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Dépistage néonatal – innovations technologiques et numériques – vaccins – cancer – AVC

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Séquençage du génome à la naissance

Le Quotidien du médecin précise que le dépistage néonatal par séquençage du génome est une tendance en pleine croissance qui soulève des enjeux médicaux et sociétaux. Le journal présente les exemples de deux pays : les États-Unis et le Royaume-Uni, qui mènent des projets pilotes pour dépister des centaines de maladies génétiques rares chez les nouveau-nés. En France, le dépistage génétique est limité à une seule maladie et il n’existe pas de programme national de séquençage génomique néonatal. L’hebdomadaire souligne les bénéfices potentiels d’un tel dépistage, mais aussi les défis et les risques qu’il implique. « Il y a une vraie demande de la part des familles et une prise de parole assez forte des associations en faveur de l’extension du DNN (dépistage néonatal) », explique Camille Level, économiste de la santé en charge du projet Seden. Pour sa part David Geneviève, Professeur, médecin généticien, Chercheur Inserm, Unité U1183, explique : « Si le dépistage néonatal génétique peut permettre la mise en œuvre de mesures thérapeutiques empêchant ou limitant le développement d’une maladie grave et éviter ainsi un retard et bien souvent une errance diagnostique, l’élargissement et la généralisation du dépistage rendu possible par le séquençage du génome entier relèvent d’une décision sociétale ».

Le Quotidien du médecin hebdo, 27/10

Levée de fonds pour « la santé de demain »

Sofinnova, société de capital-risque et spécialisée dans les sciences de la vie, a annoncé hier la levée de 200 millions de dollars pour un fonds d’investissement dans des entreprises au carrefour de la biologie, des données et de l’informatique. Dans un communiqué Antoine Papiernik, le président de Sofinnova a précisé : « Cette collecte de capitaux ressort « bien au-dessus de l’objectif initial » et « traduit la confiance de nos investisseurs dans notre vision et l’engagement historique de Sofinnova Partners pour transformer la santé de demain ». A noter que l’opération intervient à une période de transformation dans le secteur de la santé en raison des innovations technologiques et numériques. L’AFP remarque que « Ce tour de table fait plutôt figure d’exception alors que les biotechs pâtissent d’une tendance économique moins favorable, qui se traduit par un ralentissement du financement par les investisseurs ».

AFP, 26/10

En bref

Dans un entretien accordé à La Croix, Annick Opinel, historienne et philosophe des sciences, membre de la commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de Santé, évoque l’accentuation de la défiance aux vaccins depuis la pandémie de Covid-19. Pour lutter contre ce phénomène, elle assure qu’il faut « continuer à combattre les fake news, notamment celles qui deviennent virales sur les réseaux sociaux ». Et d’ajouter : « les médecins doivent prendre leur part dans ce combat et ne pas hésiter à transmettre leur savoir ».

La Croix, 27/10

« Innovations thérapeutiques majeures, outils de dépistage plus performants, meilleur accompagnement des patients… La lutte contre les cancers ne cesse de marquer des points », observe le magazine ça m’intéresse dans un tour d’horizon des avancées dans la lutte contre le cancer. A noter qu’en cinq ans, le taux de survie s’est amélioré pour 45 types de tumeurs ou de cancer du sang sur 59 étudiées. Actuellement, plus de 50 % des cancers chez la femme et 40 % chez l’homme sont désormais considérés comme des maladies de « bon pronostic ».

ça m’intéresse, 01/11

Le Quotidien du médecin présente les avancées du traitement endovasculaire des AVC ischémiques et des anévrismes intracrâniens, qui consiste à introduire un dispositif médical dans les artères cérébrales pour retirer les caillots ou occlure les anévrismes. La société Balt, en collaboration avec des partenaires académiques et hospitaliers, développe trois projets innovants pour améliorer l’efficacité et la sécurité de ce traitement. Il s’agit de créer des stents retrievers, des coils et des stents à diversion de flux avec des revêtements bioactifs qui favorisent la capture des caillots, la cicatrisation des anévrismes et la réduction du risque de complications. Ces projets visent à réduire la mortalité et le handicap liés aux AVC.

Le Quotidien du médecin hebdo, 27/10