À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Installation du pôle Paris Saclay Cancer Cluster en 2025
Le Paris Saclay Cancer Cluster (PSCC), pôle qui va fédérer autour du centre de lutte contre le cancer Gustave Roussy des laboratoires, universités, industriels et associations de patients, afin d’accélérer l’innovation en cancérologie, prévoit son installation en 2025 à Villejuif (Val-de-Marne). Le PSCC se développe pour l’heure au Kremlin-Bicêtre en attendant de s’implanter au Campus Grand Parc, une zone en construction de près de 8.000 m² au cœur de Villejuif, au sud de Paris. « L’offre de commercialisation est en cours, permettant aux premières entreprises en oncologie de s’installer dès la mi-2024, tandis que le PSCC prévoit son installation en 2025 », selon un communiqué de ce pôle dédié au cancer. « Cette ville nouvelle contre le cancer » en construction au pied de Gustave Roussy, classé premier centre européen et troisième au niveau mondial, est inspirée du quartier américain de Kendall Square à Cambridge (Massachusetts), qui rassemble de nombreux acteurs de l’innovation médicale. Fondé par le centre Gustave Roussy, l’Inserm, l’Institut polytechnique de Paris, Sanofi et l’Université Paris-Saclay, le PSCC a attiré « plus de 100 start-up, groupes pharmaceutiques et institutions » depuis son lancement il y a bientôt un an, a indiqué son président Eric Vivier au cours d’une conférence de presse. Le pôle a pour mission d”« accélérer le développement des projets innovants en oncologie », en développant des interactions entre chercheurs, cliniciens et industriels, a‑t-il rappelé.
AFP, LesEchos.fr, 25/01
Troubles du neuro-développement : adoption de plusieurs mesures au Sénat
Le Sénat a adopté, hier, avec l’appui du gouvernement, un texte visant à favoriser le repérage et l’accompagnement des troubles du neuro-développement (TND), dont l’autisme, avec des mesures ciblant notamment l’école et le répit des proches aidants. La proposition de loi de la sénatrice centriste, Jocelyne Guidez, a reçu un soutien unanime à la chambre haute et auprès du gouvernement, la ministre du Travail et des Solidarités, Catherine Vautrin, promettant d’être « au rendez-vous de l’accompagnement et du soutien à toutes les épreuves de la vie », et « évidemment à l’école ». Le texte, issu d’un rapport sénatorial transpartisan sur le sujet des TND, impose notamment l’ouverture, à l’horizon 2027, d’au moins un dispositif dédié à la scolarisation des élèves présentant un TND par circonscription académique en maternelle ou en élémentaire. Il prévoit également une formation obligatoire pour les équipes pédagogiques à l’accueil et à l’éducation des élèves et des étudiants présentant un trouble du neuro-développement. Il impose, par ailleurs, à tous les enfants de réaliser deux dépistages remboursés, à 18 mois et à six ans, en vue de repérer spécifiquement ces troubles.
AFP, 25/0101
En bref
Des ONG environnementales ont annoncé jeudi avoir formellement contesté auprès de Bruxelles sa décision de reconduire pour dix ans l’autorisation du glyphosate dans l’UE, première étape avant de saisir la justice européenne sur le cas de l’herbicide controversé. Pesticide Action Network (PAN) Europe et cinq autres ONG (Générations futures, PAN Allemagne, PAN Pays-Bas, Global2000, Client Earth) ont adressé à l’exécutif européen une demande formelle de « réexamen » de cette décision, première étape de leur bataille juridique. La Commission dispose de 22 semaines, jusqu’à fin juin, pour y répondre, et « si elle ne retire pas son autorisation », les ONG se préparent à saisir la Cour de justice de l’Union européenne. Pour justifier leur demande de révision, elles pointent que « le processus d’approbation a ignoré des études montrant un risque élevé de cancer, un taux de mortalité alarmant parmi les insectes, et des impacts majeurs sur le cerveau résultant de l’utilisation du glyphosate ». Le glyphosate avait été classé en 2015 comme « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS – conclusion confirmée en 2021 en France par l’Inserm.
AFP, 25/01
Une start-up issue de l’Inserm, Acticor Biotech, a développé un médicament innovant, le glenzocimab, contre l’accident vasculaire cérébral, première cause de mortalité chez la femme. L’essai clinique de phase 2, réalisé entre 2019 et 2021, a produit des résultats très encourageants. Les résultats ont été publiés dans le Lancet Neurology par Mikaël Mazighi, chef du service neurologie à l’hôpital Lariboisière (AP-HP).
Lemonde.fr, 25/01
Selon une enquête sur l’usage de substances psychoactives chez les collégiens et lycéens, les adolescents consomment de moins en moins de tabac, alcool et cannabis. Ces résultats sont « encourageants » voire « spectaculaires », selon des spécialistes qui n’observent pas pour l’heure de « transfert » vers d’autres addictions. « Les résultats sont globalement encourageants », a déclaré hier Guillaume Airagnes, directeur de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) au cours de la présentation à la presse de cette enquête. L’ensemble des niveaux d’usages de substances est en baisse en 2022 par rapport à 2018, même si les initiations continuent d’avoir majoritairement lieu durant l’adolescence, selon la deuxième édition de l’enquête nationale EnCLASS, menée par l’OFDT et à laquelle ont participé plus de 9.500 collégiens et lycéens. En 2022, 43,4 % des collégiens déclarent avoir expérimenté l’alcool contre 60 % quatre ans plus tôt, 11,4 % contre 21,2 % disent avoir expérimenté la cigarette et 5,3 % contre 6,7 % le cannabis. Parmi les lycéens, on observe également une diminution sensible des niveaux de consommation d’alcool durant la même période : l’expérimentation et l’usage dans le mois sont passés respectivement de 85,0 % à 68,3 % et de 62,1 % à 49,3 %. La consommation régulière a été divisée par trois, passant de 16,7 % à 5,3 %.
AFP, 25/01
Au terme de longs débats, les députés ont voté, dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 janvier, en faveur du projet de loi gouvernemental qui inscrit à l’article 34 de la Constitution que « la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse [IVG] ». Le texte a été voté par 99 voix pour et 13 voix contre, à l’issue de près de huit heures de discussions.
Le Monde, 26/01