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Plan de sobriété énergétique et d’exemplarité

Dans le cadre de son Contrat d’objectifs, de moyens et de performance 2021-2025, l’Inserm s’est engagé dans une démarche de développement durable. Afin de répondre aux risques actuels de pénurie, l’Institut accélère et se dote d’un plan de sobriété énergétique.

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Objectif du plan

L’Inserm a élaboré son plan pour accompagner concrètement ses personnels vers une réduction de la consommation d’énergie de 10 % en deux ans. Il s’inscrit également dans une démarche plus ambitieuse vers une transition écologique et solidaire. Dans cette optique à la fois pragmatique et de long terme, le plan synthétise dans un premier temps les engagements déjà pris pour faire de l’Inserm un établissement écoresponsable puis détaille les mesures en matière de sobriété énergétique.

Le plan de sobriété en 9 mesures phares

  1. Baisser la température maximale de chauffe à 19 °C. baisser à 16 °C la nuit et à 8 °C lorsque le bâtiment est fermé plus de 3 jours. Ces dispositions ne concernent pas les locaux spécifiques dont l’usage nécessite un certain niveau de température.
  2. Diminuer le chauffage de 19 °C à 18 °C et travailler en horaires décalés les jours de forte tension sur le système électrique lorsque le signal d’EcoWatt est rouge.
  3. Décaler de 15 jours le début et la fin de la période de chauffe, quand cela est possible et quand la température extérieure le permet.
  4. Réduire la ventilation au nouveau minimum requis et limiter la climatisation aux locaux dont la température intérieure dépasse 26 °C en dehors des locaux dont l’usage nécessite un certain niveau de température.
  5. Réduire voire arrêter l’utilisation de l’eau chaude sanitaire dans les bureaux et en dehors des usages pour lesquels l’eau chaude est indispensable (laveries, animaleries…) lorsque les conditions le permettent.
  6. Couper les affichages et éclairages non nécessaires que ce soit en intérieur ou extérieur (matériel en veille en dehors des heures de travail, publicités, éclairages façades bâtiments, lumières des pièces que l’on quitte…).
  7. Éteindre les lumières à certaines heures ou dans les pièces inoccupées, réduire l’intensité lumineuse, passer aux éclairages LED avec pilotage automatisé (permet entre 40 et 80 % d’économie d’énergie dès les premiers mois d’utilisation).
  8. Favoriser le covoiturage et les modes de transports alternatifs (vélo, transports en commun, marche).
  9. Prendre le train plutôt que l’avion pour les trajets professionnels de moins de 4 heures conformément à la note mission n° DAF/SA/2022 – 005 du 4 février 2022 et prendre le train ou les transports en commun plutôt que la voiture lorsque cela est possible.

Zoom sur les mesures en labo

Des mesures spécifiques ont été prévues pour s’adapter aux structures de recherche dont les besoins et les exigences en matière de consommation d’énergie ne peuvent pas être semblables à ceux des services administratifs. 

Utiliser l’outil GES 1point5 pour calculer l’empreinte carbone et construire le bilan gaz à effet de serre (BGES) réglementaire des laboratoires. 

→ Mesure 1.2

Certains locaux spécifiques peuvent déroger aux règles de températures et d’aération :

Réguler les températures à 19 °C l’hiver et 26 °C l’été.

En période dite d’intersaison, les températures de consigne seront ajustées en fonction des moyennes de températures extérieures. Ces nouvelles consignes concernent les bureaux, salles de réunion, réfectoires, auditoriums et les laboratoires pour les espaces non soumis à des règles spécifiques. Peuvent déroger à ces règles de températures les locaux spécifiques comme :

  • laboratoires de confinement (L1, L2, L3 et L4) : températures recommandées de 18 °C minimum en hiver et 24 °C maximum en été ;
  • plateformes d’exploration fonctionnelle (animalerie conventionnelles/SPF) : sous réserve de conditions spécifiques selon les activités de la plateforme, les températures recommandées sont de 18 °C minimum en hiver et 24 °C maximum en été ;
  • plateformes de recherche (salles de phénotypages…) : températures recommandées de 18 °C minimum en hiver et 24 °C maximum en été ;
  • locaux cryogéniques et thermostatés : températures recommandées de 16 °C minimum en hiver et 25 °C maximum en été ;
  • locaux informatiques : températures recommandées de 16 °C minimum en hiver et 25 °C maximum en été ;
  • laveries : températures recommandées de 18 °C minimum en hiver et 26 °C maximum en été ;
  • espaces d’accueil, hall, réception, espaces de passage… : températures recommandées de 18 °C minimum en hiver et 26 °C maximum en été.

L’ensemble de ces recommandations s’entendent sous réserve de conditions particulières liées à la nature même des activités menées dans le local ou la pièce.

→ Mesure 2.1.1

Mener des campagnes d’archivage renforcé des échantillons cryogéniques pour limiter l’espace de stockage.

→ Mesure 2.3.1

Réguler les températures des congélateurs à très basse température si la nature des échantillons le permet.

→ Mesure 2.3.2

Privilégier les commandes de consommables scientifiques issus de matériaux recyclés ou écolabelisés.

→ Mesure 2.3.4

Autres mesures à favoriser pour réduire la consommation énergétique dans les activités de recherche :

  • optimiser les cycles d’autoclaves (remplissage de l’autoclave à 100 %, mutualisation des éléments à laver…) ;
  • passer, lorsque c’est possible, les CTA en recyclage ou augmenter le taux de recyclage, voire mettre des cycles économie avec accord des utilisateurs ;
  • éteindre les équipements dans les laboratoires le soir plutôt que de les laisser en veille, comme par exemple les PSM qui n’ont pas d’expérimentation en cours dans l’enceinte ;
  • baisser la vitre frontale des sorbonnes le plus bas possible lorsqu’elles ne sont pas utilisées et couper celles qui ne sont pas utilisées et qui n’ont pas de produits dangereux stockés dans l’enceinte
  • laver les ustensiles de laboratoire à l’eau froide lorsque c’est possible ;
  • organiser le travail pour optimiser la présence dans les pièces de manipulations énergivores.

→ Mesure 2.3.5 

Rapport de la promotion Haut potentiel de l’Institut

La dernière promotion du parcours Haut potentiel de l’Institut a publié le rapport Transition écologique et recherche en santé – Positionner l’Inserm comme un acteur majeur. Ce document explore les pistes d’actions, les outils, et les indicateurs pour accompagner et évaluer les efforts de l’Inserm en faveur de la transition écologique.