À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Ces Français à la pointe de la cancérologie
Les Echos Week-end rendent compte de « ces Français à la pointe de la cancérologie ». L’institut Gustave-Roussy, à Villejuif, compte notamment beaucoup sur ses ressources humaines. « Dix des douze chercheurs français classés parmi les 1 % les plus cités dans les publications internationales (Highly Cited Researchers List) travaillent chez nous », s’enorgueillit le Pr Fabrice Barlesi, directeur général de Gustave-Roussy. Mais surtout le centre s’efforce de capter les meilleurs doctorants. L’institut n’hésite pas à donner des tickets d’aide à la recherche à de jeunes internes. Il leur offre aussi un cadre multidisciplinaire. « Aujourd’hui, nous sommes complètement intégrés avec l’Inserm, le CNRS, l’université Paris-Saclay et CentraleSupélec, dont certains informaticiens et mathématiciens sont détachés à Gustave-Roussy », souligne le Pr Fabrice André, directeur de la recherche et de l’innovation à l’institut. Par ailleurs, créé à l’initiative de l’institut Gustave-Roussy, le Paris-Saclay Cancer Cluster (PSCC) entend donner un coup de fouet à la recherche appliquée en cancérologie dans l’Hexagone. Eric Vivier, son président, par ailleurs coordinateur de l’Immunopôle de Marseille-Luminy, qui compte avec l’université Paris-Saclay, l’Inserm, Sanofi et Gustave-Roussy parmi le premier noyau des membres fondateurs, souligne : « Une nouvelle molécule, c’est vingt années de recherches et 1,5 milliard d’euros d’investissements. Et très peu de programmes vont au bout. Il faut concentrer les moyens. » L’objectif du PSCC, c’est d’être le point d’entrée unique de tous les projets industriels sur le cancer.
Les Echos Week-end, 06/10
En bref
Le comité Nobel a confirmé, mercredi 4 octobre, avoir attribué le prix Nobel de chimie à Moungi Bawendi (Massachusetts Institute of Technology, Etats-Unis), Louis Brus (Columbia University, Etats-Unis) et Alexei Ekimov (Nanocrystals Technology Inc, Etats-Unis) pour le développement des boîtes quantiques (quantum dots en anglais). En biologie, accrochées à des protéines ou à des marqueurs, elles aident à les repérer en petites quantités et très spécifiquement. « Nous attendions depuis longtemps cette récompense. Elle met en avant les fondateurs d’un domaine toujours très actif », note Thomas Pons, physicien de l’Inserm à l’ESPCI-Paris-PSL, qui étudie l’activité neuronale grâce à ces nanocristaux.
Le Monde, 06/10
En ce mois d’Octobre Rose, dédié à la prévention et à la sensibilisation sur le cancer du sein, le premier Institut des cancers des femmes est créé par l’institut Curie, l’Université PSL et l’Inserm. L’objectif : faire progresser la recherche et améliorer le suivi des malades. Trois femmes médecins, toutes précédemment récompensées par un Prix du Ruban Rose, témoignent de leur action. Fatima Mechta-Grigoriou, directrice du laboratoire Stress et cancer à l’institut Curie (Inserm U830), lauréate du Grand Prix Rose 2017, explique : « Notre objectif est de comprendre les tumeurs » « pour mieux adapter les traitements ». Elle ajoute : « Et cela se fera en associant la médecine, la biologie et l’intelligence artificielle ».
Marie Claire, 01/11
L’immunothérapie, traitement innovant et coûteux, était réservé aux malades dont la tumeur avait résisté à la chimiothérapie. Aujourd’hui, il est parfois prescrit, dès le début, dans des cas beaucoup moins complexes. « Certains voient leur pronostic vital révolutionné par cette nouvelle thérapie qui double, pour bon nombre de cancers, la survie par rapport à la chimiothérapie classique. Pour certaines tumeurs du rectum, on prescrit l’immunothérapie seule, avant la chirurgie. La tumeur disparaît : une avancée incroyable qui nous questionne sur la nécessité de recourir ensuite au scalpel », explique le Pr Pascal Pujol, oncologue au CHU de Montpellier, président de la Société française de médecine prédictive et personnalisée (SFMPP). Dans quelques années, l’immunothérapie, dont la percée en cancérologie est impressionnante, pourrait détrôner d’autres traitements anticancéreux.
Le Figaro Magazine, 06/10
Libération indique que, depuis un an, la mairie écologiste de Strasbourg distribue gratuitement des légumes bio à des femmes enceintes, pour les protéger des produits chimiques et mettre en place de nouvelles habitudes de consommation. 800 Strasbourgeoises bénéficient du dispositif « Ordonnance verte », lancé en novembre 2022 par la municipalité écologiste dirigée par Jeanne Barseghian. Le but : expérimenter la distribution de paniers de légumes bio et permettre aux professionnels de santé d’inscrire les femmes enceintes volontaires à des ateliers de sensibilisation aux perturbateurs endocriniens. « L’évaluation sur les premières participantes est très positive autant pour elles que pour l’environnement, se réjouit Alexandre Feltz, médecin et adjoint EE-LV chargé de la santé. C’est tout un écosystème, finalement, qui change lorsque les femmes enceintes sont informées sur les dangers du plastique chauffé, les poêles en téflon qui ne sont pas terribles, les cosmétiques ou les produits d’entretien. » Un dispositif qu’EE-LV voudrait développer au plan national.
Libération, 06/10