L’allaitement diminue le risque de cancer du sein – greffes d’organes – antibiorésistance – procrastination – idées reçues sur la grossesse

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

L’allaitement, un bouclier naturel contre le cancer du sein

Le Figaro Santé rapporte que des chercheurs australiens ont découvert pourquoi l’allaitement maternel diminue le risque de cancer du sein. En analysant le tissu mammaire de 260 femmes, les chercheurs ont constaté que celles ayant eu au moins un enfant possédaient plus de cellules immunitaires protectrices. Des expériences sur des souris ont confirmé que l’allaitement augmentait ces cellules et réduisait la taille des tumeurs. Les chercheurs ont également examiné les dossiers de femmes atteintes de cancer du sein triple négatif, révélant que celles ayant allaité avaient une meilleure espérance de vie. Fatima Mechta-Grigoriou, directrice de l’unité Chimie et biologie des cancers (Inserm/CNRS/Institut Curie), explique que les lymphocytes T CD8, « capables d’éliminer tout type d’agent pathogène ainsi que des cellules tumorales », jouent un rôle crucial dans cette protection. D’autres facteurs de protection incluent la transformation du tissu mammaire pendant la lactation et le retardement du cycle menstruel, réduisant ainsi l’exposition aux hormones favorisant le cancer.

sante​.lefigaro​.fr, 04/11/2025

Greffes d’organes : l’iBox et les innovations françaises changent la donne

Notre Temps explore les avancées révolutionnaires dans le domaine des greffes d’organes. Le Dr Marc Raynaud, directeur scientifique de l’IA à l’Institut de transplantation de Paris, souligne l’importance de l’iBox, un algorithme permettant de prédire le risque de rejet de greffons avec une « prédiction fiable à 80% ». Cet outil aide les médecins à adapter leur stratégie thérapeutique pour maximiser la durée de vie des greffons. Par ailleurs, Benoit Averland, directeur adjoint à l’Agence de la biomédecine, évoque les nouvelles possibilités de greffes d’organes fonctionnels comme la vessie, et les défis éthiques et techniques des xénogreffes, notamment avec des organes de porcs. Enfin, Maxime Mahé, chercheur à l’Inserm, ambitionne de créer des segments d’intestin artificiel transplantables et fonctionnels. « Nous commençons à mener des essais sur des modèles animaux, et on peut raisonnablement espérer pouvoir remplacer au moins un morceau d’intestin chez l’homme à l’horizon d’une quinzaine d’années. », a‑t-il souligné. Ces innovations promettent de transformer le paysage des transplantations. 

Notre Temps, 11/2025

En bref

Sud Ouest présente les avancées d’une étude menée par des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm, du CNRS et de l’Université Paris Cité sur l’antibiorésistance. Publiés dans Science Advances, les travaux montrent que les aminosides, un type d’antibiotiques, utilisent des transporteurs de sucres pour pénétrer dans les bactéries. En testant 200 composés, les chercheurs ont identifié l’uridine, qui double la quantité de transporteurs et multiplie par dix la sensibilité des bactéries Escherichia coli aux aminosides.

sudouest​.fr, 03/11/2025

Lire le communiqué de presse du 31/10/2025.

Le Télégramme analyse la procrastination, définie comme le report d’une tâche malgré la conscience de ses conséquences négatives. En 2022, une équipe de l’Inserm a mené une étude sur 51 participants pour comprendre les mécanismes cérébraux sous-jacents. « La procrastination pourrait être spécifiquement liée à l’impact du délai sur l’évaluation des tâches exigeant un effort. Plus précisément, elle peut s’expliquer par la tendance de notre cerveau à décompter plus vite les coûts que les récompenses », explique Mathias Pessiglione, chercheur à l’Inserm. Leurs résultats ont permis de créer un modèle mathématique capable de prédire le comportement de procrastination des participants.

letelegramme​.fr, 03/11/2025

Lire le communiqué de presse du 11/10/2022.

Psychologies déconstruit les idées reçues sur la grossesse en s’appuyant sur des études et des avis d’experts. Une étude publiée sur PubMed révèle que « 90% des femmes ont au moins une croyance erronée sur la grossesse », notamment en matière de nutrition. Une recherche menée par l’Université de Paris, NeuroDiderot et l’Inserm, publiée en 2023, indique que le stress durant les 1 000 premiers jours de vie peut affecter la biologie et le psychisme de l’enfant. Les chercheurs soulignent que cette période, allant du fœtus jusqu’aux trois ans de l’enfant, est particulièrement vulnérable.

psychologies​.com, 03/11/2025