’un anticorps monoclonal et d’une protéine du virus, s’est révélé efficace chez des macaques convalescents. Les travaux ayant conduit à ces résultats, publiés dans Nature Communications, ont été menés par des chercheurs de l’Inserm et de l’université Paris-Est Créteil à l’institut de recherche vaccinale (VRI), du CEA et de l’université Paris-Saclay. Des essais chez l’homme sont prévus en 2022 à la fois auprès de populations vaccinées ou ayant guéri du Covid et auprès de personnes non vaccinées et sans antécédents de Covid. « Pour atteindre une couverture vaccinale mondiale suffisante contre le SARS-CoV‑2, il faudra adopter d’autres approches que les vaccins à vecteur viral et à ARNm actuellement approuvés », estiment les auteurs. Ce candidat vaccin cible les cellules dendritiques par le biais d’un anticorps monoclonal. L’anticorps monoclonal est fusionné à une protéine du SARS-CoV‑2 dont le rôle est de stimuler les cellules dendritiques.

Lequotidiendumedecin​.fr, France Culture, Topsante​.com, Lexpress​.fr, 01/09

Lire le communiqué de presse du 01/09/21 : « COVID-19 : Un candidat vaccin innovant efficace contre la maladie dans des modèles précliniques »

Les greffes d’organes, victimes collatérales de la pandémie

Une étude, publiée par The Lancet Public Health, démontre la chute du nombre de transplantations d’organes solides depuis le début de la pandémie. Dans 22 pays, les greffes d’organes ont baissé de près de 31 % lors de la première vague au printemps 2020, et près de 16 % sur l’ensemble de l’année 2020. Pour les auteurs de l’étude, deux raisons sont à l’origine de cette baisse : d’abord « le poids considérable de la prise en charge des patients Covid-19 pour le système de santé », et ensuite « les risques accrus d’infection pour les patients transplantés et donc immunodéprimés ». « Notre étude confirme que la pandémie a des conséquences considérables sur de nombreuses spécialités médicales », analyse le professeur Alexandre Loupy, directeur du Centre Inserm de recherche translationnelle sur la transplantation d’organes de Paris et dernier auteur de l’étude. Grâce à des calculs de modélisation statistique, les auteurs ont démontré que cette diminution « correspondrait à la perte de plus de 48.000 années de vie pour les patients » : 37.664 ans pour les patients qui sont dans l’attente d’un rein, 7370 ans pour ceux en attente d’un foie, 1799 ans pour un poumon et 1406 ans pour un cœur. Soit un total de 48.239 années de vie perdues.

Lefigaro​.fr, Frequencemedicale​.com, 01/09

Lire le communiqué de presse du 31/08/21 : « Une chute considérable du nombre de greffes d’organes depuis le début de la pandémie de COVID-19 dans le monde »

En bref

En quelques semaines, le profil des patients admis en raison de la Covid-19 a changé. Plus jeune, et surtout non vaccinée, cette population bouscule le travail des soignants et déroute les médecins par ses comportements. « On ne retrouve plus du tout le même type de patients que lors des premières vagues. On n’a que des personnes qui sont à risque, et certaines refusent tout. Ça épuise les soignants et on est obligé de prendre sur nous pour avoir une attitude bienveillante », indique l’infectiologue Karine Lacombe, cheffe du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris. Ces réticents à la piqûre ont, en bout de chaîne, un effet direct sur la recherche de nouveaux traitements contre la Covid-19. Les médecins qui dirigent des essais cliniques l’assurent : il est difficile d’inclure de nouveaux patients. Julien Poissy, professeur en médecine intensive et en réanimation au CHU de Lille, admet que trois quarts des patients, à l’heure actuelle, refusent les essais cliniques. Un taux beaucoup plus important que lors des précédentes vagues.

L’Express, 02/09

La Tribune publie un article consacré à Mimabs, « de démonstrateur industriel public à entreprise rentable ». Le quotidien explique : « Sous l’égide d’Aix-Marseille Université, un consortium d’acteurs publics et privés comprenant l’Inserm, le CNRS, l’Institut Paoli Calmette, Sanofi et Innate Pharma met en place dès 2011 un démonstrateur industriel afin d’optimiser la mise au point de nouveaux médicaments contre le cancer et les maladies inflammatoires. Alimentée par des fonds publics jusqu’en 2020, elle décide ensuite de se constituer en société privée pour pérenniser son projet ». Et d’ajouter : « Elle sera rentable dès son premier exercice. Preuve que, combinée au soutien des pouvoirs publics, l’excellence académique locale peut donner vie à des histoires entrepreneuriales à même d’améliorer la prise en charge des malades, tout en générant activité et emploi pour le territoire ».

La Tribune, 02/09

Quelques mois après l’échec de l’IDEX, l’écosystème lyonnais de l’enseignement supérieur et de la recherche s’est relevé les manches pour répondre en urgence à l’appel d’offres du PIA4, explique La Tribune. Deux dossiers ont été déposés et sont en cours d’instruction : Lynx d’un côté, avec 18 établissements fédérés derrière Lyon 1, dont l’Inserm, et Tools de l’autre, avec l’ENS, Sciences Po et le CNSMDL. Des retombées par dizaines de millions d’euros sont espérées de part et d’autre.

La Tribune, 02/09

Depuis sa promulgation début août, la PMA pour toutes n’est toujours pas entrée en vigueur. Pour les femmes célibataires et les couples de lesbiennes, ce retard s’ajoute aux nombreux obstacles dans leur projet d’enfant, entre limites d’âge arbitraires et pénurie de gamètes.

Libération, 02/09