Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Fin de la gratuité des tests Covid – Papillomavirus : lancement d’une campagne de vaccination gratuite dans les collèges – Un double antidote face au monoxyde de carbone et au cyanure d’hydrogène – « Mars bleu », mois de mobilisation contre le cancer colorectal – Rétrovirus et infections opportunistes.

A+ / A-

Les tests Covid ne sont plus gratuits

Un arrêté publié, hier, au « Journal Officiel » supprime, à compter d’aujourd’hui, la gratuité des tests de détection du Covid sauf pour les personnes les plus fragiles. Il s’agit là d’une étape supplémentaire dans la banalisation de la prise en charge de cette maladie par la Sécurité sociale avec le reflux de l’épidémie, précise Les Echos. Selon les dernières données publiées par la Direction des statistiques du ministère de la Santé (DREES), sur l’année 2022, 140,43 millions de tests (RT-PCR et antigéniques) pour la détection du SARS-CoV2 ont été validés (dont 61 % de tests antigéniques), contre 168,35 millions de tests (dont 49 % de tests antigéniques) sur l’année 2021, soit une baisse totale de 17 %.

Les Echos, 01/03

Vaccination contre le papillomavirus : les garçons sont eux aussi concernés

Le Point mentionne qu’hier le Président de la République a annoncé le lancement d’une campagne de vaccination gratuite « généralisée » dans les collèges pour les élèves de 5e en vue de l’éradication du papillomavirus, responsable de plus de 6 000 nouveaux cancers par an. Les papillomavirus responsables de 100 % des cancers du col de l’utérus, sont aussi à l’origine de cancers du vagin, de la vulve, de la sphère ORL ou de l’anus, ainsi que des cancers du pénis. La logique veut donc que la couverture vaccinale soit aussi étendue aux garçons. Une étude parue le 19 février dans The Lancet, confirme qu’une politique volontariste associant vaccination et dépistage pourrait pourtant permettre d’épargner des millions de vies au niveau mondial. L’OMS estime d’une manière générale que l’amélioration de la couverture vaccinale mondiale, tous vaccins confondus, pourrait éviter 1,5 million de décès chaque année.

Lepoint​.fr, 28/02

En bref

Une équipe internationale coordonnée par Hiroaki Kitagishi (université Doshisha, Kyoto, Japon) propose d’opposer un antidote contre les effets délétères du monoxyde de carbone en cas exposition à ce gaz et du cyanure d’hydrogène lors d’inhalation dans le cadre d’un incendie. Cet antidote injectable n’a pour l’heure été testé que sur des souris et des rats, mais il s’est révélé un détoxifiant efficace. Les travaux ont été présentés dans la revue PNAS du 20 février, précise Le Monde.

Le Monde, 01/03

Le Quotidien du médecin souligne dans le cadre de « Mars bleu », mois de mobilisation contre le cancer colorectal, que l’Institut national contre le cancer (Inca) encourage les populations ciblées par le dépistage organisé à s’y impliquer. Pour cela l’Inca rappelle les modalités d’accès aux kits de dépistage (commandés en ligne ou retirés chez un médecin) et lance une nouvelle campagne d’information. Sur la période 2020 – 2021, seules 6,1 millions de personnes ont été dépistées. Cette faible participation apparaît particulièrement marquée depuis la crise sanitaire, alerte la Ligue contre le cancer, inquiète de ces retards de dépistage qui réduisent les chances de guérison.

Lequotidiendumedecin​.fr, 28/02

Lors de la 30e édition de la conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes, qui s’est tenue du 19 au 22 février à Seattle (Etats-Unis) deux stratégies efficaces ont été présentées, précise Le Monde. D’une part une étude française a confirmé l’intérêt, contre les IST bactériennes, d’une dose préventive d’un antibiotique appelé, la doxycycline, prise un à trois jours après un rapport sexuel sans préservatif. D’autre part diverses études épidémiologiques ont rapporté, ces dernières années, que les personnes vaccinées contre le méningocoque B (avec le vaccin Bexsero de GSK) pouvaient voir le risque d’infection à gonocoque diminuer d’environ 30 %. Un bémol toutefois pour la stratégie préventive par antibiotique au vu d’une étude menée au Kenya : elle pourrait ne pas être efficace chez les femmes.

Le Monde, 01/03