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Pharmacies et vaccination – Applications d’analyse du sommeil – Alimentation et santé mentale

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Elargissement des compétences vaccinales des pharmacies

Les pharmacies voient, depuis hier, leurs compétences vaccinales élargies. Elles peuvent désormais injecter tous les vaccins obligatoires. Cette mesure fait partie de la nouvelle convention entre les pharmaciens titulaires d’officine et l’Assurance Maladie signée au printemps dernier. En addition des vaccins contre la grippe saisonnière et la Covid-19 qu’ils administrent déjà, les pharmaciens sont ainsi désormais autorisés à injecter les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les papillomavirus humains, les infections invasives à pneumocoque, les virus de l’hépatite A et B, les méningocoques de sérogroupes A, B, C, Y et W et contre la rage, liste l’Ordre sur son site Internet. Ces vaccinations se font pour le moment uniquement sur prescription médicale. Elles concernent « les personnes majeures pour lesquelles ces vaccinations sont recommandées dans le calendrier des vaccinations en vigueur », ainsi que les mineurs âgés de 16 ans et plus pour lesquelles ces vaccinations sont également recommandées, précisent les pharmaciens.

Les Echos, 08/11

En bref

Dans un article publié dans The Conversation, trois chercheurs et professeurs des universités Victoria et Monash en Australie remettent en question l’utilité des applications d’analyse du sommeil pour les personnes qui souffrent d’insomnies ou de nuits agitées. En effet, cette habitude de surveiller en permanence ses nuits pourrait bien être contre-productive. Certaines personnes développent un nouveau trouble, l’orthosomnie. Il s’agit d’un trouble anxieux lié à l’obsession des applications de sommeil : la personne a plus tendance à se fier aux données récoltées qu’à des tests objectifs réalisés en clinique, et peut donc adopter des comportements contre-productifs (comme passer plus de temps au lit pour améliorer son « score »).

Pourquoidocteur​.fr, Frequencemedicale​.com, 07/11

Une étude irlandaise, publiée dans la revue Molecular Psychiatry, révèle comment une alimentation psychobiotique, faite d’aliments fermentés (choucroute, kéfir ou kombucha) et de produits riches en prébiotiques (oignons, poireaux, chou, pommes, bananes, avoine), pouvait aider à préserver notre santé mentale. En étudiant l’influence du microbiote sur l’état de stress de 45 participants, en bonne santé âgés de 18 à 59 ans, les chercheurs ont montré comment la fermentation des aliments et les prébiotiques pouvaient jouer sur l’état psychologique. Les scientifiques ont découvert que « l’intervention avec un régime psychobiotique a entraîné une réduction du stress perçu (32 % dans le régime alimentaire contre 17 % dans le groupe témoin) ». De plus, les chercheurs sont parvenus à faire le lien entre régime psychobiotique et « amélioration de la qualité subjective du sommeil ».

MarieClaire​.fr, 07/11