Alzheimer : des risques accrus par la consommation d’alcool
Sciences et Vie mentionne que l’université de Wake Forest aux États-Unis vient de mener une nouvelle étude qui prouve que l’ingestion d’alcool même à faible dose, peut accélérer la perte des cellules cérébrales et accroître le nombre de plaques amyloïdes, avec un risque accru de survenue de la maladie d’Alzheimer. Une étude qui vient étayer différents autres travaux montrant que l’alcool exacerbe les risques de différentes pathologies. Santé publique France recommande de limiter la consommation d’alcool à dix verres standards par semaine et d’avoir des journées sans alcool. Maria Melchior, chercheuse à l’Inserm et spécialiste de la conduite addictive, précise que « les jeunes boivent moins régulièrement que les personnes au-delà de 50 ans. On peut voir une importante baisse de la consommation de tabac et d’alcool depuis une dizaine d’années ». Selon elle les efforts doivent se poursuivre dans ce sens et les préventions être intégrées dans le cursus scolaire. Mais de souligner en outre que la consommation d’alcool se confronte à divers obstacles, notamment l’assouplissement de la loi Evin en 2015.
Le Figaro, 02/05
Les autorités américaines autorisent un traitement contre la schizophrénie
Dans un communiqué commun publié hier, le laboratoire israélien Teva et le français MedinCell, spécialisé dans les produits injectables, ont annoncé avoir reçu l’approbation de l’agence américaine du médicament (FDA) pour leur médicament « Uzedy (rispéridone), une suspension injectable à libération prolongée pour le traitement de la schizophrénie chez l’adulte », précise l’AFP. Il s’agit de « la première formulation sous-cutanée à action prolongée de rispéridone » qui utilise une technologie dont MedinCell, basé à Montpellier, est propriétaire, et « qui contrôle la libération régulière de la rispéridone ». « Uzedy incarne l’engagement de Teva à offrir des nouvelles options thérapeutiques aux patients et à fournir aux personnes atteintes de schizophrénie un traitement innovant. Celui-ci peut répondre à certains défis de la maladie et notamment réduire le risque de rechute », observe Richard Francis, président directeur général de Teva. De son côté, le président du directoire de MedinCell, Christophe Douat, a salué l’arrivée de cette technologie au stade commercial comme « le début d’une nouvelle ère » pour la société.
AFP, 01/05
En bref
Le Figaro propose une enquête sur le retour du diktat de la minceur. La réapparition des mannequins décharnés dans les magazines et défilés de mode inquiète les professionnels de la santé. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) surveille le détournement d’un médicament anti-diabétique utilisé comme coupe-faim l’Ozempic. Une pratique venue des Etats-Unis et utilisées par des célébrités du monde de la mode et du cinéma, accélérée par des vidéos sur TikTok. Outre l’effet de satiété qu’il provoque, le médicament déclenche aussi le dégoût de certains aliments.
Le Figaro, 02/05
Les Echos annonce le changement de méthode du classement nutritionnel des aliments. L’objectif du nouveau système est de « promouvoir des choix plus favorables à la santé », selon Santé publique France. Une nouveauté qui n’est pas du goût de tout le monde, et particulièrement de la filière laitière qui est contrariée d’avoir été « déclassée »de catégorie A à B, voire C pour le lait entier. A l’inverse, les poissons gras et les crustacés sont plus nombreux à se classer en catégorie A en raison de leur teneur en Omega 3, de même que les produits céréaliers ou les huiles de noix et d’olive qui passent en catégorie B du fait de leur teneur en acides gras insaturés. Le nouveau Nutri-Score fait aussi la part belle aux volailles, mais pénalise la viande rouge et les produits à forte teneur en sucre. L’eau est la seule boisson en A.
Les Echos, 02/05
Pourquoidocteur.fr indique que selon une nouvelle étude publiée dans le New England Journal of Medicine, des bébés atteints de leucémie lymphoblastique aiguë (LLA), auraient de 66% à 93% de taux de survie en plus grâce au traitement d’immunothérapie par le médicament blinatumomab. Lors d’un essai clinique international sur la sécurité et l’efficacité du blinatumomab chez les bébés atteints de LLA, mené par des chercheurs du Centre Princesse Máxima d’oncologie pédiatrique aux Pays-Bas, 30 enfants dans 9 pays ont été traités avec le blinatumomab entre 2018 et 2021.
Pourquoidocteur.fr, 28/04