Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : l’hégémonie du variant Delta, des stratégies pour limiter la diffusion du virus, le dépistage à l’école – L’impact négatif de l’abus d’écran – Légion d’honneur

A+ / A-

L’hégémonie du Delta écrase la présence d’autres variants

L’Opinion explique que l’hégémonie du delta écrase la présence d’autres variants sur le sol français, certes très minoritaires mais que les autorités sanitaires surveillent. Aujourd’hui, le pays connaît une « domination presque totale » du variant Delta, repéré dans 95 % à 98 % des séquences, tandis que les 18 autres surveillés par Santé publique France se contentent d’une « circulation faible à très faible » sur le territoire. Quatre sous-lignages du Delta, considérés comme préoccupants, sont scrutés par Santé publique France. L’un d’entre eux, baptisé Delta plus, est déjà une source d’inquiétude dans certains pays d’Asie, dont l’Inde. Deux de ces quatre sous-clones ont été « sporadiquement détectés » (37 fois) en France cet été. Depuis le 14 juin, un autre variant, le Lambda, très répandu en Amérique du Sud mais quasi inexistant dans l’Hexagone, a été classé dans la catégorie des variants « à suivre ». Enfin, les autorités portent une attention particulière à un modèle détecté en Colombie. Les données préliminaires montrent qu’il pourrait cumuler une plus grande résistance aux anticorps post-infectieux et post-vaccinaux et des propriétés d’évasion immunitaire similaire au variant sud-africain. « A l’heure actuelle, on ne sait pas comment le B.1.621 se comportera par rapport au Delta, et ce variant fait l’objet d’une surveillance attentive, même si une transmission accrue semble peu probable », précise Santé publique France.

L’Opinion, 27/08

Des stratégies pour limiter la diffusion du Covid-19

Une équipe de scientifiques du CNRS, de l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, de l’ENS de Lyon et de l’Inria, en collaboration avec l’Institut Pasteur et l’Inserm, ont évalué l’efficacité de quatre stratégies pour limiter la diffusion de la Covid-19, qu’ils détaillent dans une étude publiée dans la revue PLOS Computational Biology. « L’épidémie de Covid-19 a contraint la plupart des pays à imposer des restrictions de limitation des contacts sur les lieux de travail, dans les universités, les écoles et, plus largement, dans nos sociétés. Pourtant, l’efficacité de ces interventions sans précédent pour contenir la propagation du virus reste largement non quantifiée », écrivent-ils dans leur étude. Afin d’y remédier, les chercheurs ont créé « une étude de simulation pour analyser les épidémies de Covid-19 dans un lieu de travail, une école primaire et un lycée ». Selon les calculs des chercheurs, la meilleure stratégie est la rotation hebdomadaire, suivie de près par la rotation quotidienne, puis l’alternance hebdomadaire et enfin l’alternance quotidienne. Bien sûr, le télétravail ou les cours 100 % à distance restent la mesure la plus efficace, mais pas forcément la plus souhaitable ni la plus pratique.

Lexpress​.fr, 27/08

En bref

Dans un entretien accordé à Marianne, Michel Desmurget, directeur de recherche en neurosciences à l’Inserm et auteur de « La Fabrique du crétin digital » (2019), met en garde contre l’abus d’écran pour les enfants. Il souligne : « Le rapport bénéfice/risque du smartphone est, aujourd’hui, clairement négatif ». Et d’expliquer : « En pratique, l’usage de notre progéniture se concentre autour de trois grands pôles : audiovisuel (films, séries, clips, téléréalité, etc.), jeux vidéo et, à partir de l’adolescence, réseaux sociaux. L’impact négatif causal de chacun de ces pôles sur la réussite scolaire est solidement documenté ».

Marianne, 27/08

Voir le Canal Détox du 25/11/20 : « Des écrans malfaisants, vraiment ? » 

Si la part des moins de 18 ans dans les contaminations au SARS-CoV‑2 reste faible, médecins et scientifiques redoutent une accélération de la circulation du virus après le retour en classe. « La fréquence des tests et l’adhésion des élèves sont clés, estime Vittoria Colizza, directrice de recherche Inserm. Il ne suffit pas de réaliser un dépistage une seule fois, à la rentrée par exemple, car des enfants négatifs au moment du test parce que contaminés récemment peuvent être contagieux quelques jours plus tard. » Selon ses calculs, un dépistage hebdomadaire auquel se soumettrait un élève sur deux permettrait de maîtriser la circulation du virus en ne plaçant en quarantaine que les enfants testés positifs.

Le Monde, 27/08

Lire le C’est dans l’air du 26/08/21 : « A la rentrée, les chercheurs recommandent l’autotest régulier pour contrôler l’épidémie dans les établissements scolaires »

Jacques Reynes, professeur des universités et praticien hospitalier, médecin infectiologue, chef du service de maladies infectieuses et tropicales au CHU de Montpellier et professeur à la Faculté de médecine de l’Université de Montpellier, recevra, ce vendredi, ses insignes de Chevalier de la Légion d’honneur au titre de la promotion du 1er janvier 2021 (contingent du ministère des solidarités et de la santé). Cette distinction vient souligner quarante ans de services. Coordinateur du département des maladies infectieuses et tropicales au CHU de Montpellier, le Pr Reynes a été responsable de l’équipe « recherche clinique » dans l’unité mixte internationale « Recherches translationnelles sur le VIH et les maladies infectieuses » (UMI 233 TransVIHMI), dont les travaux de recherche sont réalisés sous les tutelles de l’IRD, l’Inserm et l’Université de Montpellier.

La Tribune, 27/08

Plus de 11 000 Français sont aujourd’hui hospitalisés pour Covid-19, dont 2 200 patients en réanimation, a rappelé le ministre de la Santé, Olivier Véran, hier lors du point presse hebdomadaire sur la situation sanitaire. Ce dernier chiffre est toutefois trois fois inférieur à celui de la troisième vague. « Mais nous devons rester très vigilants, à l’approche de la fin des vacances qui peut favoriser le brassage des populations, et de la rentrée scolaire », a‑t-il souligné. Et d’indiquer : « Si nous n’avions pas pu compter sur un vaccin […] la quatrième vague aurait pu être la pire, entraînant des dizaines de milliers de contaminations chaque jour et des cas graves en masse […] nous contraignant à un nouveau confinement au cœur de l’été. »

NouvelObs​.com, 26/08