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L’Inserm « pilote » d’une mission de rénovation de la recherche en santé – Tension à l’hôpital – Réalité virtuelle en chirurgie

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Refonder la recherche française

Dans un entretien à L’Express, le ministre de la Santé, François Braun, et la ministre de la Recherche, Sylvie Retailleau, dévoilent leur plan pour refonder la recherche médicale française. Ce plan de transformation de la recherche est basé sur quatre axes : l’attractivité, le financement, le cadre réglementaire et la valorisation de la recherche. Sylvie Retailleau souligne : « (…) Nous ne lâchons rien et (…) nous continuons à investir dans la recherche biomédicale. En revanche, nous avons un problème d’organisation et de simplification pour gagner du temps dans la recherche. Aujourd’hui, nous agissons donc pour mieux accompagner et entourer nos chercheurs ». François Braun explique qu’« il faut d’abord qu’il y ait un pilote dans l’avion, pour mettre en œuvre la stratégie de l’Etat. Ce rôle va être dévolu à l’Inserm. Et puis, nous devons simplifier les financements. Il y a beaucoup d’argent sur la table. Mais bien souvent, les scientifiques passent plus de temps à chercher des financements qu’à penser à développer leur produit, ce qui n’est pas normal. Nous avons de très grands instituts de recherche. Mais il faut que l’on atteigne l’échelle supérieure (…) ». La ministre de la Recherche explique que « l’objectif des travaux de réorganisation de la recherche que nous menons actuellement [est de] mieux coordonner les organismes de recherche et les universités, qui sont tous deux de vraies forces. A l’échelle de la santé, l’Inserm va par exemple mieux piloter et faire l’intermédiaire entre tous les opérateurs de recherche de santé. Le deuxième chantier est de réformer le financement ».

L’Express, 13/07

Hôpital : tension estivale partout en France

A Moulins, Strasbourg ou Lyon, le personnel hospitalier raconte au Monde la dégradation de la prise en charge en médecine et en chirurgie. Dans toutes les régions, des services d’urgences réduisent leurs horaires d’accueil et relancent le filtrage par appel au 15. Près du tiers des postes de praticiens hospitaliers restent vacants, et le nombre de candidats au recrutement a encore baissé. Depuis la loi Rist, qui plafonne la rémunération des médecins intérimaires, ces derniers se font plus rares. En Ile-de-France, des dispositifs ont été remis en place pour les femmes enceintes sans maternité. Chez les médecins, qui racontent une dégradation à bas bruit de l’offre de soins, l’inquiétude monte. A Moulins, le centre hospitalier de Moulins-Yzeure a dû se résoudre à une solution extrême : « On ne peut plus assurer les chimiothérapies », explique Davy Murgue, président de la commission médicale d’établissement de cet hôpital de 800 lits. « Il n’y a pas que la cancérologie, c’est aussi très compliqué dans nos services de médecine, en pneumologie, en psychiatrie, note-t-il. On n’est plus sûr de pouvoir maintenir certaines activités cet été, je crois qu’on ne se rend pas compte à quel point l’hôpital est sur une crête. » Depuis la sortie de la crise sanitaire due au Covid-19, les fortes tensions sur les ressources humaines dans les hôpitaux ne sont pas retombées. Et la période estivale est traditionnellement celle de tous les dangers, avec les congés des personnels. « Cet été, la situation est encore plus compliquée qu’il y a un an, estime Marc Noizet, à la tête du syndicat SAMU-Urgences de France. Il y a des fermetures d’urgences dans toutes les régions ! »

Le Monde, 13/07

En bref

Les technologies innovantes – la réalité virtuelle – ont toute leur place dans le domaine de la formation, notamment en chirurgie, explique Le Quotidien du Médecin Hebdo. Elles permettent de respecter la doctrine « jamais une première fois sur le patient ». A l’université Paris Cité, deux plateformes de simulation en santé sont accessibles aux étudiants en médecine de Paris Descartes, Paris Diderot et Paris Nord, via le Laboratoire universitaire médical d’enseignement numérique en santé, multidisciplinaire (ILumens). C’est dans ce cadre que le Pr Patrick Nataf, chef du service de chirurgie cardiaque et vasculaire de l’hôpital Bichat (AP-HP), responsable scientifique du Labcom Lynx (Inserm) « Réalité augmentée en chirurgie » et responsable projet des technologies immersives au sein d’ILumens, travaille à leur développement pour les étudiants en chirurgie. Avec ces techniques virtuelles, « un étudiant peut observer, dans son champ de vision, les mains du chirurgien, qui va le guider sur des organes que nous allons voir également en hologramme, explique le Pr Patrick Nataf. Il va pouvoir intercaler ses mains afin de reproduire le même geste. »

Le Quotidien du Médecin Hebdo, 13/07

L’addiction à l’alcool ou à la cocaïne modifie des circuits dans le cerveau, ce qui conduit à une moins bonne flexibilité cognitive, et cela a des conséquences sur la qualité de vie, révèle une étude parue dans la revue Nature. D’après les scientifiques de l’école de médecine de l’université A&M du Texas, la dépendance à l’une ou l’autre de ces substances affecte la flexibilité cognitive, qui est la capacité à s’adapter et à basculer entre différentes tâches ou stratégies. « En vieillissant, cette flexibilité joue un rôle majeur dans l’atténuation du déclin cognitif », ajoutent-ils.

Pourquoidocteur​.fr, 12/07

Dans un entretien au Figaro, la secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès présente une stratégie nationale de lutte contre les dérives sectaires. Elle indique : « Nous voulons créer un délit spécifique d”« assujettissement psychologique ». Il devrait permettre à la personne d’être plus facilement reconnue comme victime et d’obtenir des réparations, notamment financières ». Et d’ajouter : « Nous voulons par ailleurs que la « provocation à l’abandon ou l’abstention de soins » devienne un nouveau délit. Cela comblerait un vide au sein de notre arsenal juridique alors que les pratiques sectaires ont envahi le domaine de la santé. Désormais, encourager quelqu’un à arrêter un traitement contre le cancer pour jeûner ou boire des jus de légumes sera condamné par la loi ». Le Figaro, 13/07