À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Des textiles humains « tissés » pour réparer des vaisseaux sanguins
Au sein de l’unité « Bioingénierie tissulaire » de l’Inserm/université de Bordeaux, des chercheurs ont réussi, à partir de fils de collagène humain, à « tisser » des prothèses qui pourraient à terme remplacer des vaisseaux sanguins endommagés, un espoir pour le traitement de nombreuses maladies. Les fils sont « issus de cellules humaines », explique Nicolas L’Heureux, chercheur Inserm, qui dirige le laboratoire « BioTis », leader en France dans le domaine de l’ingénierie des tissus osseux et vasculaires. Pour les créer, les chercheurs ont cultivé en laboratoire des cellules humaines riches en collagène. Les chercheurs ont réussi à obtenir de fins feuillets de cette matière, ultra résistante, dans laquelle ils découpent les fils qu’ils vont pouvoir « tisser », « tricoter », « tresser »… Les prothèses fabriquées à partir de ces fils, totalement biologiques, ont, à terme, vocation à remplacer chez l’humain des vaisseaux sanguins endommagés, espèrent-ils. « Actuellement, en chirurgie, on implante des matériaux en plastique ou issus d’origine animale », rappelle Nicolas L’Heureux. « Notre pari est de proposer une alternative durable et extrêmement bien tolérée par tous les patients », décrit-il. Diane Potart, chercheuse Inserm au laboratoire BioTis, explique qu’« on pense qu’ils [les filets biologiques] seraient le candidat idéal pour traiter la descente d’organes mais aussi l’incontinence urinaire ».
AFP, 27/06
Don du sang : mobilisation nécessaire avant l’été et les JO
A la veille des vacances d’été et avant les Jeux olympiques, l’Établissement français du sang (EFS) a appelé les donneurs à se mobiliser, en raison de réserves de sang jugées « trop basses ». L’impact des élections à venir sur l’organisation des collectes et l’approche des JO rendent particulièrement nécessaire un sursaut de mobilisation, souligne l’EFS. Selon l’Établissement français du sang, « la mobilisation des donneurs au cours de ces dernières semaines, ne permet pas d’inverser une tendance à la baisse de la fréquentation des collectes ». L’approche de l’été est toujours une « période particulièrement sensible », avec les départs en vacances, rappelle-t-il. « Bien qu’il soit encore difficile de mesurer les effets de l’actualité politique sur le don, nous pouvons craindre un effet sur la fréquentation des collectes », a précisé Hervé Meinrad, directeur de la collecte et de la production de l’EFS, cité dans un communiqué. « C’est pourquoi il faut se mobiliser dès aujourd’hui pour le don de sang afin que le niveau des produits sanguins soit suffisant cet été ». L’EFS s’est donné pour objectif en prévision de Jeux olympiques d’atteindre 105.000 poches de sang d’ici la mi-juillet. Mais « le compte n’y est pas encore ».
AFP, 26/06
En bref
L’institut hospitalo-universitaire d’hépatologie de Lyon va s’installer dans un nouveau bâtiment qui abritera soignants et chercheurs sur le site de l’hôpital de la Croix Rousse. Ce pôle d’excellence dans les soins et la recherche sur les maladies du foie va se doter de locaux dédiés. En l’occurrence, un bâtiment de près de 7.000 m² implanté dans l’enceinte de l’hôpital de la Croix-Rousse. D’ici trois ans, près de 200 chercheurs et soignants devraient s’installer dans ce nouvel écrin baptisé Everest. En plus de l’IHU, il accueillera les équipes de Genepii, une plateforme de séquençage et du laboratoire commun entre les HCL et Bio Mérieux. Le Conseil régional Auvergne Rhône-Alpes vient d’allouer 7 millions d’euros à ce projet. « Après avoir financé l’acquisition d’un spectromètre de masse, seul exemplaire en France, nous octroyons 7 millions d’euros pour ériger ce bâtiment qui réunira les professionnels des services cliniques des hospices civils de Lyon, des équipes de recherche de l’université Claude-Bernard Lyon 1, de l’Inserm, du centre Léon-Bérard et du CNRS », indique Catherine Staron, vice-présidente de la Région AURA en charge de l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. Un premier pas pour un investissement estimé à 34,4 millions d’euros, dont 26 millions d’euros pour les espaces dédiés à l’IHU.
LesEchos.fr, 26/06
Une étude, menée en Chine, suggère que le jeûne intermittent pourrait aider les personnes ayant été récemment diagnostiquées de diabète de type 2. Dans 80 % des cas, les participants à l’étude ont atteint la rémission de la maladie. Selon l’étude menée par les chercheurs de neuf centres médicaux chinois, le jeûne intermittent pourrait aider les personnes atteintes d’un diabète de type 2 précoce. Il serait capable d’améliorer le taux de sucre dans le sang, aiderait à perdre du poids et à diminuer la tension artérielle. Pour l’essai, environ 400 participants en Chine ont pris soit des médicaments antidiabétiques, soit ont suivi un programme de jeûne intermittent de 5:2. Dans ce programme étaient prévus deux jours non consécutifs de jeûne pendant la semaine, et cinq jours de repas « classiques ». A la fin de l’étude de 16 semaines, les participants qui ont adopté le régime 5:2 ont constaté une réduction de leur taux de sucre dans le sang de 1,9 %, contre 0,3 % et 0,4 % chez ceux qui ont pris les médicaments. Les résultats ont été publiés dans la revue JAMA Network Open.
Topsante.com, 26/06
Des applications promettent de lutter contre les moustiques, mais leur efficacité est loin d’être prouvée. Présentées comme « anti-moustiques », ces applications promettent de les éloigner de l’environnement avec un simple « son de basse fréquence ». Une idée qui n’est pas nouvelle, a rappelé l’Inserm en août dernier. « Ces dispositifs seraient efficaces parce qu’ils imiteraient les ondes sonores produites par les battements d’ailes des moustiques mâles ou des libellules. Or les moustiques femelles qui piquent les humains, seraient repoussées par ce son », a expliqué l’Inserm. Les applications se basent sur ce simple argument, qui n’a pourtant pas été prouvé scientifiquement, tout comme l’efficacité de celles-ci. « Les ondes qui pourraient éventuellement être entendues par les moustiques femelles sont trop puissantes pour être reproduites par un smartphone », a également précisé l’Inserm.
Bfmtv.com, 26/06