À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Une enzyme clé dans la régulation des graisses
Le Quotidien du Médecin, Science & Vie, France 3 Midi-Pyrénées, et Midi Libre rapportent une découverte d’une équipe de l’Université de Toulouse et de l’Inserm concernant la lipase hormono-sensible (HSL). Cette enzyme, connue depuis les années 1960 pour son rôle dans le déstockage des graisses, a révélé un rôle inattendu dans le noyau des adipocytes, où elle contribue au maintien d’un tissu adipeux sain. « Pas assez de HSL nucléaire provoque une lipodystrophie, et trop de HSL nucléaire pourrait provoquer un excès de masse grasse », explique Dominique Langin, directeur de recherche Inserm à l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires (I2MC). L’absence de HSL, au lieu de provoquer une accumulation de graisses, entraîne une diminution de la masse grasse, une condition appelée lipodystrophie. Cette découverte, publiée dans Cell Metabolism, pourrait bouleverser les approches de traitement de l’obésité et des maladies métaboliques en ouvrant de nouvelles pistes de recherche. Les travaux de l’équipe toulousaine pourraient permettre des traitements plus individualisés pour des maladies comme le diabète et l’obésité, qui touchent un adulte sur deux en France.
www.lequotidiendumedecin.fr, 23/10/2025 ; www.science-et-vie.com, 23/10/2025 ; France 3 Midi-Pyrénées, 23/10/2025 ; www.midilibre.fr, 23/10/2025
Lire le communiqué de presse du 23/10/2025.
Troubles du sommeil : un fléau qui touche près de la moitié des Français
Le Parisien Week-End explore les défis du sommeil en France, où le manque de repos est devenu un enjeu de santé publique. Selon l’INSV, 43% des Français souffrent de troubles du sommeil, qualifié d’un « fléau des sociétés modernes » par l’Inserm. L’ancien ministre de la Santé, Yannick Neuder, souligne que « le sommeil est une nécessité non négociable ». Laure Peter-Derex, neurologue, explique que dormir plus le week-end indique une privation de sommeil. Armelle Rancillac, chercheuse en neurosciences à l’Inserm, avertit des effets à long terme, tels que diabète et dépression. Les solutions technologiques et thérapeutiques abondent, mais Armelle Rancillac insiste sur l’importance de comprendre le sommeil pour améliorer sa qualité.
Le Parisien Week-End, 24/10/2025
En bref
CurieuxLive s’est entretenu avec Mathilde Le Vu, post-doctorante en épidémiologie environnementale à l’Inserm, qui travaille sur le projet Hot-Spot. Ce projet vise à analyser les effets des vagues de chaleur sur la santé en France entre 2010 et 2022. Mathilde Le Vu souligne que les vagues de chaleur causent entre 2 500 et 3 700 décès par an, mais que le lien avec les hospitalisations reste flou. Elle propose de redéfinir les seuils d’alerte pour vague de chaleur afin de prévenir des hospitalisations. Les populations les plus vulnérables sont les personnes âgées, les travailleurs en extérieur et celles présentant des comorbidités.
curieux.live, 24/10/2025
Selon Les Échos Week-end, de nouvelles pistes thérapeutiques émergent pour traiter la dépression, notamment grâce aux substances hallucinogènes comme la kétamine et la psilocybine. L’hôpital Sainte-Anne et d’autres institutions, comme le CHU Henri-Mondor, explorent ces traitements innovants. Parallèlement, un programme de recherche, PEPR PROPSY, piloté par l’Inserm et le CNRS, vise à développer la « psychiatrie de précision ». Une bonne hygiène de vie aide également à prévenir la dépression.
Les Échos Week-end, 24 – 25/10/2025
Les Échos présentent le rapport annuel sur l’état de la fonction publique, publié le 23 octobre 2025, qui souligne le vieillissement des agents publics, avec 37% d’agents ayant plus de 50 ans, une tendance accentuée par la réforme des retraites de 2023. L’âge moyen des fonctionnaires est de 44 ans, plus élevé que dans le privé. Les syndicats, comme la CFDT et la FSU, discutent avec David Amiel, ministre délégué chargé de la Fonction publique, pour améliorer l’attractivité et les déroulés de carrière, tout en s’opposant aux coupes budgétaires prévues pour 2026.
Les Échos, 24 – 25/10
