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Santé en altitude – xénotransplantation – fibromyalgie – cancer du sein

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Des chercheurs retournent au Pérou pour étudier la santé des enfants natifs de la ville la plus haute du monde

Les chercheurs grenoblois de l’Expédition 5300 retournent au Pérou le 1er octobre prochain. Ils étudieront la santé des enfants vivant à La Rinconada, ville la plus haute du monde. 50 000 personnes y vivent, dans des conditions extrêmes : pas d’eau courante, pas de végétation et surtout un taux d’oxygène diminué de 50 % par rapport au niveau de la mer. L’expédition se déroulera en trois parties : dans la région de Cusco, dans la région de Puno et enfin à La Rinconada, ville la plus haute du monde. Ce nouveau voyage aura cette fois-ci pour objectif de comprendre l’impact du manque d’oxygène sur l’organisme et le développement des enfants natifs de la région. Une attention particulière sera portée sur les risques d’anémie chez les enfants en haute altitude. « Notre objectif est de comprendre les risques potentiels liés à l’anémie, à la déficience en fer, problèmes a priori récurrents chez les enfants péruviens ainsi qu’aux signes du mal chronique des montagnes tout en apportant autant que possible, notre soutien logistique et médical sur place », expliquent les chercheurs. Depuis 2019, ce groupe de chercheurs et scientifiques grenoblois dirigé par Samuel Vergès – ancien sportif de haut niveau et chercheur Inserm à l’Université Grenoble-Alpes – se rend régulièrement dans cette ville si particulière. Francetvinfo​.fr, 25/09

Un cœur de porc greffé chez un humain pour la seconde fois

Après un premier essai en 2022, des chirurgiens du centre médical de l’Université du Maryland ont greffé la semaine dernière un cœur de porc génétiquement modifié à un patient atteint d’une grave maladie cardiaque. C’est un ancien militaire à la retraite, Lawrence Faucette, âgé de 58 ans, qui a pu bénéficier de cette greffe extraordinaire, le 20 septembre. Cette opération – la xénotransplantation – « vise à transplanter à un patient un greffon sain (ici un organe entier, le cœur), provenant d’une espèce biologique différente de celle du receveur », précise l’Inserm. « Trois gènes responsables du rejet aigu des organes de porc par les humains, via des anticorps, ont été “éliminés” chez le porc donneur », précise le communiqué de l’université du Maryland. Enfin, « six gènes humains responsables de l’acceptation immunitaire du cœur de porc ont été insérés dans le génome » et un gène supplémentaire a été supprimé chez l’animal, « afin d’éviter une croissance excessive du tissu cardiaque du porc ». Doctissimo​.fr, 25/09

En bref

Une nouvelle étude a identifié un type de thérapie qui serait particulièrement efficace pour réduire les douleurs de la fibromyalgie : la thérapie comportementale et cognitive (TCC). Dans le cadre de leurs travaux parus dans la revue Arthritis & Rheumatology, les chercheurs ont suivi 98 femmes atteintes de fibromyalgie, qui ont été réparties en deux groupes : le premier, composé de 64 participantes, a suivi 8 séances de TCC, tandis que le second, comprenant 34 volontaires, a suivi une méthode dite « éducative », prenant la forme de 8 sessions de formation sur la fibromyalgie et la douleur chronique. A l’issue du suivi, les chercheurs ont constaté que la TCC avait entraîné, chez ces personnes atteintes de fibromyalgie, une diminution de la douleur. Les participantes ont notamment déclaré que leurs symptômes avaient moins d’impact sur leur vie quotidienne. Femmeactuelle​.fr, 25/09

Selon un sondage OpinionWay réalisé pour la Ligue contre le cancer publié ce mardi, 12 % des femmes de 50 à 74 ans n’ont jamais fait de dépistage du cancer du sein. Si des freins psychologiques expliquent parfois leur renoncement, l’association met en avant le poids des difficultés socio-économiques. Première explication avancée : l’absence de symptômes, citée par 34 % des femmes ciblées par ces campagnes « Cela témoigne d’un vrai loupé en termes de communication, car le dépistage vise précisément les personnes qui n’ont pas de symptômes », rappelle Emmanuel Ricard, porte-parole et délégué au service de prévention et promotion du dépistage de la Ligue contre le cancer. L’appréhension apparaît également comme un frein majeur, 20 % des femmes concernées évoquant la peur d’avoir mal lors de l’examen, et 16 % la crainte des résultats. Emmanuel Ricard souligne aussi que « certaines femmes sont dans de telles difficultés matérielles qu’elles ne veulent pas en rajouter. » Une réalité qu’il relie à d’autres obstacles : la difficulté à identifier un centre de dépistage (citée par 7 % des femmes) ou à en trouver un à proximité du domicile (10 %), mais aussi le temps qui manque (6 %). La Croix, 26/09