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Revalorisations salariales pour les soignants – Covid-19 – Glioblastome – Cancer du pancréas – Douleurs articulaires – Tabac

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Déblocage d’1 milliard d’euros pour les soignants

La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé, hier, plusieurs mesures de revalorisations salariales pour compenser la pénibilité du travail des soignants. Cet ensemble de mesures représente une dépense de 1 milliard d’euros en année pleine. Le travail de nuit des personnels non-médicaux (infirmières, aides-soignantes, etc.) va être revalorisé. Il sera payé 25 % de plus que le travail de jour. Actuellement, les soignants gagnent 1 euro de plus par heure travaillée la nuit, montant porté transitoirement à 2 euros par l’ex-ministre de la Santé François Braun dans le cadre des mesures d’urgence prises à l’été 2022. La revalorisation de 25 % sera « beaucoup plus avantageuse », car elle permettra de tenir compte des niveaux de salaire liés à l’ancienneté, assure Matignon. L’exécutif mise sur ce « choc d’attractivité » pour recruter davantage de soignants. « Cette mesure est nécessaire, car la mauvaise rémunération du travail de nuit crée des difficultés pour trouver des soignants, ce qui nous oblige à fermer des lits et donc à réduire l’accès aux soins », justifie Matignon. La Première ministre a aussi annoncé une revalorisation de 20 % du travail le dimanche et les jours fériés, ainsi qu’un alignement de la rémunération des astreintes entre public et privé. Pour les médecins, quel que soit leur statut (public ou privé), l’exécutif a décidé d’augmenter de 50 % le tarif des gardes. Toutes ces mesures nouvelles seront inscrites dans le prochain budget de la Sécu pour une entrée en vigueur prévue le 1er janvier. D’ici là, les mesures Braun qui devaient s’achever au 31 août sont prorogées jusqu’au 31 décembre.

Le Figaro, 01/09

Covid : appel d’un comité de l’ONU à la levée généralisée des brevets sur les vaccins

Le comité de l’ONU contre le racisme a dénoncé, hier, le refus des pays riches, en particulier de l’Allemagne, de la Suisse, du Royaume-Uni et des Etats-Unis, de renoncer aux droits de propriété intellectuelle sur les vaccins contre le Covid-19. Lors d’une réunion ministérielle à l’Organisation mondiale du commerce en juin 2022, les pays membres avaient réussi, après d’âpres négociations, à s’accorder sur un premier accord en autorisant les pays en développement qui le souhaitent à lever, pendant cinq ans, les brevets sur les vaccins Covid. Cet accord est insuffisant, selon le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, qui est composé de 18 experts indépendants dont les avis ne sont pas contraignants. Il « ne va pas assez loin pour lutter contre les taux élevés de morbidité et de mortalité dus au Covid-19 à travers le monde parmi les personnes et les groupes les plus exposés à la discrimination raciale », ont-ils indiqué dans un communiqué, publié avec le soutien de la Rapporteuse spéciale de l’ONU sur les formes contemporaines de racisme, Ashwini K.P.

AFP, 31/08

En bref

Carthera a levé, au début de l’été, 37,5 millions d’euros pour lancer l’étude clinique de phase III de son dispositif médical implantable à ultrasons, SonoCloud, sur des patients atteints d’un glioblastome récurrent, une tumeur cérébrale agressive difficile à combattre. Leur durée de vie est d’une quinzaine de mois en moyenne. L’étude multicentrique de phase III devrait inclure près de 600 patients dans une quarantaine d’hôpitaux européens et américains. Installée à Lyon où elle collabore avec plusieurs laboratoires dont l’Inserm, l’entreprise emploie une quinzaine de personnes, dispose d’un bureau à Paris et d’une filiale aux Etats-Unis.

Les Echos, 01/09

Le cancer du pancréas a un pronostic sombre. En moyenne, il s’écoule moins d’un an entre le diagnostic et le décès. Toutefois, d’incontestables progrès ont été enregistrés : « En 20 ans, nous sommes passés de 2 % de guérison à 5 à 6 % », énonce le Pr Michel Ducreux, oncologue. Par ailleurs, l’avancée de la recherche laisse entrevoir des espoirs. Plusieurs équipes françaises, en particulier l’unité Inserm dirigée par Juan Iovanna et Nelson Dusetti à Marseille, travaillent à identifier des « signatures moléculaires » du cancer du pancréas (indices biologiques permettant de pronostiquer l’évolution de la maladie et de prédire sa sensibilité à tel ou tel traitement). « Quand vous prescrivez directement à un patient un médicament efficace, vous évitez de lui donner des traitements inutiles et vous lui offrez une chance de vivre plus longtemps », résume le Dr Iovanna.

Top Santé, 01/10

Dans un dossier consacré aux « douleurs articulaires », Top Santé explique que, face à l’usure des articulations pour le moment inéluctable, les chercheurs poursuivent leurs travaux et suscitent de nouveaux espoirs. Ainsi, à Strasbourg, Nadia Benkirane-Jessel, directrice du laboratoire Inserm 1260, travaille sur un implant thérapeutique directement introduit dans l’articulation. Il comporterait des nanoréservoirs de produits actifs associés à des cellules souches du malade, afin de régénérer le cartilage, mais aussi l’os sous l’articulation. Un essai clinique doit bientôt démarrer.

Top Santé, 01/10

Selon une étude publiée dans Clinical Epigenetics, les garçons qui fument au début de leur adolescence risquent d’endommager les gènes de leurs futurs enfants, augmentant ainsi leurs risques de développer de l’asthme, de l’obésité et une faible fonction pulmonaire, d’après une étude. Pour mener leurs travaux, les chercheurs de l’Université de Southampton en Angleterre et de l’Université de Bergen en Norvège ont étudié les profils épigénétiques de 875 personnes, âgées de 7 à 50 ans, et les comportements tabagiques de leurs pères. Ils ont constaté des modifications épigénétiques sur 14 gènes qui sont associés à l’asthme, à l’obésité et à la respiration sifflante chez les enfants de pères ayant fumé avant l’âge de 15 ans.

Pourquoidocteur​.fr, 31/08