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Cancer – myéline – cerveau – dépistage néonatal – formation des médecins

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

La guérison d’un adolescent atteint d’un cancer du cerveau ouvre de grands espoirs

Atteint d’un gliome infiltrant du tronc cérébral lorsqu’il était enfant, l’une des formes les plus redoutables des cancers du cerveau pédiatriques, Lucas, un adolescent belge de 13 ans, est désormais considéré comme guéri, rapporte Bfmtv​.com, qui y voit « un événement unique au monde, qui suscite de grands espoirs pour la recherche ». Après la découverte de sa maladie, le jeune patient a intégré un essai clinique au cours duquel il a été soumis à des séances de radiothérapie et à un nouveau traitement. Le docteur Jacques Grill, pilote du programme Tumeurs cérébrales du département de cancérologie pédiatrique du centre anticancer Gustave-Roussy, souligne : « Durant la première année, la tumeur a disparu. On a continué les IRM, on n’en croyait pas nos yeux et on se disait ‘elle va réapparaître’ ». Reste à comprendre les raisons de cette guérison. Inopérable, ce cancer est traité habituellement par une radiothérapie, qui permet parfois de freiner la maladie mais dont l’effet est transitoire. « La tumeur de Lucas présentait une mutation extrêmement rare et nous pensons que c’est cette mutation qui a rendu ses cellules tumorales beaucoup plus sensibles au médicament », ajoute le pédiatre, également chercheur à l’Inserm. Dans un essai en cours (Biomède), qui compare le médicament reçu par Lucas à un nouveau traitement prometteur, les chercheurs de Gustave-Roussy étudient non seulement les anomalies génétiques des tumeurs de tous les patients mais fabriquent aussi des organoïdes tumoraux (copies 3D des tumeurs de patients réalisées en laboratoire) pour comprendre leur biologie et leur sensibilité aux médicaments. « Le cas de Lucas ouvre un vrai espoir : on va essayer de reproduire in vitro les altérations que l’on a identifiées dans ses cellules », fait valoir Marie-Anne Debily, enseignante-chercheuse supervisant ces travaux.

Bfmtv​.com, 15/02

Travaux sur la myéline

Des travaux, publiés dans la revue Cell, examinent les origines de la myéline, une membrane grasse isolante qui se forme autour des nerfs et permet aux impulsions électriques d’être diffusées plus rapidement. Les chercheurs ont fouillé dans des bases de données de génomes pour tenter de découvrir les facteurs génétiques associés à la production de myéline. Les recherches ont abouti à une séquence dérivée d’un rétrovirus, qui se trouve depuis longtemps dans nos gènes, et que les chercheurs ont baptisé « RetroMyelin ». Pour vérifier leur découverte, ils ont mené des expériences consistant à supprimer cette séquence chez les rats, et ont observé que ceux-ci ne produisaient alors effectivement plus une protéine nécessaire à la formation de myéline. Pour le biologiste Tanay Ghosh, cette découverte sur la myéline pourrait n’être qu’un premier pas dans un domaine émergent. « Il y a encore beaucoup de choses à comprendre à propos de la façon dont ces séquences influencent différents processus de l’évolution », indique-t-il.

Lefigaro​.fr, 15/02

En bref

« Est-ce nous qui contrôlons notre corps ou est-ce notre corps qui nous contrôle ? » Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche à l’Inserm en neurosciences cognitives, a donné des éléments de réponse dans l’émission « Les petits bateaux » sur France Inter.

France Inter, 15/02

L’annonce a été faite par la HAS : le test de dépistage néonatal, réalisé chez tous les nouveau-nés, devrait intégrer une nouvelle maladie rare, le déficit en VLCAD (very long chain acyl-CoA deshydrogenase). Il s’agit d’une maladie métabolique très rare, qui est expliquée par un déficit enzymatique, le déficit en déshydrogénase des acides gras à très longue chaine. La maladie, très rare puisqu’elle n’a touché que 400 enfants dans le monde, selon le site Orphanet, se caractérise par « une cardiomyopathie, une hypoglycémie hypocétosique, une hépatopathie, une intolérance à l’effort et une rhabdomyolyse ».

Doctissimo​.fr, 15/02

La grande réforme des études de santé, annoncée en 2018 par Emmanuel Macron et mise en place en 2020, ambitionnait de mettre fin à un système qualifié d”« absurde » par le chef de l’État – avec son taux d’échec massif en première année – et de diversifier le profil des futurs médecins. Insuffisamment pensée et anticipée, « elle s’est cassé les dents sur la réalité », observe Le Figaro. Sur le territoire, les voies d’accès se sont ainsi multipliées et les universités, autonomes, ont personnalisé les modalités de sélection et d’admission. Pour les lycéens et leurs familles, le système est devenu illisible, car trop complexe. De leur côté, les étudiants engagés dans ces études estiment trop souvent avoir été trompés sur la marchandise. Saisi par un collectif de parents et d’étudiants, le Conseil d’État a sommé le gouvernement de revoir, d’ici juin, les modalités de sélection.

Lefigaro​.fr, 15/02