Les habituelles épidémies hivernales ne se sont pas déclarées
20 Minutes souligne que les maladies virales de l’hiver (grippe, gastro, bronchiolite) ne se sont pas pour le moment déclarées. Le quotidien explique :« Avant d’arriver sous nos latitudes au cœur de l’hiver, les épidémies de maladies virales comme la grippe se déclenchent d’abord dans l’hémisphère Sud ». Or « il n’y en a eu aucune dans le monde, constate Vincent Enouf, directeur adjoint du Centre national de référence des virus des infections respiratoires à l’institut Pasteur. Il n’y a eu qu’une poignée de cas de virus grippaux. Cela ne s’était jamais produit depuis que l’on surveille la grippe. » Il semblerait que « l’écologie virale joue sans doute un rôle, avance Vincent Enouf. Cela se traduit par une forme de concurrence entre les virus, qui est difficilement explicable, mais que l’on observe en ce moment. » Et sans doute déjà l’hiver dernier, puisque « l’épidémie de grippe avait pris fin au moment de l’arrivée du Covid-19 », rappelle le virologue. De plus, « les mesures barrières y sont évidemment pour beaucoup », souligne Vincent Enouf. A ce jour en France, on recense « seuls sept [cas de] virus grippaux détectés en milieu hospitalier dans des régions différentes », indique Santé publique France. Son dernier bulletin épidémiologique relève qu’il n’y a « pas de circulation active des virus grippaux identifiée ». De même, le réseau Sentinelles enregistre, pour la première semaine de décembre, « une activité faible des diarrhées aiguës en France métropolitaine. »
20 Minutes, 17/12
Covid-19 : vers une vaccination dès fin décembre
Lors d’un débat organisé hier à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Jean Castex a confirmé la stratégie vaccinale du gouvernement déclinée en trois phases. Après avoir obtenu les autorisations nécessaires, l’exécutif espère lancer une première vague de vaccinations dès la fin décembre à destination des personnes âgées et à risque, avant d’élargir le spectre fin février. La vaccination des personnes non prioritaires débutera « à la fin du printemps », a annoncé Jean Castex. Dans l’hémicycle du Palais Bourbon, M. Castex a appelé chacun à se montrer « à la fois prudent, patient, mais confiant » devant l’arrivée de cette « arme supplémentaire », un « motif d’espoir face à l’épidémie ».
Le Figaro, Les Echos, 17/12
En bref
Les Echos rendent compte « de nouveaux tests [qui] vont permettre de distinguer le Covid-19 de la grippe ». Ces tests permettant de rechercher plusieurs pathogènes simultanément arrivent sur le marché. BioMérieux a annoncé hier l’obtention du marquage CE pour un test de détection simultanée du SARS-CoV‑2 et des grippes A et B. « Il pourra être utilisé sur les plateformes à haut débit de biologie moléculaire des laboratoires hospitaliers et de ville », explique François Lacoste, directeur de la R&D. La plupart des grands du diagnostic in vitro, tels que Thermo Fisher, Abbott ou Roche, ont aussi mis au point des tests multiplex combinant le SARSCoV‑2 à d’autres pathologies respiratoires, principalement la grippe. Leur succès dépendra de l’ampleur de l’épidémie de grippe et de leur remboursement ou non par l’Assurance Maladie, explique le quotidien.
Les Echos, 17/12
Dominique Costagliola, directrice de recherche à l’Inserm, lauréate du Grand Prix de l’Inserm 2020, et Florence Ader, infectiologue à l’hôpital de la Croix Rousse, chercheuse au Centre international de recherche en infectiologie, lauréate du prix Recherche Inserm 2020, étaient invitées hier de l’émission « La méthode scientifique » sur France Culture. Elles ont tenté de répondre à la question : « Covid-19 : peut-on éviter une troisième vague ? »
France Culture, 16/12
Les Echos présentent Innoskel, jeune entreprise de thérapie génique, basée à Nice. L’hebdomadaire explique qu’Innoskel est « pionnière du développement de traitements innovants contre les maladies rares du squelette ». Créée le 1er septembre 2020, elle est une spin-off de l’institut de biologie Valrose de l’Inserm, où Elvire Gouze, sa directrice générale et fondatrice, dirige une équipe de recherche. Les fonds levés (20 millions d’euros) seront consacrés au développement du premier candidat-médicament d’InnoSkel, encore au stade préclinique, et au déploiement de sa plateforme destinée à traiter plus de 250 formes de dysplasies squelettiques.
Les Echos, 17/12
