Modification du génome humain – inquiétudes d’anciens fonctionnaires américains – traitements contre le cancer basés sur la technologie de l’ARN messager – programme 13-Novembre – anxiété liée au coucher du soleil

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Modification du génome humain : l’héritage controversé du chercheur chinois He Jiankui

Selon La Croix, en 2018, le scientifique chinois He Jiankui a choqué le monde en annonçant la naissance de trois bébés génétiquement modifiés pour être immunisés contre le VIH, grâce à la technologie Crispr-Cas9. Cet événement a provoqué une indignation mondiale et une condamnation de trois ans de prison pour He Jiankui. Depuis, l’intérêt pour la modification génétique des embryons humains persiste. Des entrepreneurs, notamment de la Silicon Valley, envisagent de créer un marché autour de cette pratique. Hervé Chneiweiss, président du comité d’éthique de l’Inserm, note qu’« iI est trompeur de faire croire qu’il s’agit là de la seule solution pour lutter contre les maladies rares. II existe des moyens et des pistes efficaces ». Selon lui, « la vraie priorité, c’est de les développer et les rendre plus abordables, plutôt qu’investir des sommes colossales dans une approche hypothétique aux risques tout aussi colossaux. » Malgré les progrès en thérapies géniques, le débat persiste sur l’éthique et la sécurité de ces manipulations.

La Croix, 28/10/2025

Inquiétudes d’anciens fonctionnaires américains 

Libération relate comment des fonctionnaires américains, évincés sous l’administration Trump, se rassemblent à Denver, la capitale du Colorado, pour surmonter un traumatisme collectif. Ces anciens chercheurs, diplomates et humanitaires, regroupés au sein du « Tuesday Group », cherchent à reconstruire leur vie après avoir été brutalement licenciés suite à la fermeture de programmes de développement international. Le groupe, qui compte désormais plus de 300 membres, offre un espace de soutien et de résistance face à ce qu’ils perçoivent comme une érosion des valeurs américaines fondamentales. En parallèle, ils expriment leurs inquiétudes sur les conséquences mondiales de ces décisions, notamment en matière de droits humains et de santé mondiale.

Libération, 27/10/2025

En bref

France Bleu informe que dans les locaux de l’Inserm à Orléans, des chercheurs développent de nouveaux traitements contre le cancer basés sur la technologie de l’ARN messager, avec un accent particulier sur l’ostéosarcome qui touche enfants et jeunes adultes. Chantal Pichon, directrice de l’accélérateur de recherche technologique (ART) à l’Inserm d’Orléans, souligne que « les dotations publiques ne suffisent pas vraiment » pour financer ces recherches pédiatriques, d’où l’intérêt pour le soutien potentiel de l’association Enfants Cancers Santé. Le professeur Guillaume Odri explique que l’objectif est de « réactiver le système immunitaire » pour cibler les cellules cancéreuses sans effets secondaires.

www​.francebleu​.fr, 27/10/2025

Dans une interview accordée à Sciences et Avenir La Recherche, Jacques Dayan, coresponsable du programme 13-Novembre, évoque les recherches sur le trouble de stress post-traumatique (TSPT) suite aux attentats de Paris en 2015, qui ont fait 131 morts. Le programme, mené par des chercheurs de l’université Paris‑I Panthéon-Sorbonne, du CNRS et de l’Inserm, a pour objectif de comprendre l’impact du traumatisme sur le cerveau et le comportement. Jacques Dayan explique que la vulnérabilité au TSPT dépend de facteurs génétiques, environnementaux et d’expériences antérieures.

Sciences et Avenir La Recherche, 11/2025

Le journal Libération aborde le phénomène de la « sunset anxiety », une anxiété ressentie au moment du coucher du soleil. « Au coucher du soleil, on a une baisse de la sérotonine, l’hormone qui régule l’humeur, ce qui affecte en particulier les personnes sujettes à l’anxiété et à la dépression, qui vivent plus intensément cette transition », explique Armelle Rancillac, chercheuse Inserm au Collège de France et spécialiste du sommeil. Pour y remédier, il est conseillé d’adopter une routine de coucher apaisante et de transformer la fin de journée en un moment de détente et de réconfort.

www​.liberation​.fr, 26/10/2025