Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Alerte à la contamination d’œufs de poulaillers en Ile-de-France – Pharmacie : flambée de prix et rupture de stocks – Découverte de l’ADN, il y a 70 ans – Tensions d’approvisionnement en France en misoprostol, une pilule abortive – Exposition à un gaz toxique d’anciens salariés.

A+ / A-

Alerte à la contamination d’œufs de poulaillers en Ile-de-France

L’Agence régionale de santé d’Ile-de-France a alerté sur la découverte de contamination d’œufs à certains polluants qui sont des cancérigènes avérés pour l’homme et d’autres sont suspectés d’avoir des effets néfastes sur les systèmes endocrinien, immunologique et neurologique, ou encore sur le développement fœtal. La consommation des œufs est déconseillée par l’ARS, après une étude réalisée dans 25 sites volontaires, dont 14 situés à proximité des trois principaux incinérateurs de déchets autour de Paris (Ivry-sur-Seine, Issy-les-Moulineaux, Saint-Ouen). Les prélèvements analysés en mars révèlent une contamination dans l’ensemble des poulaillers par les trois familles de polluants organiques persistants analysées (dioxines, furanes et polychlorobiphényles, dits PCB). L’ARS précise que « l’interprétation des résultats est toujours en cours » et que « cette étude ne concerne pas les productions d’œufs intégrées à une filière commerciale, qui font l’objet de contrôles prévus réglementairement. » « Les animaux se contaminent avant tout par ce qu’ils mangent, analyse Robert Barouki, directeur du laboratoire Toxicité environnementale, cibles thérapeutiques, signalisation cellulaire et biomarqueurs (Inserm, Université Paris Cité). Dans les filières commerciales, la nourriture est contrôlée, ce qui n’est pas le cas des poulaillers domestiques. » Le rapport complet sera rendu public à la fin du premier semestre 2023.

Le Figaro, 21/04

Pharmacie : flambée de prix et rupture de stocks

Depuis un an, les étiquettes des articles de parapharmacie et de médicaments vendus sans ordonnance sont en hausse dans les officines. Cette hausse des prix s’est accélérée, ces dernières semaines, à l’issue des négociations commerciales entre les fournisseurs et les enseignes de pharmacie, qui se sont achevées le 1er mars. « En trente ans de métier, je n’avais jamais vu ça. Habituellement, les hausses réclamées tournaient autour de 2 % ou 2,5 %, là, elles étaient multipliées par trois ou quatre », observe David Abenhaim, président de Pharmabest, qui regroupe 112 officines. Le constat est partagé par l’ensemble du secteur. Les habitudes d’achats des Français ont cependant changé ces derniers mois. Beaucoup restreignent leur panier à l’essentiel et se rabattent vers les petits prix. La réouverture prochaine de nouvelles négociations commerciales, à la demande du gouvernement, permettra-t-elle de réajuster les prix ?, s’interroge Le Monde. Si certains se veulent optimistes, beaucoup de pharmacies s’inquiètent. « On n’a jamais vu les prix évoluer à la baisse après des négociations », déplore David Abenhaim. « Les petits laboratoires ont été raisonnables, mais les grands industriels en ont profité », ajoute-t-il.

Le Monde, 21/04

En bref

Aujourd’hui en France souligne que « l’ADN a 70 ans… et des milliards d’années ». James Watson, généticien américain, âgé de 95 ans, a mis en évidence, en 1953, la structure de l’acide désoxyribonucléique, avec le Britannique Francis Crick. Leurs travaux leur ont valu un prix Nobel neuf ans plus tard. Le journal présente les applications de cette découverte révolutionnaire. De 100 000 à 200 000 Français, selon l’Inserm, recourraient chaque année à des tests ADN pour connaître leurs origines, en envoyant un échantillon de salive à un laboratoire étranger, cette pratique étant interdite en France.

Aujourd’hui en France, édition Week-end, 21/04

Après l’amoxicilline et le paracétamol sous forme pédiatrique cet hiver, c’est au tour d’une pilule abortive d’être l’objet de tensions d’approvisionnement en France. Plusieurs organisations ont tiré la sonnette d’alarme, pour alerter sur les difficultés que rencontrent certaines pharmacies, notamment à Lille début avril, pour commander du misoprostol. Le ministre de la santé, François Braun, a affirmé, mercredi, sur RMC qu”« il n’y a jamais eu d’impossibilité d’accéder à ce médicament », tout en reconnaissant que « ça a été un peu plus difficile dans certains endroits ». « Si on n’en trouve pas en pharmacie, (…) les centres qui pratiquent des IVG ont à leur disposition des boîtes », a‑t-il précisé. Par ailleurs, le ministre assure que « depuis le début du mois, nous avons réabondé l’ensemble du marché, il y a maintenant trois mois de stock ».

Le Monde, 21/04

D’anciens salariés de Tetra Médical, exposés pendant des décennies à un gaz toxique sur le site d’Annonay (Ardèche), ont exprimé, mardi, leur anxiété à des chercheurs, venus soutenir leur « droit de savoir ». 200 personnes étaient présentes lors de cette réunion. Le parquet de Privas a ouvert en mars une enquête préliminaire pour « mise en danger de la vie d’autrui », désormais entre les mains du pôle santé publique du parquet de Marseille. Une première audience devant les prud’hommes, saisis pour « préjudice d’anxiété », est aussi prévue le 20 juin.

AFP, 21/04