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Covid-19 : confinement et santé, immunité, couvre-feu national à 18h, vaccin

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Le premier confinement a impacté sur la santé

Selon une étude menée par les services d’épidémiologie et de cardiologie du CHU de Toulouse associés à l’UMR Inserm 1027, le premier confinement a altéré la santé des Français. Les chercheurs toulousains ont étudié les effets du premier confinement sur 536 habitants de Haute-Garonne âgés de 50 à 89 ans. « Nous voulions aller plus loin que les sondages et représenter la population générale qui était un peu l’oubliée du confinement. L’objectif était de voir quelles répercussions le confinement pouvait avoir sur l’humeur et s’il pouvait y avoir des dégâts cardiovasculaires à plus ou moins long terme », explique le Dr Emilie Bérard, médecin-chercheuse épidémiologiste et première autrice de l’étude PSYCOV-CV publiée dans la revue Preventive Medicine Reports. Au cours de leur analyse, les scientifiques ont constaté que 63 % des sujets ont souffert d’une aggravation du risque cardiovasculaire après 44 jours de confinement, compte tenu d’une diminution de l’activité physique, une prise de poids, etc. Sur le plan mental, les effets du confinement ont également été nombreux. Ainsi, 32 % des sujets rapportent des symptômes d’anxiété ou de dépression (et 7 fois plus chez les personnes déjà sujettes à des troubles de l’anxiété, 2 fois plus chez celles se sentant socialement isolées).

Yahoo !, 13/01

Les engelures, signe d’une immunité performante contre le Covid-19 ?

Le 11 janvier, l’Inserm a rapporté les conclusions d’une étude qui s’est intéressée aux liens entre l’apparition des engelures et l’infection par le SARS-CoV‑2. Pour cela, les chercheurs ont étudié tous les patients reçus par la cellule Covid du CHU de Nice entre le 9 et le 17 avril dernier et qui présentaient ces lésions cutanées. Au total, 40 patients souffrant d’engelures ont été accueillis. Aucun d’entre eux n’avait présenté une forme grave de Covid-19 et la plupart étaient jeunes (âge médian de 22 ans). L’Inserm précise que tous ont été cas contacts ou suspectés d’être infectés par le SARS-CoV‑2 dans les trois semaines précédant la consultation. Pour tous, le résultat de la recherche du virus au niveau nasopharyngé (PCR) était négatif et une sérologie positive n’a été retrouvée que chez un tiers d’entre eux.

Yahoo !, 13/01

En bref

Le gouvernement devrait annoncer, ce jeudi, l’avancement de deux heures du couvre-feu dans tous les départements où il est resté à 20 heures. Cette mesure sera effective à partir de samedi. Elle est nécessitée, selon l’exécutif, par la montée de l’incidence du virus au-dessus du seuil de 200 cas pour 100.000 personnes dans une nette majorité des départements. La décision a été prise hier lors d’un Conseil de défense à l’Elysée. En Ile-de-France, 11 cas du variant britannique ont déjà été confirmés, 47 cas sont jugés « probables » en raison d’un test virologique douteux et 13 cas sont « possibles », parce que ces personnes testées positives ont voyagé au Royaume-Uni ou bien ont été en contact avec des porteurs du variant.

Les Echos, Le Monde, 14/01

Le Figaro explique que si l’on est protégé du Covid-19 avec le vaccin, le risque de transmettre le virus est nécessairement plus faible, sans être tout à fait nul. « La plupart des vaccins protègent contre la maladie mais n’induisent pas une immunité stérilisante (c’est-à-dire qu’ils ne bloquent pas l’infection) », explique Marie-Paule Kieny, vaccinologiste et directrice de recherche à l’Inserm. « C’est en particulier le cas des vaccins contre les maladies respiratoires », ajoute-t-elle.

Le Figaro, 14/01