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Malformations artérioveineuses – VIH – cancer du poumon – myopathie de Duchenne – Covid long – augmentation du QI moyen

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Le sotorasib, un anticancéreux prometteur

Lequotidiendumedcien​.fr évoque une récente étude menée par les Prs Guillaume Canaud et Laurent Guibaud, une équipe AP-HP/ Inserm/Université Paris Cité au sein de l’Institut Necker, qui montre les résultats encourageants du sotorasib pour le traitement des malformations artérioveineuses secondaires à une mutation du gène KRAS de type G12C. Les mutations KRAS avec gain de fonction sont fréquemment observées dans les MAV sporadiques, en particulier celles impliquant le réseau cérébral, mais la prévalence exacte n’est pas connue. Pour les chercheurs de cette étude publiée dans The New England Journal of Medicine, après le succès de l’alpélisib (utilisé dans le cancer du sein) dans le traitement du syndrome de Cloves et de la glomérulonéphrite proliférative, ces résultats mettent en avant « l’intérêt d’obtenir un diagnostic moléculaire pour ce type de maladies rares et la possibilité de repositionner des médicaments très ciblés développés pour d’autres indications ». L’étude est en partie financée par le European Research Council (ERC).

Lequotidiendumedecin​.fr, 18/07

Lire le communiqué de presse du 18/07/2024 : « Une nouvelle approche thérapeutique prometteuse pour les patients atteints de malformations artérioveineuses »

VIH : un septième cas de guérison probable

L’AFP et Libération annoncent un septième cas, probable, de guérison du VIH après une greffe de moelle osseuse. Il s’agit d’un Allemand de 60 ans qui n’a plus aucune trace du virus dans son organisme, selon une recherche rendue publique jeudi, en amont de la 25e conférence internationale sur le sida. Diagnostiqué séropositif en 2009, ce patient a reçu une greffe de moelle osseuse pour soigner une leucémie en 2015, puis a pu cesser son traitement antirétroviral fin 2018. Près de six ans plus tard, il n’a plus de charge virale détectable, selon les chercheurs, qui présenteront leur travail à Munich la semaine prochaine. S’ils ne peuvent pas être « absolument certains » que toutes les traces de virus ont été éliminées, « le cas de ce patient est très évocateur d’une guérison du VIH », a déclaré à l’AFP Christian Gaebler, médecin à l’hôpital de la Charité à Berlin, qui traite ce patient.

AFP, 18/07, Libération, 19/07, tf1info​.fr, 18/07

En bref

La Dépêche du Midi rapporte qu’une équipe du Centre de recherches en cancérologie de Toulouse (CRCT) cible une vulnérabilité dans les cellules tumorales résistantes aux thérapies ciblées, dans le traitement du cancer du poumon. Les chercheurs regardent de plus près le cycle cellulaire de la tumeur pour voir comment celle-ci s’adapte pour survivre. « Avec un système de tracking qui permet de suivre le cycle cellulaire en temps réel, nous avons remarqué que certaines cellules tumorales, qui étaient dans une sorte de dormance après l’administration du traitement ciblé, se réveillaient très tôt pour mettre en place des mécanismes de résistance. Notre première conclusion, c’est que ces cellules échappent très vite à l’efficacité de la molécule qu’il faut donc prolonger », explique Olivier Calvayrac, responsable de l’étudeLe traitement affecte la reprolifération des cellules, il devient toxique pour elles. L’idée est donc de donner, en plus de la thérapie ciblée, cette molécule pour retarder la rechute. Cela fonctionne dans les modèles in vitro et animaux. » Un essai de phase précoce est en cours aux États-Unis. De son côté, le CRCT espère développer des essais de phase 2 et 3 d’ici à 2025.

La Dépêche du Midi, 19/07

Le Figaro fait état ce matin d’une nouvelle approche pour réparer les muscles malades des patients atteints par la myopathie de Duchenne. Une technique innovante permettrait donc d’introduire une version fonctionnelle du très long gène à l’origine de la maladie. Cette maladie génétique qui provoque la dégénérescence progressive de tous les muscles touche 100 à 200 nouveau-nés chaque année en France, quasi exclusivement des garçons. Si l’espérance de vie des malades a considérablement augmenté ces dernières années, passant de 20 ans maximum à plus de 30 ans, il n’existe toujours pas de traitement permettant de les guérir définitivement. Mais la recherche progresse, comme en témoigne cette étude tout juste publiée dans la revue Nature et réalisée par des scientifiques de l’université de Washington. Ils qualifient même leurs résultats de « première mondiale ».

Le Figaro, 19/07

Deux études publiées dans Nature Medicine apportent de nouveaux éclairages sur les facteurs de risque de Covid long et la sévérité des réinfections à partir des données de la cohorte Recover, créée à l’initiative des National Institutes of Health (NIH) américains. La sévérité d’une réinfection au Covid-19 est associée à celle de l’infection initiale et les diagnostics de Covid long sont posés plus souvent à la suite de l’infection initiale plutôt que d’une réinfection. Tels sont les résultats de deux études publiées dans cette revue par les équipes du projet Recover. L’insuffisance pondérale, le cancer ou encore le Covid aigu sévère sont des facteurs de risque de Covid long. Pour étudier le Covid long, le projet Recover dispose de données de santé de près de 16 millions de patients sur plus de 75 centres rappelle Lequotidiendumedecin​.fr.

Lequotidiendumedecin​.fr, 18/07

Une étude portant sur 72 pays a révélé que le QI moyen a augmenté de 2,2 points par décennie entre 1948 et 2020. Ce changement stupéfiant est connu sous le nom d’“effet Flynn”, du nom de James Flynn, le scientifique qui l’a remarqué en premier. Comment pouvait-il s’améliorer aussi rapidement en l’espace de quelques décennies ? La réponse est en grande partie liée au fait que les gens étaient mieux nourris et stimulés mentalement. A l’inverse, il s’avère désormais que dans les pays où la malnutrition est répandue, la prochaine génération sera confrontée à une baisse importante des capacités cognitives. La pauvreté est un élément important du problème souligne Le nouvel Economiste qui ajoute que “la démographie ajoute à l’urgence”.

Le nouvel Economiste, 19/07