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Sommeil – plomb – intoxications alimentaires – hypnose – trouble bipolaire – arthrose

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Après 50 ans : les heures de sommeil nécessaires pour avoir un corps en pleine forme

Une étude, menée par de chercheurs de l’Inserm et ceux de l’université Paris Cité avec l’University College London et publiée dans Plos One, vient de tirer la sonnette d’alarme en établissant un lien entre le manque de sommeil et l’apparition de maladies chroniques chez les personnes de plus de cinquante ans. Les données de 7 864 hommes et femmes britanniques ont été analysées. Parmi eux, des participants âgés de 50, 60 et 70 ans se sont auto-évalués sur leur durée de sommeil entre 1985 et 2019. Enfin, 4 000 participants se sont vu porter cette fois une montre connectée pendant une semaine « ce qui a permis d’avoir une mesure précise de la durée de sommeil et de vérifier la précision des estimations », ont déclaré les chercheurs. Et les résultats sont sans appel : en dormant moins de 5 heures par nuit, le risque de voir l’apparition de maladie chronique est plus grand. Selon les chercheurs, « il existe une association robuste entre une courte durée de sommeil (inférieure ou égale à 5 heures) aux âges de 50, 60 et 70 ans et un risque plus élevé de multimorbidité de l’ordre de 30 à 40 % en fonction de l’âge ». Séverine Sabia, chercheuse Inserm et première auteure de l’étude, ajoute : « Ces résultats pourraient expliquer le risque augmenté de décès de l’ordre de 25 % observé chez les personnes âgées de 50 ans ayant une durée de sommeil inférieure ou égale à cinq heures par nuit ».

MarieFrance​.fr, 04/01

Mayotte : la pollution de l’eau au plomb est due aux robinets

La pollution au plomb de l’eau dans plusieurs communes de Mayotte, détectée en décembre 2023, est directement liée à la qualité de certains robinets privés ou publics, indique au Monde, jeudi 4 janvier, Olivier Brahic, directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte. « Il ne s’agit pas d’une contamination environnementale », ajoute-t-il. Après une première fausse alerte, début décembre 2023, la présence de plomb dans l’eau avait été confirmée mi-décembre dans le réseau du sud-est de l’île, au-delà du seuil d’alerte, de 10 microgrammes par litre. Le 14 décembre, la préfecture et l’ARS de Mayotte prenaient un arrêté d’interdiction de consommation de l’eau du réseau dans dix villages. Le 21 décembre, la même alerte était déclenchée pour la commune de Sada, dans l’ouest de l’île. Au total, plus de 37 000 personnes ont été concernées par cette mesure sur une population totale dans l’île estimée à 300 000 habitants. Les analyses effectuées montrent la présence de plomb sur certains robinets à l’ouverture, lors du premier jet, quand l’eau a stagné à l’intérieur. « Il n’y a plus de plomb après la purge quand l’eau a coulé quelques secondes, affirme M. Brahic. Ce n’est pas un problème spécifiquement lié à Mayotte. Cela arrive dans l’Hexagone. » Les mesures d’interdiction de consommation d’eau dans les dix villages et la commune de Sada ont été levées jeudi 4 janvier. Un message de l’ARS rappelle la recommandation sanitaire de laisser couler l’eau au robinet quelques secondes avant de la boire. L’ARS souligne qu’il n’existe aucun risque en buvant quelques verres d’eau. « Le vrai sujet est une contamination chronique avec une exposition sur du moyen et long terme avec des risques de saturnisme pour les enfants », rappelle M. Brahic.

Le Monde, 06/01

En bref

Notre Temps a rencontré la chercheuse Marina Cavazzana, pionnière en thérapie génique aux côtés des Prs Alain Fischer et Salima Hacein-Bey-Abina. Elle a sorti de leurs bulles des bébés totalement privés de défenses immunitaires, explique le mensuel, qui revient sur son parcours. Marina Cavazzana s’associe à Isabelle André, chercheuse Inserm au sein de l’institut Imagine, basé à l’hôpital Necker, à Paris, totalement dédié aux maladies génétiques. Objectif : améliorer les greffes allogéniques – provenant d’une autre personne – sans donneur totalement compatible. « Je me suis dit : on pourrait accélérer la régénération du système immunitaire grâce aux précurseurs de lymphocytes T matures. Réintroduits dans l’organisme après mise en culture pour une croissance accélérée, ils migreront dans le thymus (glande derrière le sternum) et, trois mois après, nous protégeront des maladies », décrypte la chercheuse. Les résultats sont époustouflants. « En laboratoire, nous faisons désormais en sept jours ce que la nature met des mois à réaliser ! Cela permet de récupérer une immunité en trois mois contre douze à vingt-quatre mois jusqu’ici », explique la chercheuse. L’absence de toxicité a déjà été démontrée par Smart Immune, la start-up créée pour l’occasion avec Karine Rossignol, docteure en pharmacie, venue rejoindre Marina Cavazzana et Isabelle André.

Notre Temps, 01/02

La vague d’intoxications alimentaires aux norovirus en consommant des huîtres continue de s’étendre sur le littoral ouest français. Vendredi, la préfecture de Vendée a annoncé avoir interdit la consommation de coquillages en provenance de la commune de Bouin « suite à un cas de toxi-infection alimentaire collective ». Ce nouveau cas de gastro-entérite fait suite à la crise que connaissent plusieurs bassins d’élevage d’huîtres depuis la fin décembre à Arcachon, dans le Calvados, la Manche ou encore la Vendée. La vente de ces coquillages a été interdite en pleine période de fêtes et la mesure court jusqu’au 28 janvier. Pour les professionnels, les réseaux d’adduction d’eau et plus globalement le système d’assainissement sont directement responsables de la présence de norovirus dans les huîtres. Les pluies ont fait déborder les stations d’épuration, qui ont reçu deux à trois plus d’eau que d’habitude ces dernières semaines, indique Philippe Le Gal, président du CNC (Centre national de conchyliculture). « Les surplus repartent dans le milieu naturel, dans les rivières ou la mer. »

Les Echos, 08/01

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Nature Mental Health, ont découvert comment augmenter « l’hypnotisabilité » d’un individu. Pour hypnotiser des patients souffrant de douleurs chroniques, ils ont fait appel à la stimulation électrique. Le professeur de psychiatrie David Spiegel et son équipe ont recruté 80 volontaires atteints de fibromyalgie. La moitié des participants sélectionnés ont reçu une « stimulation magnétique transcrânienne », qui envoyait près de 800 impulsions électriques au cortex préfrontal dorsolatéral gauche. Les participants ayant reçu la neurostimulation « présentaient une augmentation statistiquement significative de leur hypnotisabilité, avec un score d’environ un point de plus », relate le site Eureka. Quant au groupe de candidats ayant reçu le traitement placebo, aucun effet spécifique n’était à signaler.

Doctissimo​.fr, 05/01

Dans une étude, publiée dans la revue Psychiatry Research, des chercheurs de l’Université du Michigan, aux Etats-Unis, ont montré que le trouble bipolaire est davantage associé à une mort prématurée que le tabagisme. En s’appuyant sur les données de près de 20.000 volontaires, les chercheurs ont constaté que le fait d’être diagnostiqué d’un trouble bipolaire rendait la personne beaucoup plus susceptible de mourir sur une période de 10 ans que les personnes sans trouble. Ils ont également observé que les participants avec un passif de tabagisme étaient aussi plus susceptibles de mourir précocement, mais dans une moindre mesure que les patients souffrant de trouble bipolaire.

Pourquoidocteur​.fr, 05/01

Selon une étude de scientifiques de l’université de Yale, aux Etats-Unis, un traitement anti-épileptique pourrait limiter la dégradation des articulations (arthrose). Leurs travaux sont parus dans la revue spécialisée Nature. L’équipe a remarqué que le canal sodique, appelé Nav1.7, une structure qui transporte du sodium à travers les membranes des cellules, est présent dans des cellules « non-excitables », qui produisent du collagène et aident à maintenir les articulations du corps. Dans un essai sur des souris, les chercheurs ont testé l’impact de ce canal sur l’arthrose. La suppression des gènes Nav1.7 de ces cellules productrices de collagène réduit de manière significative les lésions articulaires chez les souris atteintes d’arthrose. Ils ont utilisé la carbamazépine, un inhibiteur des canaux sodiques actuellement prescrit dans le traitement de l’épilepsie. Cela a permis de protéger les souris des lésions articulaires liées à l’arthrose. « Ces résultats ouvrent de nouvelles voies pour des traitements permettant d’agir sur la maladie », conclut Wenyu Fu, auteur principal de l’étude.

Pourquoidocteur​.fr, 05/01