Santé : le Gouvernement n’a pas pu réformer autant que prévu
L’Institut Montaigne dresse un bilan nuancé des cinq ans écoulés en matière de santé. Des réformes importantes avec la stratégie Ma santé 2022 ont été engagées en début de quinquennat, comme le chantier de la prévention, l’accès aux soins, la refonte de la tarification, le virage ambulatoire et le numérique. Mais la crise sanitaire a largement perturbé leur mise en œuvre. Le système de santé reste encore trop axé sur le curatif. Avec le service sanitaire, les étudiants en santé font désormais de la prévention dans les écoles. « Mais il faut aller plus loin et renforcer le rôle du médecin traitant sur ce volet. Nous aurions souhaité la mise en place de consultations prévention à des âges clés de la vie pour favoriser l’autonomie. Il y a aussi un gros travail à faire en psychiatrie », indique Angèle Malâtre-Lansac, directrice déléguée à la santé de l’Institut.
Le Figaro, 13/09
Hypertension : manger du yaourt serait bénéfique pour les seniors
Selon une étude publiée dans la revue International Dairy Journal, manger du yaourt pourrait abaisser la tension artérielle des personnes âgées qui souffrent d’hypertension artérielle. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données de 915 adultes, âgés en moyenne de 62 ans. Environ 62 % des participants avaient une pression artérielle élevée définie, c’est-à-dire supérieure à 140/90. Pour cette majorité, la consommation de yaourt diminuait la pression artérielle. En revanche, ce n’était pas le cas pour ceux qui avaient une tension artérielle normale. Ces résultats étaient observables aussi quand les chercheurs ont enlevé d’autres variables comme l’âge, le sexe, le diabète, l’indice de masse corporelle, le cholestérol, la glycémie, l’exercice ainsi que d’autres variables alimentaires.
Pourquoidocteur.fr, 12/09
En bref
A ce jour, près de 67 % des 12 – 17 ans ont reçu une première dose de vaccin contre la Covid-19 (et 53 % sont déjà entièrement vaccinés), soit dix points de plus qu’il y a quinze jours. Mais derrière cette moyenne nationale se cachent de fortes disparités territoriales. Si Paris dépasse le taux moyen (69,4 % des moins de 18 ans ont eu les deux doses), a fortiori dans les arrondissements socialement favorisés, d’autres départements se situent largement en deçà. Ils sont 47 % dans les Bouches-du-Rhône – qui détiennent le taux d’incidence record sur le territoire métropolitain (428 contre 128 en moyenne) – et 49 % en Seine-Saint-Denis.
Le Figaro, 11/09
Cent ans après la découverte de l’insuline, une étude d’un laboratoire lillois vient éclairer d’un jour nouveau le diabète. L’équipe du laboratoire Lille Neuroscience et Cognition emmenée par Vincent Prévot (Inserm) a publié une étude dans la revue Nature Metabolism qui jette de nouvelles lumières non seulement sur le diabète, mais aussi sur les mécanismes cérébraux qui contrôlent l’appétit en faisant naître la sensation de satiété. Au cœur de ces travaux se trouve une autre hormone, connue depuis le milieu des années 1990 : la leptine.
Les Échos, 13/09
Reprise du communiqué de presse du 02/08/2021 : « Diabète : nouvelles avancées de la recherche grâce à l’étude du mécanisme de satiété »
L’intelligence artificielle est de plus en plus présente comme aide au diagnostic chez les radiologues, explique Le Figaro. Elle permet de calculer le volume d’une prostate, détecter des nodules pulmonaires, débusquer une fracture, évaluer la densité de calculs rénaux, comparer deux IRM pour surveiller l’évolution d’une sclérose en plaques…Ces systèmes peuvent s’avérer très utiles : « Aux États-Unis, deux sont remboursés par Medicare, indique le Pr Jean-Emmanuel Bibault, oncologue radiothérapeute à l’hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP) et chercheur en intelligence artificielle à l’Inserm. L’un détecte des hémorragies cérébrales, l’autre des embolies pulmonaires périphériques, et il est démontré que leur utilisation raccourcit le temps nécessaire à l’intervention thérapeutique en triant mieux les patients. ». Cependant, l’IA est loin de posséder l’intuition et l’expérience du clinicien, qui saura s’adapter à chaque patient, à son anatomie, à ses antécédents, aux cas rares…
Le Figaro, 13/09
Après le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), c’est au tour de l’ONG Foodwatch de demander à la Commission européenne de rendre le Nutri-Score obligatoire de toute urgence partout en Europe. Foodwatch exhorte les eurodéputés à prendre en compte l’avis des experts du CIRC, à l’occasion de leurs votes au Parlement européen concernant le rapport « De la ferme à la table ». Parmi les amendements déposés, le n°25 prévoit de rendre obligatoire la présence d’un logo nutritionnel à l’avant des emballages.
Santemagazine.fr, 10/09
