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Troubles bipolaires – prévention des pandémies – maltraitance et handicap – modes de transports

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Arrivée en France du 1er test sanguin pour identifier les troubles bipolaires

Pour aider la pose de diagnostic et améliorer la qualité de vie des patients, Synlab et Alcediag lancent, à partir du 1er avril, en France, le test sanguin myEDIT‑B capable de différencier la dépression et les troubles bipolaires. Il s’agit du premier test sanguin d’aide au diagnostic en santé mentale. Grâce à ce dépistage rapide, il sera possible de confirmer la présence de la maladie en un mois, contre huit ans en moyenne. « Le test repose sur un séquençage nouvelle génération (NGS) de l’ARN dans le sang, couplé à un algorithme basé sur l’intelligence artificielle », souligne le communiqué de presse de Synlab. « Poser le bon diagnostic très tôt est l’un des principaux défis des cliniciens, car les troubles bipolaires entraînent souvent des conséquences dévastatrices pour les patients : isolement social, difficultés scolaires ou professionnelles, addictions, conduites dangereuses (sexuelles, financières, …etc.), troubles du sommeil, et pour la moitié des patients, tentatives de suicide », rappelle la société. « Notre objectif avec myEDIT‑B est d’aider les psychiatres à réduire le temps de diagnostic des troubles bipolaires, de plusieurs années à quelques semaines (dans un premier temps) puis nous l’espérons à quelques jours », assure Alexandra Prieux, PDG d’Alcediag.

Santemagazine​.fr, 25/03

Accord de prévention des pandémies : la date butoir approche, les écueils persistent

Les négociations pour mieux préparer le monde à une future pandémie entrent dans leur dernière ligne droite mais les écueils restent nombreux avant de s’assurer que la prochaine grande crise sanitaire sera combattue collectivement. La dernière semaine de négociations prévue pour le moment a débuté hier à Genève, où les pays membres de l’Organisation mondiale de la santé tentent de mettre au point un texte qui évite de répéter les erreurs mortelles et coûteuses qui ont marqué la pandémie de Covid-19. Les pays membres se sont donné jusqu’à mai de cette année pour adopter un texte lors de l’Assemblée mondiale de la santé. Mais, d’importants points de friction subsistent. Le neuvième et dernier cycle de négociations s’est ouvert le 18 mars et se poursuivra jusqu’à jeudi, mais conclure un accord supposera de sérieux compromis. Les pays européens veulent que davantage d’argent soit investi dans la prévention, tandis que les pays africains veulent le savoir-faire et les financements, mais aussi un accès adéquat aux tests, aux vaccins et autres traitements. Les États-Unis, eux, veulent une garantie de transparence et le partage rapide de données sur toute éruption d’une maladie inconnue. Les principaux sujets encore en discussion sont notamment l’accès aux agents pathogènes émergents, une meilleure prévention et une meilleure surveillance des épidémies, un financement fiable et le transfert de technologie vers les pays les plus pauvres.

AFP, 25/03

En bref

Pour sortir de l’ « omerta » accompagnant parfois les maltraitances subies par les personnes handicapées en établissements sociaux et médico-sociaux, une campagne de contrôles systématiques va être initiée en 2025 dans le cadre d’une stratégie gouvernementale lancée hier. « Cette stratégie prévoit de contrôler tous les établissements médico-sociaux hébergeant des enfants et des adultes handicapés d’ici 2030. Les inspecteurs seront chargés de vérifier que leurs droits fondamentaux sont respectés, avec une attention toute particulière à la lutte contre les maltraitances », indique le ministère délégué chargé des personnes âgées et des personnes handicapées. Au total, 9.200 établissements sont concernés, notamment les instituts médico-éducatifs (IME), foyers d’accueil médicalisés, maisons d’accueil spécialisées et Établissements et services d’aide par le travail (Esat). D’ici fin 2025, tous les établissements sociaux et médico-sociaux devront aussi proposer à leurs résidents ayant des difficultés d’expression des outils de « communication alternative et améliorée ». Ces outils, qui aident les personnes ayant des difficultés à communiquer par la parole, pourraient leur permettre de dénoncer les maltraitances.

AFP, 25/03

« Face au vieillissement, comment adapter les déplacements ? », s’interroge Le Parisien. En 2040, un habitant de la métropole sur cinq aura plus de 65 ans. Une étude prône de rendre plus accessibles les réseaux de transport. Les seniors de Paris et de petite couronne ont des pratiques de mobilité différentes de celles du reste de la population. Et il va falloir préparer les modes de transport qu’ils utilisent prioritairement à la hausse démographique des plus de 65 ans attendue dans les prochaines années, souligne une étude sur « l’impact du vieillissement de la population sur les mobilités dans le Grand Paris », réalisée par l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur). Les analyses ont permis de dresser le portrait-robot des différents types de « voyageurs seniors ». Ils réalisent en moyenne 3,5 déplacements par jour, à pied dans 55 % des cas, en transports en commun dans 19 % des cas (contre 28 % pour les moins de 65 ans) et en voiture dans 23 % des cas. Les déplacements piétons sont jugés anxiogènes, voire dangereux, par bon nombre des personnes âgées interrogées.

Le Parisien, 26/03