Des nanoparticules non étiquetées et parfois non autorisées dans des produits du quotidien
Une étude de l’Association de veille et d’information civique sur les enjeux des nanosciences et nanotechnologies (Avicenn), publiée hier, montre la présence de nanoparticules non étiquetées et parfois non autorisées dans vingt des vingt-trois produits de grande consommation qui avaient été sélectionnés. Des nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2), classé cancérogène possible pour l’homme par inhalation par le Centre international de recherche sur le cancer et interdit en France depuis 2020 sous forme d’additif alimentaire (E171) en raison de son potentiel génotoxique, c’est-à-dire de sa capacité à endommager l’ADN, ont été identifiées dans dix produits. Tous les cosmétiques testés en contiennent. En outre, des nanoparticules de silice, qui peuvent avoir des effets génotoxiques, entraîner des perturbations immunitaires ou encore accroître les intolérances alimentaires, voire des allergies, ont été identifiées dans six produits.
Le Monde, 16/12
Des aliments pourraient favoriser l’apparition et la chronicité de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
Des « études montrent que l’alimentation transformée et ultra-transformée a tendance à favoriser l’apparition et la chronicité » des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), « tandis qu’une alimentation riche et équilibrée avec consommation de fibres, sans additif et pas transformée, est associée à une diminution de l’incidence des MICI », déclare Benoît Chassaing, directeur de recherche à l’Inserm, dans un entretien accordé à 20minutes.fr. Selon lui, ces maladies ayant un facteur génétique, « dans l’idéal, il faudrait identifier des patients à risque et qu’eux fassent très attention. On laisserait tranquilles les autres patients, ayant une maladie causée par d’autres facteurs ». « Ça, c’est la clé de la médecine personnalisée », souligne-t-il.
20minutes.fr, 15/12
En bref
Deux études, l’une dans le cancer du poumon, l’autre dans le cancer du sein, apportent de nouveaux éléments attestant de l’effet cancérogène de la pollution de l’air. La première, une étude britannique, montre que la pollution de l’air est un facteur de risque de cancers bronchiques non à petites cellules, en particulier chez les non-fumeurs qui présentent fréquemment des mutations du gène de l’EGFR. Par ailleurs, Xenair, vaste projet coordonné par le département Prévention Cancer Environnement du centre Léon-Bérard de Lyon (Unité Inserm), a montré que sur huit polluants de l’air, cinq étaient associés à un risque accru de cancer du sein.
Le Quotidien du Médecin hebdo, 16/12
L’essai clinique Mependax porte les espoirs des chercheurs, du monde médical et des familles confrontées au cancer pédiatrique du cerveau. Prévu pour concerner 36 patients et durer 3 ans, il fait suite aux travaux menés par le Centre Scientifique de Monaco sur la capacité d’une molécule à être aussi efficace, mais moins toxique que les thérapies actuelles. Ce projet nécessite un investissement de 600.000 euros pour lequel une levée de fonds est en cours.
La Tribune, 16/12
Début novembre, l’UE a approuvé le nirsévimab, un nouvel anticorps monoclonal, en prévention de la bronchiolite chez le nourrisson. Il s’agit d’un anticorps à administrer en injection afin de prévenir la survenue des infections par le virus respiratoire syncytial (VRS). Jusqu’à présent, un seul traitement préventif existait, le palivizumab, commercialisé sous le nom de Synagis, mais il est réservé aux bébés les plus fragiles.
Le Quotidien du Médecin hebdo, 16/12
D’après de récentes données de Santé Publique France, alors que la coqueluche connaît tous les 3 – 4 ans un pic épidémique et que le dernier est survenu en 2017, le nombre de cas n’a jamais été aussi bas en 2020 et 2021. Faut-il donc s’attendre prochainement à un rebond épidémique ?
Frequencemedicale.com, 15/12