Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : passeport sanitaire européen – Lien entre pesticides et maladies graves – Obésité chez les jeunes – Table ronde sur l’impact des essais nucléaires en Polynésie française

A+ / A-

Lien entre pesticides et six maladies graves

Les pesticides sont de nouveau pointés du doigt dans une vaste expertise de l’Inserm qui conclut qu’il existe une « présomption forte » de lien entre l’exposition professionnelle à ces produits et six maladies graves, dont certains cancers et des troubles du cerveau. Les six pathologies sont trois types de cancer (prostate, lymphomes non hodgkiniens, myélomes multiples), la maladie de Parkinson, les troubles cognitifs et une maladie respiratoire évolutive, la BPCO, selon l’expertise réalisée par l’Inserm. Pour les quatre premières, la « présomption forte » de lien avec l’exposition professionnelle à certains pesticides avait déjà été mise en évidence lors de la précédente expertise de l’Inserm, en 2013. A la lumière des dernières connaissances scientifiques, cette liste passe de quatre maladies à six : troubles cognitifs (altération des fonctions cérébrales telles que la mémoire ou le raisonnement, pouvant évoluer vers la démence) et BPCO s’y ajoutent dans la mise à jour du rapport. Dans le cadre de cette expertise, l’Inserm a analysé l’ensemble de la littérature scientifique existante, soit quelque 5.300 résultats d’études.

AFP, France 3, France Inter, Lexpress​.fr, Francetvinfo​.fr, Lequotidiendumedecin​.fr, MediaPart​.fr, NouvelObs​.com, Huffingtonpost​.fr, 30/06, Libération, Les Echos, Le Temps, 01/07

Lire le communiqué de presse du 30/06/2021 : « Publication de l’expertise collective Inserm – « Pesticides et effets sur la santé : Nouvelles données » »

L’obésité explose chez les jeunes en France

Selon la dernière enquête d’ObEpi-Roche rendue publique hier, menée auprès de 11 827 personnes entre le 24 septembre et le 5 octobre 2020, 17 % de Français sont désormais touchés par l’obésité et/ou le surpoids, contre 15 % en 2012. Si ce chiffre reste relativement stable, la part des jeunes, elle, bondit. Parmi les enseignements de cette enquête, figure l’arrivée précoce de cette pathologie dans la vie des Français. Alors que le pourcentage d’obèses de plus de 65 ans est passé de 19,5 % à 19,2 % en huit ans, celui des 55 – 64 ans a augmenté de près de 1 point, atteignant à présent 19,9 %. C’est parmi les 18 – 24 ans que la part de personnes en situation d’obésité a le plus progressé depuis 2012 : elle a quasiment doublé en huit ans, passant de 5,4 % à 9,2 %. Du côté des tout-petits, la situation semble dramatique : 34 % des enfants de 2 à 7 ans sont en surcharge pondérale, dont 18 % sont en situation d’obésité. Cependant, selon Mélanie Delozé, secrétaire générale de la Ligue contre l’obésité, à l’initiative de cette enquête épidémiologique inédite, « il ne faut pas inquiéter les parents. Les critères de calcul actuels mériteraient d’être réactualisés, et surtout l’IMC s’améliore avec la croissance. Même si ces enfants restent dans la limite supérieure, il ne faut pas faire de prévention précoce. » En témoigne la baisse ensuite chez les 8 à 17 ans. Sur cette tranche d’âge, la part de jeunes obèses tombe à 6 %.

Aujourd’hui en France, 01/07

En bref

Le passeport sanitaire, déjà lancé dans nombre d’Etats membres, dont la France, devient européen ce jeudi 1er juillet. Son principe est simple : toute preuve de vaccination (par un des quatre vaccins reconnus dans l’UE), de test PCR ou de guérison de la Covid-19 délivrée par un Etat membre sera reconnue par les 26 autres, ainsi que par la Suisse, l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein. Sur fond de recul de l’épidémie et de hausse marquée des réservations de voyages à l’étranger, l’Union européenne mise sur ce « green certificate », qui prend la forme d’un QR Code sur téléphone portable, pour simplifier et accélérer les contrôles à ses frontières intérieures. Tous les Européens ont désormais les mêmes règles pour voyager, les mêmes preuves à fournir, et, désormais, un même outil, interopérable et plus sécurisé que le papier, pour toutes les destinations.

Les Echos, 01/07

Pour assumer l’impact des essais nucléaires en Polynésie française et mieux indemniser les victimes, le gouvernement organise aujourd’hui et demain à Paris une table ronde où seront représentés les ministères de la Défense, de la Santé et des Outre-mer, face à une délégation polynésienne. A l’origine de cette réunion, une requête du président polynésien Edouard Fritch. Le ministère de la Santé compte « dresser un état de la connaissance robuste car il y a nécessité de s’appuyer sur les connaissances scientifiques pour objectiver et faire reculer les incertitudes et les incompréhensions », avec la participation de représentants de l’Inserm, de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et de l’agence de recherche sur le cancer de l’OMS (Circ).

AFP, 01/07