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Covid-19 : rappel, accélération de la vaccination en Guadeloupe – Anxiété – Méningites et nouveau-nés – Perturbateurs endocriniens

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Covid-19 : l’immunité avec les vaccins

Dans les colonnes du Journal du Dimanche, Cecil Czerkinsky, directeur de recherche à l’Inserm, explique pourquoi un rappel après deux injections de vaccin anti-Covid confère souvent une immunité plus durable. L’immunologiste souligne qu’il est logique que les produits actuels soient plus performants contre les formes graves de la Covid-19 que contre la transmission du virus. Il indique : « Pour immuniser de manière optimale la porte d’entrée du virus, il faut en théorie administrer un vaccin sous forme de spray buccal ou nasal. Cela existe déjà pour la grippe. Pour la Covid-19, aucune des recherches en cours n’a encore abouti. A l’avenir, on peut imaginer que ces deux processus se complètent : une stratégie vaccinale idéale ciblerait à la fois l’immunité au niveau des muqueuses du nez et de la bouche et l’immunité générale dans le sang ». L’immunologiste ajoute : « Au moment où, en Israël, on voit augmenter le nombre d’infections chez des vaccinés, il est vraisemblable qu’un rappel renforcera l’immunité systémique et l’efficacité des vaccins contre les formes critiques, et ce, de façon plus durable, même s’il n’aura qu’un effet transitoire et probablement négligeable contre l’infection des muqueuses nasales et buccales, et donc contre la transmission. Vu la situation épidémique, il n’y a pas de raison d’hésiter ! »

Le Journal du Dimanche, 29/08

En bref

Le Figaro publie un dossier sur l’anxiété lorsqu’elle devient pathologique. L’anxiété peut, lorsqu’elle devient excessive, devenir paralysante et mettre la personne dans un état de tension et de vigilance permanentes. Jusqu’à parfois devenir un véritable handicap, avec des symptômes extrêmement variés. Plus étonnant, l’anxiété a aussi été associée à l’épilepsie, signale l’Inserm dans un dossier consacré au sujet : « 40 % des patients épileptiques seraient concernés, indique l’institut de recherche sur son site internet. L’hypothèse de mécanismes physiopathologiques communs a été posée mais reste à démontrer. Par ailleurs, des travaux indiquent que la prise en charge des troubles anxieux, et de la dépression lorsqu’elle est associée, permet un meilleur contrôle de l’épilepsie. »

Le Figaro, 30/08

Lire le dossier du 02/03/21 : « Troubles anxieux, quand l’anxiété devient pathologique »

Les nouveau-nés sont trente fois plus souvent atteints que la population générale par la méningite, avec une prédominance d’infections à streptocoque B. Des chercheurs de l’Institut Pasteur et de l’Inserm ont pu montrer chez la souris que l’immaturité du microbiote intestinal du nouveau-né est en partie responsable de cette fragilité face à la méningite bactérienne. En effet, rappelle Le Figaro, la bactérie commence généralement par coloniser l’intestin, où le microbiote joue un rôle protecteur contre les pathogènes et contribue au développement de l’immunité. Or, chez le nouveau-né, le microbiote n’est pas mature et la bactérie peut ainsi coloniser abondamment son intestin, selon l’étude publiée dans Cells Report.

Le Figaro, 30/08

Lire le communiqué de presse du 29/06/21 : « Méningites néonatales : l’immaturité du microbiote et des barrières épithéliales mise en cause »

Dès le 1er janvier 2022, les fabricants de produits contenant des molécules avérées ou présumées perturbateurs endocriniens devront « mettre à disposition du public » des informations sur la présence de ces substances, afin de les publier en ligne, selon un décret publié mercredi au Journal officiel. Cette mesure est insuffisante, estime l’ONG Générations futures, qui demande l’apposition d’un pictogramme visible directement sur les produits incriminés. Le cas le plus connu reste celui du bisphénol A, longtemps utilisé notamment pour la fabrication du polycarbonate (un plastique rigide et transparent), avant d’être interdit en France en 2015. « A l’époque, la controverse était forte, car on manquait d’arguments pour affirmer que le bisphénol A était bien avéré perturbateur endocrinien. Aujourd’hui encore, des chercheurs restent sceptiques. Cela illustre à quel point il est difficile et long de prouver le caractère perturbateur endocrinien d’une substance », explique Robert Barouki, directeur d’une unité de toxicologie à l’Inserm.

La Tribune, 28/08

Lire le communiqué de presse du 13/01/21 : « « L’effet cocktail » des perturbateurs endocriniens mieux compris »

En réaction au drame qui se joue dans leurs hôpitaux depuis un mois, les Guadeloupéens sont de plus en plus nombreux à se faire vacciner, indique La Croix. Ce léger soubresaut ne permet pas cependant de rattraper le retard accumulé. Sur les courbes publiées par l’Agence régionale de santé, l’accélération est visible : 25 000 doses ont été distribuées entre le 20 juillet et le 23 août. Auparavant, il fallait en moyenne deux mois pour en octroyer autant (19 000 doses du 8 janvier au 22 mars, 30 000 du 22 mars au 25 mai, 25 000 du 25 mai au 20 juillet).

La Croix, 30/08