Dry January
Le Dry January revient en janvier 2023 pour une nouvelle édition. Cette campagne, portée en France par un collectif d’associations et de réseaux nationaux, invite à stopper sa consommation d’alcool durant le mois de janvier. Cependant, le collectif laisse à chacun la possibilité d’adapter son objectif. Cette campagne, basée sur une idée britannique, trouve le soutien de l’Inserm. « Selon les experts de l’Inserm, en plus d’être associé à des changements dans la consommation observables jusqu’à 6 mois après le défi, un arrêt de consommation d’alcool pendant un mois permettrait aussi l’amélioration de paramètres physiologiques, cognitifs, de bien-être et de qualité de vie », explique l’institut dans un communiqué publié hier. L’expertise collective de l’Inserm s’est ainsi positionnée en faveur du lancement de campagnes d’arrêt de la consommation, à l’image de l’opération « Dry January », dont les bénéfices (et le faible coût) ont été démontrés. Mickael Naassila, professeur des universités, directeur unité Inserm UMR 1247 et président de la Société française d’alcoologie, alerte sur Europe 1 : « Sur le long terme, même une consommation faible [d’alcool] peut avoir un impact sur la santé ».
Sciencesetavenir.fr, France 3 Picardie, 02/01, Europe1.fr, Rtl.fr, 03/01
Lire le C’est dans l’air : Le Dry January : une pause pour faire le point sur sa consommation d’alcool
Olivier Delattre, pédiatre et cancérologue, lauréat du grand prix Inserm 2022
Le grand prix Inserm 2022 a été remis au Dr Olivier Delattre, qui a consacré sa carrière à l’avancée des connaissances sur les cancers de l’enfant. Pédiatre de formation, Olivier Delattre a rapidement embrassé la recherche et dirige aujourd’hui le centre Siredo (soins, innovation, recherche, en oncologie de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte jeune) qu’il a fondé à l’Institut Curie, ainsi que l’unité Inserm cancer, hétérogénéité, instabilité et plasticité. Avec son équipe, il a notamment découvert des altérations génétiques cruciales dans plusieurs cancers : le sarcome d’Ewing, les tumeurs rhabdoïdes, et le neuroblastome. Le Dr Delattre explique au Figaro : « Notre travail consiste à essayer de comprendre les mécanismes d’apparition et d’évolution de différents cancers de l’enfant, puis nous collaborons étroitement avec les médecins de l’Institut Curie pour voir quelles applications cliniques peuvent être envisagées, que ce soit dans le domaine diagnostique, pronostique ou, si possible, thérapeutique. Nous avons ainsi identifié au laboratoire plusieurs biomarqueurs (des altérations du génome) qui permettent de caractériser le type de tumeur dont souffre le patient ». Il souligne que « la médecine de précision monte en puissance ». Et d’indiquer : « Nous sommes passés, en une cinquantaine d’années, de 10 – 15 % de guérison à un peu plus de 80 %. C’est un résultat médical formidable, mais il y a encore 20 % des enfants qui vont mourir de leur cancer ».
Le Figaro, 03/01
Portrait d’Olivier Delattre, grand prix Inserm 2022 : https://www.inserm.fr/portrait/laureat-prix-inserm/olivier-delattre-grand-prix-2022/
En bref
Alors que plusieurs pays prennent des mesures pour qu’aucune contamination ne vienne de Chine, un sous-lignage au sein de la grande famille Omicron progresse à toute vitesse aux Etats-Unis. Le variant Omicron XBB.1.5, apparu il y a plus d’un an, a donné naissance à plusieurs centaines de sous-lignages, ayant à chaque fois une ou plusieurs mutations supplémentaires. XBB.1.5, son nom attribué dans la nomenclature scientifique, est l’un d’eux (certains scientifiques le surnomment Kraken). Mais les Etats-Unis sont le premier pays où XBB.1.5 progresse autant. Il y remplace progressivement BQ.1 et son dérivé BQ.1.1, majoritaires en France depuis fin novembre. « C’est la première fois qu’un [variant] recombinant prend autant de place dans un pays occidental », constate Samuel Alizon, directeur de recherche au CNRS et spécialiste en biologie évolutive.
Aujourd’hui en France, 03/01
Le stress provoque une mort plus rapide des cellules oculaires ce qui accélère la perte de vision, selon une étude publiée dans Aging Cell. En effet, le stress provoque une élévation de la pression intraoculaire dans l’œil ce qui oblige le tissu rétinien à subir des modifications similaires à celles du vieillissement naturel. C’est grâce à des images de la tête du nerf optique sur des souris que Dorota Skowronska-Krawczyk, auteur de l’étude, professeur adjoint de physiologie et biophysique et d’ophtalmologie et membre de la faculté du Center for Translational Vision Research de la faculté de médecine de l’université de Californie à Irvine, a fait cette découverte.
Pourquoi Docteur, 02/01/2023