Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Cancer du foie – coût des thérapies innovantes en cancérologie – bronchiolite – stress post-traumatique – levures à effet anti-inflammatoire – imprimante pharmaceutique – fin de vie

A+ / A-

À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

L’intelligence artificielle pour lutter contre le cancer du foie

Une équipe de chercheurs de l’hôpital Henri Mondor à Paris, de l’Inserm et de l’Université Paris-Est Créteil ont mis au point une nouvelle technologie de test sanguin basée sur l’IA, qui détecte plus de 80 % des cancers du foie. L’IA peut être utilisée pour repérer les malades atteints de cancer du foie qui répondront à un traitement. Ces travaux sont publiés dans The Lancet Oncology. Le Pr Julien Calderaro, pathologiste à l’hôpital Mondor à Paris, explique, dans une interview à France Info, que l’œil humain a ses limites, d’où l’importance de cette découverte. C’est un enjeu essentiel puisque le cancer du foie est l’un des plus agressifs et les patients sont souvent diagnostiqués à un stade avancé. Il précise que son dispositif a l’avantage d’être rapide et peu coûteux. Les chercheurs vont maintenant le tester à grande échelle avant de pouvoir le généraliser dans tous les hôpitaux.

France Info, Francetvinfo​.fr, 11/11

Cancer : inquiétudes face au coût très élevé des thérapies les plus innovantes

En une quinzaine d’années, la prise en charge de nombreux cancers a été transformée grâce au développement de thérapies innovantes, telles les immunothérapies, les thérapies cellulaires ou les thérapies ciblées. D’abord réservées à des pathologies métastatiques, ces innovations ciblent aujourd’hui des cancers à des stades moins avancés, donc un plus grand nombre de patients. Le coût de ces traitements pèse ainsi de plus en plus lourd sur le système de santé et n’est pas sans inquiéter les médecins. L’Académie nationale de médecine vient de rendre un rapport sur « les problèmes posés en cancérologie par les nouvelles molécules », qui pointe les limites du système et propose des pistes d’amélioration, des outils d’évaluation à la production. Le prix annuel d’un traitement par immunothérapie est estimé entre 70 000 et 100 000 euros. Un traitement par cellules CAR‑T (des cellules prélevées chez le patient, reprogrammées puis réinjectées) oscillerait entre 300 000 et 400 000 euros. Cependant, ces chiffres sont à relativiser, puisqu’ils sont calculés sur la base des prix publics, qui ne sont pas ceux réellement payés par l’État. Pour limiter les dépenses, les académiciens suggèrent de « créer une structure à but non lucratif et sans capital-actions destinée à développer, à produire et à acquérir des médicaments anticancéreux en garantissant un approvisionnement aux hôpitaux, centres anticancéreux et cliniques à un prix établi, quelque que soit la quantité achetée ». Le rapport met en avant une autre préconisation qui s’inspire d’expériences européennes. « Pour les cellules CAR‑T, il faut soutenir le développement de laboratoires institutionnels, explique Jean-Yves Blay, oncologue, directeur du centre Léon-Bérard (Lyon) et coauteur du rapport. Il est tout à fait possible d’imaginer des centres de référence régionaux qui produiraient ces thérapies, plutôt que de faire traiter les cellules des patients aux Etats-Unis. »

Le Figaro, 13/11

En bref

Après le déploiement en cette rentrée du nouvel anticorps monoclonal Beyfortus, le premier vaccin contre la bronchiolite devrait arriver dans les prochains mois. Il s’adresse aux femmes enceintes et permettra de protéger le nouveau-né de sa naissance à ses 6 mois. Ce vaccin, baptisé Abrysvo et commercialisé par le laboratoire Pfizer, a été autorisé fin juillet par l’Agence européenne du médicament avant que la Commission européenne ne donne son feu vert fin août. « Pour les nouveau-nés, on parle d’immunisation passive », explique la virologue Marie-Anne Rameix-Welti, chercheuse au centre national de référence des virus respiratoires de l’Institut Pasteur et à l’Inserm. « Les femmes enceintes vaccinées fabriquent les anticorps qui traversent la barrière placentaire. Les mères les transmettent ainsi aux fœtus qui sont donc immunisés ».

Bfmtv​.com, 12/11

La faible libération d’une hormone en réponse à un stress pourrait expliquer pourquoi certaines personnes seulement développent un trouble de stress post-traumatique (TSPT), révèle une étude pilotée par l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse. Cette étude, conduite sur le rat et publiée dans la revue Biological Psychiatry, met en lumière le rôle des glucocorticoïdes. Ainsi, le développement d’un TSPT serait influencé par des hormones particulières, les glucocorticoïdes, que le corps libère normalement après une situation stressante. Les chercheurs ont découvert qu’un taux bas de glucocorticoïdes après un stress entraînait notamment une altération de l’extinction de la peur (un symptôme du TSPT), un processus permettant normalement de diminuer une peur avec le temps. Les individus privés de tels taux auraient donc plus de difficultés à bénéficier de cette « extinction », subissant alors anormalement longtemps le souvenir de l’événement traumatisant. Les chercheurs ont aussi relevé, toujours dans le cas d’une faible réponse hormonale à un stress, une réduction du volume de l’hippocampe et des troubles du sommeil paradoxal.

Sciencesetavenir​.fr, 10/11

D’après une étude réalisée par des chercheurs français et américains, deux levures couramment utilisées en agroalimentaire, et présentes notamment dans certains fromages, auraient un effet anti-inflammatoire positif sur l’intestin. L’étude, publiée dans la revue mSystems, a été menée par des chercheurs de l’INRAE, en collaboration avec l’entreprise International Flavor & Flagrances (IFF) et l’AP-HP. Les scientifiques ont étudié cinq types de levures. Deux d’entre elles, la Cyberlindnera jadinii et la Kluyveromyces lactis permettaient de réduire la sensibilité à l’inflammation intestinale chez la souris. Or, ces deux levures se retrouvent notamment dans les fromages comme le brie, le munster ou le pecorino.

MarieClaire​.fr, 10/11

Exploitant la technologie d’impression 3D, MB Therapeutics lance sa première imprimante pharmaceutique dédiée à la production automatisée de médicaments personnalisés. La deeptech montpelliéraine, qui veut bouleverser les codes du secteur pharmaceutique en proposant aux acteurs de la santé une solution globale clé en main, envisage la création d’une unité de production à horizon 2026. Elle annonce, quelques jours seulement après sa création, le lancement de sa solution Med-U-Modular, imprimante 3D de médicaments.

La Tribune, 11/11

Emmanuel Macron réunit mardi les ministres concernés par le projet de loi sur la fin de vie, qui devrait être présenté en décembre au Conseil des ministres. Comme prévu depuis le vote massif en faveur de l’ouverture d’une « aide active à mourir » en avril par la Convention citoyenne, un avant-projet de loi a été remis au Président, qui a promis une « loi de liberté et de respect ». La ministre déléguée à l’Organisation territoriale et aux professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, dévoilait en octobre les volets du projet de loi : développer les soins palliatifs, renforcer le droit des patients et l’accompagnement du deuil, étendre l’aide à mourir aux majeurs condamnés à court ou moyen terme.

Libération, 13/11