À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Importance de l’activité physique dans la perte de poids
Une récente étude menée par des chercheurs britanniques et iraniens, publiée dans la revue JAMA Network Open, met en lumière la nécessité d’effectuer 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée à vigoureuse par semaine pour observer une réduction significative du poids, de la masse grasse et du tour de taille chez les individus obèses. Cédric Moro, directeur de recherche à l’Inserm, souligne toutefois que les résultats en termes de perte de poids restent modestes sans un régime alimentaire restrictif, tout en reconnaissant les bénéfices indéniables pour la santé cardiovasculaire et la réduction du risque de cancer. Cette étude, qui a porté sur 6900 personnes suivant des programmes d’activité physique adaptée, confirme les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé concernant l’activité physique. Nathalie Boisseau, professeur de physiologie du sport, met en avant l’efficacité de l’entraînement intermittent à haute intensité (HIIT) qui, pratiqué trois fois par semaine, peut égaler les résultats d’une activité physique continue tout en étant plus adapté à un mode de vie actif. Elle note également des améliorations de la condition physique, de la masse musculaire et une réduction de la graisse abdominale chez des femmes ménopausées en surpoids après un programme de HIIT combiné à du renforcement musculaire. Cédric Moro réaffirme l’importance de l’activité physique, associée à un régime, pour une perte de poids durable et la prévention des effets yo-yo, soulignant son rôle crucial dans la préservation de la santé musculaire et cardiorespiratoire.
Le Figaro, 27/12/2024
Impact positif des assistants médicaux sur les pratiques médicales
Introduit en 2019, le métier d’assistant médical, situé entre le secrétaire médical et l’aide-soignant, a significativement amélioré l’efficacité des cabinets médicaux en France. En déchargeant les médecins de nombreuses tâches administratives, ces professionnels ont permis une meilleure concentration sur les soins médicaux, libérant ainsi jusqu’à une heure et demie par jour pour certains praticiens comme Cindy Badia-Moulin. Olivier Grall et Cindy Badia-Moulin, parmi d’autres, témoignent d’une nette réduction de la charge de travail administrative grâce à l’assistance de ces nouveaux professionnels. La formation d’un an des assistants médicaux les prépare à être polyvalents, capable de gérer à la fois les aspects administratifs et certains actes médicaux simples. Depuis leur introduction, 7 240 assistants ont été recrutés, soutenus par un financement de l’Assurance-maladie, ce qui a abouti à une augmentation moyenne de 19,5% de la patientèle des médecins participants, dépassant les objectifs initiaux. Cette évolution témoigne non seulement de l’efficacité de ces professionnels mais aussi de leur rôle crucial dans l’atténuation des problèmes liés aux déserts médicaux. L’Assurance-maladie envisage d’étendre ce dispositif, soulignant l’importance d’une relation de confiance entre le médecin et l’assistant médical pour le succès de cette initiative.
Le Figaro, 27/12/2024
En bref
Selon Santé publique France (SPF), l’épidémie de grippe saisonnière a connu une montée en intensité la semaine précédant Noël en France, touchant principalement les personnes âgées, une population particulièrement vulnérable à cette maladie. Le rapport de SPF, daté de la semaine se terminant le 22 décembre, indique que la propagation du virus grippal s’est accélérée au sein de la population générale, avec une augmentation notable des cas parmi les enfants de moins de 15 ans, tant en ville qu’à l’hôpital. Par ailleurs, une hausse significative des admissions aux urgences et des hospitalisations a été relevée chez les seniors de 65 ans et plus. En parallèle, l’épidémie de bronchiolite, bien que persistante dans douze régions de l’Hexagone, ainsi qu’aux Antilles, en Guyane et à Mayotte, a été rapportée comme ayant une intensité basse comparée aux années précédentes. Quant au Covid-19, les indicateurs sont restés stables tant en milieu hospitalier qu’en ville par rapport à la semaine d’avant.
Agence France Presse, 26/12/2024