À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
L’appareillage auditif peut réduire le risque de déclin cognitif
Le déclin cognitif et le risque de démence, notamment la maladie d’Alzheimer, sont des enjeux majeurs de santé publique. Une étude publiée le 17 juillet dans The Lancet a démontré qu’une correction de la perte auditive liée à l’âge peut prévenir le déclin cognitif chez les personnes âgées à risque de démence. Pendant trois ans, des volontaires âgés de 70 ans et plus souffrant d’une perte auditive bilatérale ont été suivis. La moitié d’entre eux a bénéficié d’une correction auditive, tandis que l’autre moitié a servi de groupe témoin. Les résultats ont montré que l’intervention auditive a réduit de 48 % le déclin cognitif global chez les personnes à risque de démence. Cependant, peu de personnes acceptent actuellement une aide auditive, principalement en raison de la stigmatisation associée à ces dispositifs. Sensibiliser sur le lien entre correction de l’audition et prévention du déclin cognitif pourrait encourager plus de personnes à s’appareiller.
Le Monde, 26/07
Baignades : les eaux françaises présentent peu de risque sanitaire
Dans plus de 90 % des sites de baignades français, l’eau est d’une qualité bonne ou excellente sur le plan sanitaire, ont résumé mardi les autorités de santé, sur la base d’un bilan réalisé en 2022 à partir d’analyses microbiologiques. « En 2022, parmi l’ensemble des sites recensés (eaux de mer et eaux douces), 90,1% ont été classés d’excellente ou de bonne qualité », a rapporté la Direction générale de la Santé (DGS). « Les résultats de ces analyses confirment le bon niveau général de qualité des eaux de baignade en France ». Le bilan, réalisé chaque année sur les plus de 3.000 sites de baignades français, vise à évaluer leurs risques en matière sanitaire. Il mesure notamment la présence de bactéries E. coli et de la famille des entérocoques. Il témoigne d’une meilleure qualité générale des sites en eau de mer qu’en eau douce. Environ 92,4 % et 86,5 % des sites de ces deux catégories sont respectivement jugés de bonne ou excellente qualité.
AFP, 26/07
En bref
L’utilisation du vaccin antipaludique R21/Matrix‑M a été autorisée pour les enfants âgés de 5 à 36 mois au Burkina Faso où le paludisme est la première cause de mortalité infantile, et qui devient le troisième pays d’Afrique à le mettre sur le marché. « Le vaccin antipaludique R21/Matrix‑M a été homologué pour une utilisation au Burkina Faso par l’Agence nationale de la régulation pharmaceutique (ANRP) du ministère de la Santé et de l’hygiène publique », a indiqué mardi dans un communiqué l’Unité de recherche clinique de Nanoro (URCN), où les essais étaient menés.
AFP, 25/07
La défense anticancer des baleines tiendrait dans deux protéines, selon des chercheurs américains, qui ont comparé des cellules de baleines et humaines. Cette défense anticancer tiendrait dans deux protéines, CIRBP et RPA2. Présentes chez tous les mammifères, elles ont pour fonction de réparer l’ADN. « Le départ d’un cancer se fait dans l’ADN, qui peut muter ou se casser », décrit Julien Marie, directeur de recherche à l’Inserm.
Science et Vie, 01/08
Alors que le tamoxifène, cet inhibiteur compétitif des œstrogènes, est le traitement adjuvant de référence pour les femmes non ménopausées atteintes de cancer du sein hormonodépendant et localisé, environ 20 % vont rechuter. Pour la première fois, un biomarqueur prédictif de la réponse a été identifié. Il s’agit de la forte expression d’une protéine appelée PRMT5 dans le noyau des cellules tumorales, dont le mécanisme a été mis en évidence par une équipe du Centre de recherche en cancérologie de Lyon. « Les cancers du sein hormonodépendants exprimant le récepteur aux œstrogènes α (REα) représentent 80 % des patientes atteintes de cancer du sein », déclare le Dr Olivier Trédan, oncologue au centre Léon Bérard, qui a codirigé ce travail avec la directrice de recherche de l’Inserm, Muriel Le Romancer.
LeQuotidienduMedecin.fr, 25/07