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Trisomie 21 – Personnes trans – Bruits blancs – Dengue

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Trisomie 21 : tensions sur l’approvisionnement des tests

L’un des laboratoires commercialisant les tests sanguins de dépistage de la trisomie 21 rencontre des tensions d’approvisionnement, a prévenu l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) le 13 septembre. Dans un communiqué publié mercredi, l’ANSM annonce que les tests commercialisés par le groupe finlandais PerkinElmer rencontrent « une tension d’approvisionnement mondiale en raison d’une rupture d’approvisionnement d’un de leurs composants ». L’heure ne serait toutefois pas à la pénurie et la situation devrait « revenir à la normale en 2024 », tempère l’agence, qui suggère que le pays peut compter sur d’autres fournisseurs. Cette prise de sang dans un laboratoire agréé permettant de doser les marqueurs sériques, des substances sécrétées par le placenta ou le foetus dont le taux plus ou moins élevé révèle la présence d’anomalies, pourrait ainsi venir à manquer. « Ce qui est problématique, c’est que cette prise de sang doit être réalisée dans une temporalité bien particulière : entre 11 et 13 semaines + 6 jours d’aménorrhée, explique Philippe Deruelle, professeur de gynécologie-obstétrique au CHU de Montpellier. Si le dosage ne peut pas se faire dans ce laps de temps, on risque de basculer dans une analyse un peu dégradée. » Selon l’Agence de la biomédecine (ABM), 629 688 femmes ont fait le dépistage par les marqueurs sériques en 2021, soit 85 % des naissances.

La Croix, 15/09

Personnes trans : la communauté médicale a encore du mal à trouver ses marques

Manque de connaissances et propos parfois blessants : beaucoup de médecins peinent à savoir comment accueillir les personnes trans, dans l’attente de recommandations sur le sujet de la Haute autorité de santé (HAS). Un gynécologue de Pau qui n’a pas voulu recevoir une femme trans (née homme et devenue femme) a été récemment accusé de « transphobie », après avoir expliqué qu’il ne recevait que les « vraies femmes ». Pour les médecins ayant travaillé sur les sujets liés à la transidentité, l’affaire illustre les difficultés qu’ont de nombreux soignants à se positionner face à ces patients qui posent des questions inédites pour l’art médical. « Les patients qui ont transitionné ont souvent du mal à avoir un suivi, parce qu’ils se sentent jugés et sentent une défiance du corps médical », reconnaît la Dr Christine Louis-Vahdat, chargée au sein du Conseil national de l’ordre des médecins de fournir des points de repères sur la question. Cette gynécologue participe à un groupe de travail de la HAS, qui prépare « des règles de bonnes pratiques » pour les médecins à l’égard des personnes en parcours de transition.

AFP, 14/09

En bref

Neuroscientifique au centre du sommeil de l’Institut du cerveau de l’Inserm, Thomas Andrillon décrypte l’impact des bruits blancs sur le cerveau. Il revient dans une interview à Libération sur ces sonorités qui éliminent les bruits parasites et détaille leurs effets sur le cerveau et sur le sommeil. Il explique : « En 2017, j’ai pu travailler sur le sujet avec une équipe menée par le Pr Damien Léger au Centre du sommeil et de la vigilance de l’AP-HP. Le bruit blanc est censé être imprédictible, sans structure. Sauf que des ingénieurs du son se sont rendu compte que si un bruit blanc de quelques secondes est mis en boucle, le cerveau le capte. Nous avons fait cette expérience pendant le sommeil et le cerveau perçoit les répétitions. Cela signifie que même en dormant, on peut générer des nouveaux souvenirs. On a longtemps considéré le bruit blanc comme un fond sonore, pourtant c’est une vraie matière scientifique ! ».

La Croix, 14/09

Selon les informations du Parisien, un couple et leur enfant, de retour de Martinique, ont été diagnostiqués atteints de la dengue. Une opération de démoustification est lancée ce vendredi dans la nuit, dans le sud du XVe arrondissement de Paris. Une enquête orchestrée par l’Agence régionale de santé (ARS) aurait établi la présence de moustiques-tigres adultes, vecteur du virus, dans le périmètre concerné. La convergence de ces trois cas et de la présence des insectes oblige donc les autorités à traiter un périmètre précis de ce secteur. La procédure veut qu’une « opération de lutte anti-vectorielle » ait lieu dans un rayon de 150 m autour du foyer des personnes contaminées par la dengue, infection qui sévit en grande partie dans les zones tropicales. L’opération de démoustification sera menée par l’ARS et l’Agence régionale de démoustication afin de réduire le risque sanitaire. Les autorités utiliseront des produits insecticides homologués qui seront pulvérisés dans l’air. « Depuis le début des années 2000, le moustique-tigre est en France, il remonte vers le nord, conséquence du réchauffement climatique », analyse Philippe Goujon, maire (LR) du XVe arrondissement.

Le Parisien, 15/09