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Investissements de santé en Europe – lésions cérébrales – Futurapolis Santé – poliomyélite

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Après la pandémie, l’Europe doit continuer d’investir dans sa santé

L’Europe doit continuer à investir dans sa santé après la pandémie de Covid-19, a prévenu hier le responsable régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui déplore un « silence assourdissant » autour des dépenses de soin. « C’est incroyable. Nous avons perdu 7 millions de personnes, et les ministres, les uns après les autres, me disent qu’ils doivent se battre comme des diables pour maintenir le même niveau d’investissement dans la santé », a affirmé Hans Kluge dans un entretien à l’AFP. A travers la région Europe de l’OMS, qui rassemble 53 pays et s’étend jusqu’à l’Asie centrale, des efforts doivent être engagés pour mettre en place des financements afin de résoudre la « catastrophe » de la situation des personnels soignants et la pénurie des médicaments de base comme le paracétamol et les antibiotiques. « Ma définition de la résilience est de rebondir plus fort après une crise. Et ce n’est pas ce que nous avons fait », a jugé M. Kluge. « Si demain, il y a une pandémie, je ne peux pas vous dire que nous sommes en meilleure position en termes d’accès équitable aux vaccins et aux mesures médicales », a‑t-il ajouté, reconnaissant toutefois que l’Union européenne avait compris qu’elle ne serait jamais en sécurité sans collaborer avec ses voisins. 

AFP, 18/10

En bref

Dans une étude parue dans la revue Neuron, les chercheurs de l’école de médecine de l’Université de Californie à San Diego sont parvenus à identifier un biomarqueur permettant de prédire la capacité d’un neurone de se régénérer ou pas après une lésion. Ils ont, pour cela, utilisé le séquençage de l’ARN unicellulaire. En comparant les données du séquençage de l’ARN unicellulaire des neurones régénérés et des neurones non régénérés, les chercheurs ont pu identifier une « empreinte moléculaire spécifique ». Ce biomarqueur, baptisé « Regeneration Classifier », pourrait à terme aider au diagnostic et aux traitements des lésions de la moelle épinière ou du cerveau. Toutefois, de nombreuses études supplémentaires sont nécessaires pour valider la découverte et aboutir à de nouvelles thérapies. Pourquoidocteur​.fr, 18/10

Futurapolis Santé est un forum organisé par Le Point, la ville de Montpellier, Montpellier Méditerranée Métropole et la région Occitanie, les 13 et 14 octobre à l’Opéra-Comédie de Montpellier. Les intervenants, présentés dans un article du Point, se sont tous surpassés dans leur domaine. Parmi ceux-ci figure Christian Jorgensen, directeur de l’Institut de médecine régénératrice et de biothérapies de Montpellier. Il souligne que le projet d’institut hospitalo-universitaire (IHU), Immun4Cure, porté par le CHU de Montpellier, l’Inserm et l’université de Montpellier, et retenu en mai dans le cadre du plan France 2030, permet de « réunir toutes les disciplines et spécialités nécessaires au parcours du patient, de la recherche à la production de biomédicaments, dans un même bâtiment, en autonomie de fonctionnement, pour soigner et innover autour des maladies auto-immunes ». Le Point, 19/10

Le Monde rend compte des « derniers défis pour éradiquer la poliomyélite ». Cette maladie très contagieuse peut causer une paralysie irréversible, le plus souvent des membres inférieurs, dans un cas sur deux cents environ. Selon l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), 558 cas de paralysies ont été enregistrés à travers le monde entre le 11 octobre 2022 et le 10 octobre 2023. Parmi les trois souches sauvages du poliovirus, reste la souche 1, qui demeure endémique dans la zone frontalière afghano-pakistanais, où la fourniture du vaccin se révèle difficile. L’IMEP a salué une dotation de 500 millions d’euros contre la maladie, issue d’un partenariat entre l’Union européenne, la Banque européenne d’investissement et la Fondation Bill & Melinda Gates. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré le 11 octobre, après l’annonce de ce financement : « Nous sommes sur le point de faire disparaître la poliomyélite de la surface de la Terre ». Le Monde, 19/10