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VIH : l’efficacité de la PrEP injectable – Le cancer du sein « triple négatif » – Alimentation et santé – Les organoïdes cérébraux

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VIH : la PrEP injectable plus efficace pour la prévention de l’infection par le virus ?

Il existe désormais une PrEP (prophylaxie pré-exposition au VIH) sous forme injectable, qui semble être plus efficace que les comprimés de tenofovir/emtricitabine, d’après les données de ViiV Healthcare, laboratoire pharmaceutique qui la développe. Les résultats complémentaires de ces travaux ont été présentés lors de la 24e conférence internationale sur le Sida 2022, qui s’est tenue cet été à Montréal. L’étude portant sur la forme injectable a été suivie de 2017 à 2020 auprès de femmes d’Afrique subsaharienne, vivant au Botswana, au Kenya, au Malawi, en Ouganda, au Zimbabwe et en Afrique du Sud. Les 3 224 participantes ont reçu toutes les huit semaines une injection de cabotegravir injectable ou un placebo, et un traitement oral par un comprimé quotidien de tenofovir/emtricitabine ou de placebo. Avant les injections de cabotegravir, ces volontaires ont pris des comprimés de cabotegravir par voie orale, pour « évaluer leur tolérance au cabotégravir avant d’administrer les injections », indiquent les scientifiques. Résultat : cette forme de PrEP injectable a été associée à une « réduction relative du risque d’infection du VIH inférieur de 89 % » par rapport aux comprimés oraux de tenofovir/emtricitabine, selon le laboratoire. La PrEP au format injectable aurait le mérite de lever la contrainte d’une prise quotidienne de comprimés.

Doctissimo​.fr, 26/09

Le cancer du sein « triple négatif », un défi pour la recherche

La Croix consacre un article au cancer du sein « triple négatif » qui représente « un défi pour la recherche ». Très agressif, ce sous-type de cancer du sein résiste à la plupart des thérapies classiques et présente des risques importants de récidive. Une patiente « triple négative » sur cinq rechute dans la première année après l’arrêt des traitements. Et jusqu’à une femme sur trois dans les trois ans après l’annonce de la rémission. Le cancer du sein « triple négatif » fait ainsi partie des cancers dits de « mauvais pronostics » car, dès lors que des métastases prolifèrent à d’autres tissus, la médiane de survie des patientes n’est plus que de 14 mois. Les récentes avancées de l’immunothérapie sont néanmoins porteuses d’espoir. En 2021, un médicament a soulevé beaucoup d’espoirs chez les associations de patientes : le Trodelvy, dont le développement a été rendu possible par les progrès de l’immuno-oncologie. Selon une étude internationale publiée dans The New England Journal of Medicine, la médiane de survie globale d’une femme traitée avec le Trodelvy atteint 12,1 mois, contre 6,7 mois pour la chimiothérapie.

La Croix, 27/09

En bref

Dans son émission « Grand bien vous fasse » hier, la radio France Inter s’est interrogée : « Est-il vraiment possible d’éviter certaines maladies grâce à l’alimentation ? » Pour répondre à cette question était invitée notamment Marie-Christine Boutron-Ruault, directrice de recherche au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (CESP – Inserm / Université Paris Descartes / Université Paris-Sud / Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines), médecin interne et hépato-gastroentérologue à l’Institut Mutualiste Montsouris (Paris). Selon elle, plusieurs pathologies pourraient être évitables grâce à une alimentation adaptée. De nombreux cancers (cancer de l’intestin, du sein, de la prostate) mais aussi le diabète et les maladies liées à l’obésité sont au moins en partie liés à notre alimentation. Une alimentation riche en produits ultra transformés accroît le risque de cancer.

France Inter, 26/09

France Bleu se penche sur « comment traiter l’arthrose » dans son émission « Bonjour docteur », avec en invité le Pr Francis Berenbaum, chef de service à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP) à Paris et chercheur à l’Inserm. Ce dernier explique que le premier traitement de l’arthrose n’est pas médicamenteux, mais l’activité physique et perdre quelques kilos si on est en surpoids. Le Pr Berenbaum donne des explications sur les infiltrations à base de corticoïdes ou d’acide hyaluronique comme traitements de l’arthrose, et fait le point sur les recherches pour trouver des moyens de faire repousser le cartilage, via des médicaments ou de la thérapie cellulaire. Les anti-inflammatoires sont le premier traitement proposé.

France Bleu, 26/09

Une co-infection au virus de l’hépatite C (VHC) accentue le risque cardiovasculaire, en particulier le risque de faire un infarctus du myocarde (IDM) chez les patients infectés par le VIH (et traités) qui avancent en âge, montre une étude nord-américaine publiée dans Journal of the American Heart Association. Les chercheurs ont analysé les données de 23 361 personnes avec VIH d’une grande cohorte américaine et canadienne (North American AIDS Cohort Collaboration on Research and Design, NA-ACCORD) recueillies entre 2000 et 2017. Tous ont initié un traitement antirétroviral contre le VIH, et étaient âgés de 40 à 79 ans à l’inclusion (moyenne d’âge 45 ans). Un participant sur 5 (soit 4 677 personnes) avait aussi une hépatite C. La co-infection aggrave la majoration du risque de faire un infarctus qui existe pour tous avec l’âge : ainsi, le risque d’infarctus augmente de 85 % par décennie chez les co-infectés, contre seulement 30 % chez les patients VIH.

Lequotidiendumedecin​.fr, 26/09

Une équipe de l’Institut Pasteur a développé des organoïdes cérébraux, des structures vivantes qui reproduisent un stade très précoce et incomplet du cerveau. Ces organoïdes doivent servir pour mieux comprendre et soigner les atteintes neurodégénératives de maladies rares. « Les modèles animaux ne reproduisent pas le syndrome de Cockayne sur lequel nous travaillons », justifie Miria Ricchetti, à l’Institut Pasteur, à Paris, qui travaille sur les maladies génétiques progéroïdes. Ces troubles rares provoquent un vieillissement accéléré chez les enfants et une très courte espérance de vie, comme la progéria.

La Croix, 27/09