À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Maladies rares : la Haute Autorité de santé propose d’ajouter l’amyotrophie spinale au dépistage néonatal
Le dépistage néonatal devrait s’élargir en France à l’amyotrophie spinale, maladie génétique rare et très grave, a recommandé mercredi la Haute Autorité de santé, insistant sur le bénéfice d’une prise en charge précoce. Cette pathologie, qui touche environ 1 naissance sur 10.000, se caractérise par une dégénérescence neuromusculaire irréversible. Dans ses formes les plus sévères, l’amyotrophie spinale tue avant ses deux ans l’enfant atteint, rapidement victime de difficultés à s’alimenter ou à respirer. « Entre 2017 et 2021, plusieurs thérapies médicamenteuses spécifiques ont émergé, bouleversant la prise en charge de la maladie », mais « pour optimiser leur efficacité, ces traitements doivent être administrés chez les nourrissons le plus précocement possible », a noté la HAS. La prise en charge « avant l’apparition des symptômes permettrait d’améliorer la santé des patients (meilleures capacités motrices, respiratoires et nutritionnelles, notamment), leur qualité de vie et de faciliter leur accompagnement par les aidants », selon elle. Depuis janvier 2023, deux régions, Grand Est et Nouvelle-Aquitaine, ont expérimenté le dépistage génétique de l’amyotrophie spinale à la naissance. L’étude dans les deux régions « a montré la faisabilité du dépistage avec une réduction du délai médian diagnostique à sept jours », contre trois à cinq mois environ, et « la mise en place d’un traitement avant l’âge d’un mois (donc avant l’apparition des premiers symptômes) chez plusieurs nouveau-nés, optimisant ainsi les chances de survie des enfants et améliorant leur qualité de vie », pointe la HAS.
AFP, 10/07
L’agence du médicament demande le retrait de ventilateurs défectueux
L’agence nationale du médicament (ANSM) a demandé mercredi le remplacement de dispositifs d’assistance respiratoire pour des patients à domicile, après le signalement par le fabricant américain Medtronic de risques potentiels graves, comme des cancers, liés à une substance dans la mousse insonorisante. Moins de 200 appareils du modèle de ventilateur en cause ‑Puritan Bennett 500, commercialisé entre 2010 et 2023- restent utilisés à ce jour, selon une estimation du fabricant communiquée par l’agence. L’ANSM recommande « de procéder au remplacement des appareils encore utilisés par des appareils d’une autre marque, dans un délai de 6 mois », selon un communiqué. Le fabricant Medtronic a identifié en 2023, lors d’une réévaluation des risques de ces appareils, qu’un composé volatil provenant de la mousse insonorisante (1,3‑dichloro-2-propanol) dépassait les seuils d’exposition autorisés après 14 années d’utilisation continue. Cela entraîne un « surrisque potentiel de cancer et d’infertilité et, chez les femmes enceintes, de malformations congénitales ou de développement anormal du fœtus », a précisé l’ANSM. D’après le fabricant, ces risques n’ont, jusqu’à présent, pas été confirmés dans les études chez l’humain, a rapporté l’agence. Et aucune déclaration liée à ce problème n’a été signalée dans le cadre de la surveillance du marché, selon elle.
AFP, 10/07
En bref
Des chercheurs de l’Inserm ont développé une nouvelle valve pulmonaire à partir de collagène humain, offrant des perspectives innovantes pour traiter la tétralogie de Fallot, une malformation cardiaque congénitale grave. Actuellement, cette condition est traitée par des chirurgies complexes utilisant des matériaux synthétiques ou animaux, qui présentent des risques de complications. La nouvelle valve, développée par l’équipe BioTis (Inserm/Université de Bordeaux), est fabriquée à partir de feuillets de collagène cultivés en laboratoire. Testée avec succès dans des modèles expérimentaux, elle a montré une bonne intégration avec les tissus natifs, rétablissant le flux sanguin sans fuite valvulaire. Cette innovation pourrait bientôt passer aux études cliniques et offrir une solution plus sûre et évolutive pour les jeunes patients.
Santemagazine.fr, France Info, Europe 1, 10/07
Lire le communiqué de presse du 10/07/2024 : « Une valve créée à partir de collagène humain ouvre de nouvelles pistes pour le traitement d’une maladie cardiaque pédiatrique »
Des chercheurs du CHU de Besançon et de l’Université de Franche-Comté ont démontré que le cytomégalovirus (CMV), un virus courant, peut provoquer le glioblastome, le cancer du cerveau le plus fréquent et le plus mortel. Cette conclusion confirme une hypothèse émise il y a vingt ans. Les scientifiques ont isolé le CMV à partir de biopsies de tumeurs de trois patients, montrant qu’il peut transformer des cellules cérébrales en cellules cancéreuses en quelques mois. Ces cellules ont ensuite provoqué un glioblastome chez des souris. Près de la moitié de la population française est infectée par le CMV, qui est généralement inoffensif. Cependant, certaines mutations pourraient le rendre cancérigène chez certaines personnes. Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles approches thérapeutiques, dont un potentiel vaccin contre le CMV, similaire à celui utilisé contre le papillomavirus pour prévenir le cancer du col de l’utérus.
Challenges, 11/07
Elon Musk a annoncé que sa start-up Neuralink prévoit d’implanter son dispositif neuronal sur plusieurs patients d’ici fin 2024, après avoir résolu un problème ayant temporairement réduit la capacité de son premier patient à contrôler un curseur par la pensée. Neuralink a posé son premier implant en janvier sur Noland Arbaugh, un tétraplégique de 29 ans, qui a ensuite joué aux échecs par la pensée. L’entreprise a depuis amélioré son algorithme pour capter les signaux neuronaux de manière plus fiable. Neuralink vise à restaurer la mobilité chez les paralysés et à augmenter la communication cerveau-ordinateur pour rivaliser avec l’IA.
AFP, 10/07