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Trafic de médicaments – Dépression et risques psychosociaux au travail – L’IA dans le domaine de la santé – Aliments ultratransformés et santé mentale

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Le trafic de médicaments explose

Le trafic de médicaments est devenu un véritable fléau mondial, surpassant même celui des stupéfiants en termes de revenus pour les trafiquants. En France, des réseaux prospèrent avec l’aide de « mules » issues des cités, qui acceptent de prêter leur carte Vitale et de se faire passer pour des patients afin de retirer divers médicaments, moyennant une somme d’argent. Certains médicaments sont particulièrement recherchés pour leurs effets planants ou euphorisants, ce qui entraîne une surconsommation mettant sous tension les stocks nécessaires aux patients légitimes. Les pharmacies sont également devenues des cibles pour ces trafiquants, qui cherchent à obtenir des médicaments coûteux pour les revendre sur des marchés étrangers. Les contrôles de prescriptions sont difficiles, car les trafiquants utilisent des ordonnances volées ou falsifiées, et la télémédecine facilite la fraude. Pour lutter contre ce trafic, des brigades de cyberenquêteurs sont recrutées pour infiltrer les réseaux, et l’Assurance-maladie travaille sur la mise en place d’ordonnances numériques pour renforcer les contrôles. Le trafic de médicaments reste un problème complexe et croissant, nécessitant une action coordonnée de la part des autorités et des professionnels de santé.

Le Figaro, 27/07

En bref

En Belgique, une dépression sur quatre est provoquée par les risques psychosociaux au travail, selon une étude. « En moyenne, 16 % des cas de dépression dans les 28 pays de l’UE en 2015 sont attribuables aux risques psychosociaux au travail », souligne cette étude menée par une équipe de chercheuses pluridisciplinaires, à la demande de l’European Trade Union Institute (Etui), l’Institut européen des syndicats. « J’explore cette idée depuis une vingtaine d’années, en collaboration notamment avec Isabelle Niedhammer, épidémiologiste à l’Inserm », explique Hélène Sultan-Taïeb, professeure en gestion de la santé au travail à l’Université du Québec, à Montréal.

Le Soir, 27/07

L’utilisation l’IA dans le domaine de la santé est en plein essor. Des start-ups comme Nabla Copilot utilisent l’IA pour retranscrire automatiquement les conversations entre médecins et patients, permettant ainsi un gain de temps considérable et une meilleure écoute du patient. Dans d’autres domaines de la médecine, l’IA est également utilisée pour accélérer certaines procédures, comme le détourage en 3D pour la radiothérapie. La recherche médicale bénéficie également de l’IA, avec des applications concrètes pour la découverte de médicaments. Des start-ups comme Aqemia développent des logiciels basés sur l’IA générative pour identifier des médicaments efficaces.

L’Express, 27/07

Une nouvelle étude de l’Inserm met à jour un lien entre la consommation d’aliments ultra transformés et l’apparition d’épisodes dépressifs : 30 % de risque supplémentaire chez les grands consommateurs, par rapport aux participants dont la part de ces produits dans les apports quotidiens est inférieure à 1/5. La responsable de l’étude explique que les aliments ultra transformés favorisent le stress oxydatif et l’inflammation et modifient le microbiote intestinal, impactant la santé mentale, sensible à ces facteurs.

Santé Magazine, 01/09