Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : vaccination des enfants, recrudescence épidémique et retour du masque à l’école, prolongation du passe sanitaire – Salles de consommation à moindre risque.

A+ / A-

Covid-19 : la vaccination des enfants en débat

Le Monde indique que la vaccination contre la Covid-19 des enfants de 5 à 11 ans a commencé mardi aux États-Unis, après le feu vert des autorités sanitaires. En Europe, l’évaluation des données est lancée, et le débat est ouvert sur les bénéfices et les risques de ces injections. En France, et plus globalement en Europe, la question se pose depuis que Pfizer a déposé à l’Agence européenne des médicaments (AEM) une demande d’autorisation en urgence pour les 5 – 11 ans. L’AEM a elle-même annoncé, le 18 octobre, qu’elle commençait l’évaluation des données. « A la date du 24 octobre 2021, il reste en France un peu plus de 17 millions de personnes non vaccinées : près de 7 millions de personnes âgées de 12 ans et plus, et plus de 9 millions de moins de 12 ans », relève Catherine Hill, épidémiologiste et biostatisticienne à l’Institut Gustave-Roussy. C’est donc chez ces derniers que la couverture vaccinale a les meilleures perspectives de progression. Ouvrir la vaccination aux moins de 12 ans se justifie d’autant plus que, au fur et à mesure, le profil des personnes contaminées par le virus tend à rajeunir. Ainsi, aux États-Unis, les 12 – 29 ans représentaient 33 % des cas en mai 2021, contre 15 % en mars 2020. Depuis l’élargissement de la vaccination aux 12 – 17 ans, la population des moins de 12 ans est la dernière au sein de laquelle, hors masques et gestes barrières, le SARS-CoV‑2 circule sans entrave. « Les enfants constituent assurément un réservoir de circulation du virus, on le voit en Grande-Bretagne, dans un contexte de relâchement des mesures », relève Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, données britanniques à l’appui. Un réservoir d’autant plus difficile à gérer que la plupart des cas y sont asymptomatiques et les dépistages, plus complexes.

Le Monde, 04/11

Crack : des Parisiens demandent à Emmanuel Macron d’empêcher l’ouverture de salles de consommation

Une vingtaine de collectifs et d’associations de riverains ulcérés par les nuisances du trafic de crack à Paris en appellent directement à Emmanuel Macron pour réclamer l’abandon des projets de salles de consommation de drogues, que la mairie de Paris cherche à implanter avec l’assentiment de Matignon. « Qui dit ‘consommation de drogues’ dit inévitablement ‘trafic’ avec son cortège de nuisances », s’alarment les signataires de cette lettre, publiée mardi sur les réseaux sociaux. Ils réclament au président de la République « un engagement fort et rapide en vue d’une politique nationale qui ne se contente pas d’accompagner l’addiction de manière ‘sécurisée’ ». Tous s’opposent à la multiplication à Paris et en petite couronne de « Haltes Soin Addiction » (HSA) pour les usagers de crack, des lieux « prévus en zones d’habitations, d’écoles et commerces » et qui, selon eux, « seront en fait des salles de consommation ‘supervisée’ » près desquelles les usagers pourront « se procurer sans discontinuer une nouvelle dose ». Début septembre, le Premier ministre Jean Castex a arbitré en faveur d’une prolongation de ces dispositifs, en s’appuyant sur le bilan « positif » des structures existantes, détaillé par l’Inserm et revendiqué par le ministère de la Santé, malgré l’opposition du ministère de l’Intérieur.

AFP, 03/11

En bref

Avec 6 680 patients hospitalisés pour Covid, dont 1 091 en réanimation, et un taux d’incidence national de 61 nouveaux cas hebdomadaires pour 100 000 habitants, l’épidémie est en légère recrudescence depuis trois semaines. La liste de la soixantaine de départements concernés par le retour du masque obligatoire à l’école est publiée ce jeudi au Journal officiel. Hors rappel, trois Français sur quatre sont totalement vaccinés.

L’Opinion, 04/11

Voulue par l’exécutif, la possibilité de prolonger le passe sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022 ne convient ni à la gauche ni à la droite. Le gouvernement est accusé de vouloir affaiblir la démocratie. La majorité LR au Sénat ne veut pas entendre parler d’une date postérieure au 28 février, date de la fin de la session parlementaire en raison de l’élection présidentielle. Les assemblées ne siégeant pas à partir de cette date, elle estime qu’elle ne pourra pas exercer son contrôle. Des arguments réfutés par la majorité, qui rappelle que le Parlement peut toujours être convoqué à n’importe quel moment et que les mesures restrictives prises par le gouvernement doivent être validées par les parlementaires au bout de quatre semaines.

Les Échos, 04/11