À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
À Lyon, le CNR étudie la grippe pour améliorer les vaccins
Libération explore le travail du Centre national de référence (CNR) des virus des infections respiratoires à Lyon, où les scientifiques analysent les mutations du virus de la grippe pour améliorer les vaccins. Le 27 novembre 2025, les chercheurs, dirigés par le Dr Antonin Bal et le professeur Bruno Lina, se sont concentrés sur la prévention et la communication pour réduire les formes graves de l’épidémie. Antonin Bal a souligné : « Le problème principal reste qu’on ne se fait pas assez vacciner ». En 2024, environ 17 600 décès et près de 30 000 hospitalisations en France ont été attribués à la grippe, selon Santé publique France. La campagne vaccinale de cette année, débutée le 14 octobre, montre une augmentation des vaccinations, avec près de 10 millions d’injections fin novembre. Le CNR de Lyon, composé de techniciens, biologistes et ingénieurs, joue un rôle crucial dans la détection des symptômes et dans la formulation de recommandations à l’OMS pour la conception des vaccins. Les prélèvements nasopharyngés sont analysés pour identifier les mutations virales. Rémi Fanget, technicien de laboratoire, explique : « On regarde s’il y a des mutations particulières, on est dans l’observation. »
Libération, 04/12/2025
La santé mentale, un enjeu médical et social
Dans une interview accordée à Radio Classique, Maria Melchior, épidémiologiste et directrice de recherche à l’Inserm, s’exprime sur la santé mentale et les addictions, thèmes de sa prochaine leçon inaugurale au Collège de France. Elle souligne l’importance de l’épidémiologie psychiatrique pour comprendre la santé mentale à l’échelle populationnelle, affirmant que la santé mentale n’est pas seulement un problème médical, mais aussi un problème social. Elle aborde la stigmatisation et les discriminations liées aux maladies mentales, insistant sur la nécessité d’un changement de regard. Maria Melchior évoque également l’impact des environnements urbains et des réseaux sociaux sur la santé mentale, et critique la responsabilité des médias dans l’ambiance anxiogène actuelle. Elle plaide pour une meilleure éducation à la santé mentale dès l’enfance afin de mieux gérer émotions et relations.
Radio Classique, 03/12/2025
En bref
Le Figaro Santé rapporte une nouvelle étude indiquant que l’apnée du sommeil pourrait être un « facteur de risque modifiable » de la maladie de Parkinson, et non un symptôme précoce. Alexis Elbaz, neurologue et épidémiologiste à l’Inserm, souligne que bien que l’apnée soit liée à Parkinson, elle pourrait également être une conséquence d’une maladie débutante. L’étude, examinant les dossiers de vétérans américains, montre que le traitement par pression positive continue réduit le risque de Parkinson. David Devos, chercheur à l’université de Lille-CHU-Inserm, soutient l’hypothèse que l’apnée nuit aux neurones en privant le cerveau d’oxygène.
Sante.lefigaro.fr, 03/12/2025
Le Point rapporte que de nouvelles approches, telles que la stimulation cérébrale profonde et l’utilisation de substances psychédéliques, sont explorées pour traiter les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) et la dépression. Des témoignages de patients montrent des résultats prometteurs, notamment avec la stimulation cérébrale profonde pour les TOC sévères et la kétamine pour la dépression résistante. Les chercheurs continuent d’explorer ces méthodes innovantes, tout en combinant parfois avec des approches traditionnelles comme la sismothérapie et la stimulation du nerf vague.
Le Point, 04/12/2025
Le Parisien informe que le Paris Saclay cancer cluster (PSCC) à Villejuif, un projet ambitieux de 45 000 m² dédié à la recherche en oncologie, voit l’installation de plusieurs entreprises innovantes. Parmi elles, Signadori Bio, un « spin-off » de Gustave-Roussy et de l’Inserm, se distingue par ses travaux sur la reprogrammation des cellules myéloïdes pour traiter les tumeurs solides, avec des essais prévus en 2028. Ce campus attire également des acteurs comme Valerio Therapeutics et Orano Med, créant un écosystème dynamique propice à l’innovation en oncologie.
www.leparisien.fr, 03/12/2025